Subventions et contributions gouvernementales

Ce projet permettra de consigner par écrit les connaissances traditionnelles des aînés de l’ensemble des collectivités inuites de Kitikmeot sur le caribou, de former les chasseurs à consigner leurs observations sur le terrain, de concevoir des outils de mobilisation destinés à appuyer la surveillance continue du caribou une fois le projet terminé, et d’élaborer un plan en vue d’assurer la durabilité des activités de surveillance dirigées par les OCT dans la région de Kitikmeot. Les données issues de cette initiative seront présentées dans un large éventail de formats et synchronisées avec le système actuel de gestion de l’information numérique sur les connaissances traditionnelles des Inuits et la cartographie du Conseil régional de gestion des ressources fauniques du Kitikmeot. Les outils de mobilisation élaborés renforceront l’engagement au sein des collectivités de la région et entre elles, et appuieront la surveillance et l’intendance de la faune (caribou et autres) pour les générations à venir.

Ces travaux permettront d’achever l’intégration des données du projet Inuit Land Use and Occupancy Project (ILUOP) dans la base de données SIG du projet sur les savoirs traditionnels Naonaiyaotit (NTKP), et de rendre ces informations accessibles à l’Association inuite de Kitikmeot, aux communautés de Kitikmeot et à tous les Inuits en vue de l’aménagement du territoire et d’autres tâches décisionnelles. Les centres du NTKP seront établis au sein des cinq collectivités concernées et reliés entre eux, ce qui permettra une prise de décisions communes et unifiées, fondées sur le savoir inuit.

Ce projet vise à étudier la santé des poissons et de la qualité de l’eau dans certains sites d’intérêt communautaire grâce à la collecte de descriptions issues des connaissances traditionnelles des Inuits et de la science occidentale sur la qualité de l’eau et la santé des poissons. Les travaux proposés et l'ensemble du programme Inuu’tuti visent à caractériser et à surveiller les effets cumulatifs des changements climatiques, du relèvement post-glaciaire, de l’exploitation minière et de la croissance démographique sur l’environnement aquatique. Les résultats du projet constitueront un ensemble de données de base que les décideurs communautaires et régionaux pourront utiliser pour évaluer les effets cumulatifs, orienter les décisions relatives aux projets et déterminer les mesures d’atténuation et les réponses adaptatives appropriées.

Ce projet de mise en commun du savoir se déroulera dans les collectivités de Happy Valley-Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador), d’Inukjuak (Québec) et d’Iqaluit (Nunavut) et fera un usage intensif de Zoom dans le but de parvenir à une compréhension commune des ours polaires parmi les Inuits de différentes parties de la région est de l’Arctique. Les activités de mobilisation du savoir comprendront : 1) une synthèse du savoir traditionnel des trois régions inuites; 2) du matériel et des activités de communication pour informer le public des nouveaux résultats issus de l’ensemble des disciplines de la recherche scientifique sur les habitats de l’ours polaire, son abondance et les menaces auxquelles il est confronté; 3) une conférence virtuelle sur l’ours polaire; et 4) l’élaboration de recommandations stratégiques par un groupe de travail transdisciplinaire de détenteurs du savoir. Le projet permettra d’acquérir une meilleure compréhension de l’ours polaire, de prendre des décisions judicieuses le concernant, et de veiller à son utilisation durable pour les futures générations.

Les connaissances traditionnelles et la science seront utilisées pour mieux comprendre la santé du carbiou et du bœuf musqué dans l’ensemble du Nunavut. Les changements climatiques et les maladies émergentes sont les principaux facteurs de préoccupation.

Les connaissances traditionnelles des Inuits sont utilisées pour cerner les lacunes en matière de connaissances dans les activités liées aux aliments traditionnels dans plusieurs collectivités de l’île de Baffin, au Nunavut. Les liens avec la culture et la formation des jeunes favoriseront la durabilité et la prise de décision.

Cette étude s’appuiera sur la formation dispensée par le Programme communautaire de surveillance aquatique du Nunavut pour intégrer l’utilisation de dispositifs de technologie satellite inReach et d’une « application d’évaluation des pêches » spécialement conçue pour faciliter la surveillance et l’évaluation des pêches de subsistance et commerciales ainsi que l'établissement de rapports à ce sujet. Ces informations seront automatiquement téléchargées dans un atlas des pêches du Nunavut, accessible par navigateur Web. Le projet vise à renforcer les capacités locales en matière de biosurveillance, d’intendance et de gestion des données, afin de permettre une participation accrue à la cogestion et une meilleure préparation aux impacts des changements climatiques sur la disponibilité de la nourriture, la migration de la faune et les récoltes durables.

La dynamique des populations de grizzlis dans la région de Kitikmeot, au Nunavut, sera évaluée, ainsi que son lien avec les aires de mise bas des caribous.

Les collectivités de la région de Kitikmeot Est étudient la sécurité des aliments prélevés dans la nature dans le contexte des changements qui touchent le climat et les modèles de glace de mer. Les mammifères marins et le caribou sont des sources de nourriture prioritaires et revêtent une importance culturelle.

Hilap Aulaaniit Qanuq Atayut (Le monde et ses liens) est une approche inuite de la production de connaissances environnementales qui combine les ressources, l’expertise et la passion de quatre collectivités parlant l’inuinnaqtun, soient Cambridge Bay, Kugluktuk, Gjoa Haven et Uluhaktok, en vue de l’élaboration et de l’application d’un lexique environnemental en langue inuinnaqtun. Ce projet réunira les derniers experts linguistiques de l’inuinnaqtun qui seront chargés de consigner par écrit les connaissances détaillées des Inuinnaits sur le monde naturel, tout en tenant compte du fait que l’inuinnaqtun – qui constitue le fondement de la culture inuinnaite – est couramment parlé par moins de 600 personnes. La Pitquhirnikkut Ilihautiniq/Kitikmeot Heritage Society (PIKHS) s’appuiera sur un partenariat existant de linguistes et de chercheurs inuinnaits pour planifier, coordonner, exécuter et évaluer une approche culturellement intégrée à la documentation des connaissances environnementales en inuinnaqtun.