Subventions et contributions gouvernementales

L’objet du projet proposé est d’étudier la possibilité de créer un outil intégrant modélisation numérique et télédétection pour la détection, la mesure et la modélisation du devenir de particules plastiques et en particulier de microparticules (d’un diamètre inférieur à 5 mm) dans le milieu aquatique.

L’objectif de ce projet de recherche est de caractériser une nouvelle voie d’interaction, basée sur les micro-ARN, entre les plantes et leur microbiome. Un mécanisme d’interaction entre les bactéries et leur hôte végétal, basé sur les micro-ARN, pourrait être exploité pour des applications pratiques dans les domaines de la pollution des sols, la production céréalière et le réchauffement planétaire.

L’amélioration des rendements est un aspect crucial de la productivité agricole. Ce projet consiste à mettre au point des technologies novatrices applicables de manière large à diverses cultures. Les voies de transmission jouant des rôles importants pour les caractères liés aux performances, dans le cadre de ce projet, nous étudierons les fonctions de signalisation régulées par TOR afin d’établir des cibles génétiques associées à de tels traits avec de possibles applications pour les cultures.

Ce projet se concentrera sur le développement de caractères spécifiques aux graines de lentilles et à leur enveloppe grâce au contrôle de l’expression de gènes cruciaux en utilisant 1) des mutations génétiques induites par l’EMS et 2) des outils de modification du génome basés sur la technique CRISPR-Cas9. Ces travaux devraient permettre de créer divers allèles nouveaux dotés de séquences cisrégulatrices afin de répondre au besoin d’améliorer la qualité des lentilles et de soutenir l’industrie canadienne de la lentille.

Chez le blé, la brûlure de l’épi causée par la production de mycotoxines fongiques par le Fusarium entraîne une baisse du rendement et de la qualité. Les vers de farine (larves du ténébrion) peuvent se développer normalement en se nourrissant de blé contaminé par des mycotoxines et être par la suite utilisés comme aliments riches en protéines pour volaille. Ce projet vise à caractériser cette nouvelle voie de détoxication utilisant le vers de farine et à trouver des applications utiles.

Chez le cannabis, des structures spécialisées sur les fleurs produisent des produits uniques qui présentent des propriétés médicinales importantes. Ce projet consiste à étudier les caractéristiques physiques et chimiques de ces structures en surface par l’application de techniques d’imagerie en 3D et d’un rayonnement synchrotron afin de révéler comment la vaste gamme de produits médicinaux est séquestrée sur les fleurs de cannabis.

Les mouvements incontrôlés des plateformes marines provoqués par le décollement des tourbillons peuvent avoir une incidence sur les performances et la sécurité des opérations. L’objectif de ce projet est d’effectuer des simulations pour valider les principes physiques mis en jeu et évaluer si des bulles d’air peuvent être efficacement utilisées pour contrôler ces mouvements en milieu marin.

Le « bioraffinage » est une nouvelle avenue possible pour l’industrie pétrochimique. La valorisation de la lignine est un élément clé de sa viabilité. La décomposition des polymères de lignine en sous-unités aromatiques pour la production de produits chimiques et de combustibles à valeur ajoutée nécessite de nouveaux enzymes offrant des activités sélectives dans le cadre d’un procédé biocatalytique écologique et doux. Le criblage à haut débit facilite la découverte rapide de nouvelles enzymes ligninolytiques.

Le projet « Interférométrie photothermique à deux canaux : réduire les impacts du carbone noir sur le climat » consistera à construire un nouvel instrument pour mesurer l’absorption de la lumière par les aérosols, ces mesures étant essentielles pour la climatologie et la santé publique. Cet instrument, le premier de ce type, soutiendra les efforts du Canada axés sur la réduction de ses émissions et ses programmes de mesure dans l’Arctique.

Il a été démontré que l’ammoniac pouvait être synthétisé de manière électrochimique à température et pression ambiantes à partir d’eau et d’air. Le rendement de la réaction est cependant trop faible. Ce projet vise à surmonter la difficulté que présente la mise au point d’un catalyseur qui favorise la production d’ammoniac aux dépens de l’émission d’hydrogène.