Subventions et contributions gouvernementales
À propos de cette information
En juin 2016, dans le cadre du Plan d’action pour un gouvernement ouvert, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) s’est engagé à accroître la transparence et l’utilité des données sur les subventions et contributions et a par la suite lancé les Lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions, en vigueur le 1er avril 2018.
Les règles et principes qui régissent les subventions et les contributions gouvernementales sont décrits dans la Politique du Conseil du Trésor sur les paiements de transfert. Les paiements de transfert sont des transferts, imputables sur un crédit, d\'argent, de biens, de services ou d\'actifs à des personnes ou à des organisations ou à d\'autres ordres de gouvernement, sans que le gouvernement fédéral reçoive directement des biens ou des services en échange, mais qui peuvent obliger les bénéficiaires à produire un rapport ou d\'autres renseignements après avoir reçu le paiement de transfert. Ces dépenses sont signalées dans les Comptes publics du Canada. Les principaux types de paiements de transfert sont les subventions, les contributions et « autres paiements de transfert ».
Sont inclus dans cette catégorie, mais non assujettis à la divulgation proactive (1), les transferts à d\'autres ordres de gouvernement, par exemple les paiements de péréquation ainsi que les paiements effectués dans le cadre du Transfert canadien en matière de santé et du Transfert canadien en matière de programmes sociaux; (2) les subventions ou les contributions réaffectées ou par ailleurs redistribuées par un bénéficiaire à des tiers; et (3) l\'information qui ne serait normalement pas divulguée en vertu de la Loi sur l\'accès à l\'information de la Loi sur la protection des renseignements personnels ne figure pas sur le site Web.
30 000,00 $
24 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Diamonds are Forever: Probing the Carbon Budget and Formation History of the Ultra-Puffy hot Jupiter WASP-127b
À la suite de l'avis d'offre de participation au programme JWST ERS et au cycle 1 GO publié le 14 juin 2021, l'ASC finance l'université par le biais d'un accord de subvention afin qu'elle puisse mener ses recherches à l'aide des données du JWST.
Les jupiters chauds offrent une occasion sans précédent de répondre à des vieilles questions concernant les processus de formation des planètes géantes en mesurant le rapport carbone-oxygène de leurs atmosphères. WASP-127b possède actuellement les caractéristiques d'absorption d'eau et de carbone les plus fortes de toutes les exoplanètes connues à ce jour, telles que mesurées par HST et Spitzer. Malheureusement, ces observations ne peuvent pas faire la distinction entre un cas de faible C/O riche en CO2 et un cas de C/O élevé riche en CO. Ces deux scénarios auraient des implications radicalement différentes, non seulement en ce qui concerne la chimie atmosphérique de WASP-127b, mais aussi en ce qui concerne les mécanismes en jeu lors de la formation des planètes géantes. Nous proposons d'observer un seul transit de la Jupiter chaude ultra-puissante WASP-127b en utilisant le NIRSpec BOTS afin de déterminer quelle est l'espèce de carbone dominante de son atmosphère. La distinction entre ces scénarios fournira des informations précieuses concernant le processus de formation non seulement de l'intrigante population de Jupiters chauds, mais aussi des planètes géantes en général.
60 000,00 $
24 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Do Massive Black Holes Come in Small Packages? A Census of Black Holes in Compact Stellar Systems in The Virgo Cluster
À la suite de l'avis d'offre de participation du JWST ERS et du cycle 1 GO publié le 14 juin 2021, l'ASC offre un financement par le biais d'un accord de subvention à l'université afin qu'elle puisse mener ses recherches en utilisant les données du JWST. Le projet portera sur...
La fonction de masse des trous noirs (BH) dans l'univers local - une mesure fondamentale de l'origine et de la croissance des BH au cours du temps cosmique - reste mal définie pour les masses intermédiaires. L'existence même des trous noirs dans cette gamme de masse est débattue, mais les hôtes probables comprennent les galaxies naines de faible masse, pour lesquelles la fraction d'occupation des trous noirs est un ingrédient important pour les théories concurrentes sur la formation des trous noirs supermassifs (SMBH). Le lancement du JWST permet un recensement systématique des BHs dans les systèmes compacts stellaires (CSSs), car des études similaires ont un coût prohibitif avec les installations actuelles. Nous avons obtenu 41,2 heures de temps GO du cycle 1 du JWST pour utiliser NIRSpec/IFU afin d'obtenir des cinématiques stellaires résolues dans l'espace de 18 CSS soigneusement sélectionnés, dont la masse varie de près de quatre décennies et qui sont situés dans un seul environnement d'amas. Les cubes de données spectrales R~2700 révèleront les empreintes dynamiques de BHs de masses inférieures à celles jamais détectées auparavant, fournissant ainsi de nouvelles informations sur la fraction d'occupation des BHs dans les systèmes de faible masse, et des informations essentielles sur l'origine des CSSs et des SMBHs.
30 000,00 $
24 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
JWST CHARACTERIZATION OF EXTREMELY MASSIVE GALAXIES IN THE EARLY UNIVERSE
22EXPOSIYO
À la suite de l'avis d'offre de participation du JWST ERS et du cycle 1 GO publié le 14 juin 2021, l'ASC offre un financement par le biais d'un accord de subvention à l'université afin qu'elle puisse mener ses recherches en utilisant les données du JWST.
En utilisant les capacités spectroscopiques et d'imagerie sans précédent du JWST, ce projet est une première tentative de mesurer l'âge des populations stellaires, les taux de formation d'étoiles et les formes des galaxies massives les plus anciennement formées. Les capacités à grande longueur d'onde du JWST révèleront la nature des galaxies massives pendant leur période de formation maximale et fourniront des informations essentielles sur la façon dont ces galaxies et leurs trous noirs massifs se forment si rapidement et si tôt.
57 360,00 $
24 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
JWST GO 1568: An Ultra-Sensitive Pencil Beam Search for 10 km Trans-Neptunian Objects
22JWGO1-09
Le volet Recherche du programme offre aux organisations une aide financière qui leur permettra de mener leurs activités
de recherche et développement spatiales dans des secteurs prioritaires. Ce volet appuiera le développement des connaissances et l’innovation dans les domaines ciblés de manière à soutenir et à accroître la capacité du Canada d’utiliser l’espace pour répondre aux besoins et aux priorités du pays dans le futur.
59 991,00 $
24 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Multiplicity Survey of 20 Y Dwarfs with NIRCam Kernel Phase Interferometry
À la suite de l'avis d'offre de participation au JWST ERS et au cycle 1 GO publié le 14 juin 2021, l'ASC finance l'université par le biais d'un accord de subvention afin qu'elle puisse mener ses recherches à l'aide des données du JWST.
Le JWST, avec sa sensibilité inégalée à 5 microns, là où les naines brunes sont les moins faibles, recherchera des compagnons en orbite autour des 20 naines brunes les plus froides et vraisemblablement les moins massives, afin de déterminer à quel rythme ces étoiles se forment avec des compagnons. Ce taux de multiplicité peut fournir des indices importants pour comprendre le processus de formation des étoiles dans son ensemble, des étoiles massives aux étoiles de faible masse.
299 937,00 $
21 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Développement des principes fondamentaux de la technologie de propulsion basée sur des combustibles métalliques fabriqués sur place
L’exploration de la Lune devra s’appuyer sur l’utilisation des ressources in situ (ISRU) de la matière lunaire. Cela est particulièrement vrai pour les propergols, dont le transport depuis la Terre est trop coûteux. Les roches lunaires présentent une source bon marché et abondante de mélanges propulseurs, car le comburant (oxygène) et les carburants (alliages métalliques) peuvent être extraits assez facilement avec les technologies actuelles.
Le projet a pour but de faire progresser la conception d’une technologie de propulsion, basée sur la combustion d'alliages métalliques dérivés de l'ISRU et d'ergols à base d'oxygène liquide. L’objectif principal de l’étude consiste à fournir des paramètres expérimentaux pour la conception d’un moteur de fusée correspondant.
Le Canada profitera de ce projet qui lui donnera un avantage unique pour la mise au point d’une technologie bon marché et pratique pour le transport vers la Lune. Il fournira également des données cruciales pour la mise au point du concept terrestre de poudres métalliques en tant que vecteurs durables d’énergie propre sans carbone.
99 715,00 $
21 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Méthodes avancées de conservation des astromatières : applications aux futures missions de retour d’échantillons de noyaux de comètes et de sols martiens
Des missions vers divers corps planétaires de notre système solaire, tels que les astéroïdes, la Lune, Mars et les comètes, qui prévoient de ramener un échantillon de ces corps, sont en cours, planifiées ou proposées par les principales agences spatiales mondiales. Ces missions d’échantillonnage fourniront du matériel de recherche à des générations de scientifiques pendant les décennies à venir. La conservation est un élément crucial de toute mission d’échantillonnage. La conservation est la préservation minutieuse des échantillons grâce à l’utilisation de matériaux, d’outils et d’enceintes à toutes les étapes après le retour sur Terre. Les types d’objectifs des futures missions nécessitent des méthodes de pointe particulières pour assurer la conservation des échantillons afin d’en prévenir la contamination par les molécules et les conditions présentes à la surface de la Terre.
L’objectif principal de ce projet est de former du personnel hautement qualifié aux méthodes avancées qui seront nécessaires pour conserver les échantillons provenant de futures missions. Le projet sera en charge du traitement des échantillons ramenés par deux missions analogues de retour d’échantillon, et s’appuiera sur les installations à basse température pour la conservation des astromatériaux de l’Université de l’Alberta. La première mission utilisera des matériaux simulant ce qu’on pourrait attendre de la surface d’une comète ou d’un astéroïde riche en carbone, et la seconde comportera des matériaux analogues à ceux qui ont été recueillis par la mission de la NASA Mars 2020 Perseverance Rover.
97 130,00 $
21 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Antenne de radar à synthèse d’ouverture déployable avec plusieurs centres de phase pour surveiller la neige et la glace de mer dans l’Arctique
L’Arctique montre rapidement les effets des changements climatiques mondiaux. La transition d’une épaisse glace de mer pérenne vers la disparition de la glace de l’océan Arctique à intervalle saisonnier entraîne des conséquences majeures pour le développement durable, le transport et les communautés des régions Arctiques. La connaissance de l’état physique et thermodynamique de la glace de mer est donc un élément crucial dans la compréhension des impacts des changements climatiques sur la planète.
Ce projet permettra de mettre au point des antennes déployables de pointe pouvant être utilisées dans des applications de télédétection par satellite dans le but d’améliorer la capacité du Canada à surveiller l’Arctique. Les concepts d’antennes avancés dans ce projet n’ont à ce jour jamais été appliqués dans un contexte spatial, et doivent être développés davantage pour pouvoir être utilisés lors de missions futures. Leur conception est une avancée technologique dans la mesure où le concept permet d’obtenir une capacité d’imagerie satellite équivalente à celle d’un instrument comportant deux antennes alors qu’il n’en utilise qu’une seule. Cela signifie que les satellites de nouvelle génération auront une masse plus faible et seront plus compacts, ce qui aura des impacts importants pour les lancements et les coûts associés au missions futures. Ce projet permettra de former du personnel hautement qualifié en conception d’antennes destinées aux applications spatiales, la fourniture d’une expérience pratique aux étudiants dans le cadre d’un projet lié à l’espace, la construction, la mise à l’essai et la vérification de prototypes d’antennes, l’avancement de l’expertise en matière de conception d’antennes satellites à l’Université du Manitoba et l’acquisition d’une expertise en conception d’une antenne satellite hybride réflecteur-réseau déployable.
Les applications potentielles immédiates de ce projet comprennent les instruments radar à synthèse d’ouverture MicroSat. Le principal résultat tangible attendu de ce nouveau projet autonome est une antenne de radar à synthèse d’ouverture déployable de pointe. Cet investissement suscitera des occasions commerciales, de recherche et d’affaires potentielles, car les concepts issus de ce projet seront communiqués aux communautés scientifiques et industrielles.
97 625,00 $
21 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Cosmologie avec l’expérience radio MIST depuis le site analogue de la station de recherche arctique de l’Université McGill
21FAMCGB15
Les Âges sombres de l’Univers ainsi que l’Aube Cosmique, expressions qui réfèrent respectivement à la période précédant la formation des premières étoiles et à celle de leur apparition, sont encore aujourd’hui presque complètement inexplorés. Selon le paradigme cosmologique actuel, les premières étoiles sont apparues au cours des premiers 100 millions d’années d’existence de l’Univers et les étudier au moyen d’observations optiques ou infrarouges directes n’est pas présumé possible. Par chance, l’Univers primitif était chargé de gaz d’hydrogène neutre, à partir duquel se sont formées les premières étoiles. Les rayons ultraviolets et les rayons X émis par la formation des premières étoiles et galaxies ont laissé une empreinte dans le spectre de l’hydrogène neutre à 21 cm, ce qui apparaît comme un outil d’observation prometteur pour caractériser les premières étoiles et galaxies.
Ce projet consiste à déployer des radiotélescopes construits sur mesure à la très éloignée Station de recherche arctique McGill (MARS), dans le Grand Nord canadien, pour tenter d’observer le faible signal émis par les premières étoiles. L’objet principal de ce projet est d’utiliser ces télescopes comme prototypes pour une future mission spatiale et de les tester à la MARS, qui sera utilisée comme site spatial analogue. Outre la réalisation des mesures du ciel, les autres objectifs de ce projet comprennent la caractérisation du sol et de la topographie à la MARS, ainsi que l'étalonnage précis des instruments radio en laboratoire avant et après les déploiements à la MARS. Les objectifs plus larges comprennent la formation pratique des étudiants dans tous les aspects du projet et la diffusion des résultats lors de congrès et dans des publications scientifiques.
Ce projet permettra de tester pour la première fois le rendement des radiotélescopes sur un site spatial analogue. Les résultats attendus incluent la vérification du rendement des télescopes, l’expérience acquise par l’équipe après avoir fait fonctionner ces instruments sur un site extrêmement éloigné et l’utilisation des mesures du ciel pour mettre à l’épreuve les hypothèses physiques sur les premières étoiles. La formation pratique que recevront les étudiants les aidera à contribuer grandement à l’industrie et au milieu universitaire. Les techniques de mesure qui seront démontrées à la MARS iront au-delà de la technologie de pointe en matière d’ingénierie radio et de géophysique, et ce projet favorisera la participation canadienne à des partenariats internationaux.
100 000,00 $
21 mars 2022
établissement universitaire et institution publique
Recherche de la vie dans le lac glacé Untersee, en Antarctique : analogue du monde souterrain habitable sur Encelade
La répartition de la vie dans l’Univers constitue une question clé en astrobiologie. À l’heure actuelle, il n’existe qu’un seul exemple connu de vie dans l’Univers, lequel se trouve sur Terre. Cependant, il a été prouvé que des environnements propices à la vie ont déjà existé sur Mars, et qu’il pourrait en exister au sein de l’océan souterrain d’Encelade, une lune glacée de Saturne. En conséquence, les agences spatiales du monde ont un grand intérêt à rechercher des signes de vie sur ces planètes, ou à tout le moins à chercher des environnements dont les conditions seraient compatibles avec la vie comme on la connaît.
Un des objectifs de ce projet est d'informer et de permettre des méthodes futures pour la recherche de la vie sur Encelade. En 2005, la mission Cassini a révélé que ce monde océanique glacial renfermait des panaches de gaz contenant du CO2, des composés organiques ainsi que du H2 s’échappant dans l’espace au-dessus de la région polaire sud. Au lac d’Untersee, un lac recouvert de glace en permanence dans l’Antarctique, le profond bassin anoxique où peuvent être observés des processus biochimiques inhabituels peut servir d’environnement spatial analogue, fournissant un modèle pour étudier la composition biochimique du panache d’Encelade et la potentielle habitabilité de son océan souterrain. Ce projet vise à déterminer la source de H2-CO2 dans les eaux anoxiques d’Untersee, responsables d’une grande partie des processus biochimiques qui s’y déroulent, à détecter la présence de potentielles bio-signatures, et à déterminer la concentration et la composition isotopique d’autres éléments géochimiques. Les résultats obtenus serviront à examiner la possibilité d’un monde océanique souterrain habitable sur Encelade. À l’aide d’un véhicule télécommandé capable d’explorer les eaux anaérobiques et aérobiques sous la glace du Lac Untersee, ce projet cartographiera la distribution des tapis microbiens benthiques, caractérisera leurs différentes morphologies et recueillera des échantillons sédimentaires pour en réaliser des analyses en laboratoire additionnelles.
Les objectifs de ce projet sont étroitement liés aux analyses des constituants gazeux des panaches d’Encelade, à celles des composés carbonés tirés des échantillons de panache rapportés sur Terre ou au déploiement d’un pénétrateur dans l’océan souterrain qui permettrait de conduire des expériences in-situ et d’imager un éventuel écosystème. Du personnel hautement qualifié recevra une formation sur les activités liées à l’espace et travaillera avec des co-candidats internationaux ainsi qu’avec des partenaires de l’industrie canadienne où il acquerra une expérience pratique dans les domaines de l’astrobiologie et de la technologie. Les découvertes faites à Untersee permettront de mieux connaître l’environnement et de préparer de futures missions de recherche de preuves de vie sur Encelade.