Subventions et contributions gouvernementales

Le financement reçu sera distribué aux étudiants admissibles pour aider à compenser les coûts élevés de la recherche dans le Nord.

Le financement reçu sera distribué aux étudiants admissibles pour aider à compenser les coûts élevés de la recherche dans le Nord.

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Deux zoonoses bactériennes importantes ont récemment fait leur apparition dans l'Inuit Nunangat : l'érysipèle, une nouvelle cause de mortalité importante chez les boeufs musqués, et la brucella, dont la prévalence s'est accrue chez les caribous et les boeufs musqués. Ensemble, ces maladies posent des risques sérieux pour la survie de ces espèces sauvages, dont dépendent les collectivités. En outre, elles posent un risque de santé publique pour ceux qui manipulent ou consomment des aliments traditionnels. Nous visons à regrouper le savoir de l'Inuit Qaujimajatuqangit (IQ) et des connaissances occidentales pour avoir une meilleure compréhension de ces zoonoses et de la façon dont elles sont induites par le changement climatique, ainsi que pour protéger la santé humaine et renforcer la gestion de la faune.

Le projet Inuksiutit (IFSNu) porte directement sur les questions de souveraineté alimentaire concernant les collectivités de l'Inuit Nunangat. Le IFSNu rassemble des universitaires inuits et non inuits, des chercheurs communautaires, des détenteurs de savoir inuit, des Aînés et des jeunes ayant une expertise dans les domaines suivants : nutrition et aliments traditionnels inuits; santé publique et épidémiologie; anthropologie sociale; Inuit Qaujimajatuqangit; méthodes participatives et autochtones; conservation; arts visuels et arts de la scène inuits. Nous nous occuperons de diverses questions, par exemple : comment les récits sur les aliments autochtones aident-ils à renouveler les liens sociaux avec les ancêtres, à préserver les coutumes des collectivités et à favoriser de saines pratiques alimentaires à l'appui de la santé communautaire?

La diminution de la glace de mer en raison des changements climatiques rend l'océan Arctique plus accessible. Alors que l'industrie du transport joue un rôle essentiel dans l'économie de l'Inuit Nunangat, le transport accru dans l'Arctique pose diverses menaces pour le patrimoine naturel et culturel de la région. La vision du projet proposé est d'établir une base de connaissances sur les risques associés à la croissance du transport maritime dans l'Arctique - plus particulièrement dans l'Inuit Nunangat - induite par les changements climatiques, dans le but de cerner et d'évaluer des stratégies de gestion potentielles à l'appui d'une gestion du transport et d'une gouvernance des océans par les Autochtones.

L'équipe du projet mène une enquête sur les conducteurs et la dynamique des changements dans la région désignée des Inuvialuit; elle se penche sur les interrelations qui existent entre les changements touchant les populations de castors et ceux touchant les lacs, les cours d'eau et les populations de poissons, et étudie les divers effets sur les collectivités inuvialuites et leur bien-être. Nous formerons une équipe multidisciplinaire d'experts pour coproduire des études sur le terrain, des études de télédétection et des entrevues afin de s'occuper de préoccupations fondamentales et de fournir de l'information importante et d'ainsi appuyer la prise de décisions et l'intendance dans l'Inuit Nunangat dans le contexte des changements environnementaux et sociaux actuels.

Les changements environnementaux dans l'Inuit Nunangat menacent la faune et ont des effets potentiels sur la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments, ainsi que sur la santé et le bien-être des Inuits, car ils favorisent la propagation de maladies infectieuses, comme la maladie de Lyme et le virus du Nil occidental. Le but de ce projet est de permettre aux collectivités d'en apprendre plus sur les changements touchant les maladies des espèces sauvages qui sont induits par le climat, ainsi que de les aider à prendre des mesures rapidement à l'égard de ces changements et à trouver des solutions pour se protéger des risques nouveaux. Grâce aux résultats, les collectivités inuites pourront protéger leur santé des maladies transmises par les animaux et continuer de consommer des aliments traditionnels importants sur les plans nutritif et culturel dans le contexte des changements climatiques actuels.

L'équipe du projet explore dans quelle mesure les changements touchant les écosystèmes terrestres et côtiers et les écosystèmes d'eau douce (les processus liés aux côtes et à la glace de mer, l'eau douce, la neige, le dégel du pergélisol et les écosystèmes marins changeants) ont une incidence sur la santé mentale et le bien-être des jeunes inuits. Forte de son expertise en sciences physiques et sociales, notre équipe interdisciplinaire mène cette étude selon une approche de mobilisation communautaire et propose aux membres de la collectivité une structure dirigée par les Inuits et une voie à suivre afin qu'ils puissent évaluer eux-mêmes l'utilisation de ces systèmes. Notre projet est crucial parce que les jeunes inuits sont sous-représentés de façon chronique dans les groupes d'élaboration de la politique climatique.

Les répercussions des changements climatiques sur la qualité de l’eau seront évaluées afin d’aider la ville d’Iqaluit dans la gestion des ressources et la planification urbaine future.