Subventions et contributions gouvernementales

Le projet explore dans quelle mesure les changements touchant les écosystèmes terrestres et côtiers et les écosystèmes d'eau douce (les processus liés aux côtes et à la glace de mer, l'eau douce, la neige, le dégel du pergélisol et les écosystèmes marins changeants) ont une incidence sur la santé mentale et le bien-être des jeunes inuits. Forte de son expertise en sciences physiques et sociales, l'équipe interdisciplinaire mène cette étude selon une approche de mobilisation communautaire et propose aux membres de la collectivité une structure dirigée par les Inuits et une voie à suivre afin qu'ils puissent évaluer eux-mêmes l'utilisation de ces systèmes. Ce projet est crucial parce que les jeunes inuits sont sous-représentés de façon chronique dans les groupes d'élaboration de la politique climatique.

Le Comité national inuit sur la gestion des données (CNIGD) réunit des représentants régionaux et organisationnels inuits afin de fournir des conseils, des recommandations et des perspectives régionales concernant la gestion de l’information et des données. Le CNIGD dirigera la mise en œuvre du secteur prioritaire 4 de la Stratégie nationale inuite sur la recherche (SNIR) – Assurer l’accès, la propriété et le contrôle des Inuits relativement aux données et aux renseignements. Chaque région inuite effectuera une analyse des données pour déterminer la quantité et le type de données détenues, créera une architecture de base de données pour compiler les données en toute sécurité et effectuera une évaluation de la sécurité des technologies de l’information.

Un équipement de réalité virtuelle sera offert dans les cours du programme de technologie environnementale, où il sera utilisé pour la formation en compétences de laboratoire, en sécurité et en entretien. Le programme sera élaboré pendant les mois d’été, et sera disponible et offert en classe à partir du semestre d’automne 2022.

Renforcement des capacités de surveillance des forêts et d’écologie des incendies dans les TNO; intégration d’employés de la division de la gestion des forêts et des incendies du gouvernement des TNO dans les équipes de recherche sur le terrain où de nouvelles parcelles seront établies dans des incendies résiduels ou « zombies ». En Alaska et dans les TNO, les feux persistants représentent en moyenne 0,8 % de la superficie brûlée, mais pendant les années les plus extrêmes, ce chiffre peut atteindre 40 %.

L’Association de chasse, de pêche et de piégeage du Nunavik (Regional Nunavimmi Uumajulirijiit Katujiqatigiinninga) organise un camp de jeunes intergénérationnel pour le partage des connaissances et un projet de recherche sur les bélugas. Les chasseurs et les aînés partageront avec les jeunes leurs connaissances de la région de Marralik-Ungunniavik, de la récolte et de la préparation sécuritaire des aliments. Les bélugas seront observés et échantillonnés à l’aide de méthodes non létales pour réaliser des analyses génétiques et évaluer les stocks.

Élaboration d’un album pour enfants et d’une trousse pour enseignants afin d’aider les enfants canadiens à se familiariser avec l’Arctique et le Nord du Canada, ainsi qu’avec les sciences et technologies polaires, tout en vivant des expériences musicales agréables.

Cette subvention soutient les programmes et les activités éducatifs axés sur les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) à l’Université du Yukon, notamment les cours offerts par la faculté de sciences, le programme de certificat en surveillance environnementale, le cours de formation sur les systèmes énergétiques de la communauté d’Old Crow, l’acquisition d’une unité de formation à la station météorologique et le matériel de formation des pilotes de drone.

Élaboration du rapport d’évaluation du Conseil des académies canadiennes (CAC) sur l’avenir de la recherche sur l’Arctique et le Nord au Canada. Le rapport vise à guider l’établissement des priorités et la prise de décision au sein de la communauté de recherche de l’Arctique et du Nord. Le rapport décrira ce qu’il faut faire pour que le Canada soit un chef de file dans la recherche sur l’Arctique et le Nord, favorise les nouvelles découvertes et respecte les valeurs, les priorités et les connaissances des communautés autochtones et nordiques.

Ikaarvik soutient une plus grande participation et un plus grand leadership des communautés autochtones du Nord dans la recherche et la prise de décision dans l’Arctique. Ce projet permettra de renforcer le leadership et le mentorat des jeunes dans le cadre de la transition d’Ikaarvik vers une société indépendante sans but lucratif basée dans le Nord, dirigée par des habitants autochtones du Nord et ancrée dans les valeurs et les approches autochtones.

L’objectif principal de ce projet est de protéger et de promouvoir des pêcheries soutenues et durables et des écosystèmes océaniques dynamiques à perpétuité. Grâce à l’analyse continue des données de surveillance, le projet vise à atténuer les facteurs de stress environnementaux et humains ayant un impact négatif sur les sites et les espèces aquatiques. Sur la base des données recueillies lors des consultations du projet de restauration des côtes du Nunavut, trois collectivités ont donné la priorité aux activités de surveillance communautaire, assurant ainsi une gestion efficace des zones côtières et la recherche d’espèces d’importance locale et culturelle, soient les Sanikiluaq (échinodermes), Taloyoak (corégones) et Kugaaruk (ombles chevaliers).