Subventions et contributions gouvernementales

Janvier 2019 – Les Palestiniens sont aux prises avec une crise humanitaire qui perdure, et on estime qu’en Cisjordanie et à Gaza environ un Palestinien sur deux a besoin d’une forme quelconque d’aide humanitaire. Pour les Palestiniens vulnérables, cette crise a notamment pour effet de limiter leur accès à l’eau potable et à des installations sanitaires, de les maintenir dans une situation d’insécurité alimentaire et financière et de les exposer à des risques de violence sexuelle et fondée sur le genre.

Avec l’appui d’Affaires mondiales Canada, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) contribue à soutenir la plateforme de coordination du secteur de la sécurité alimentaire pour assurer une coordination efficace des interventions menées dans ce domaine par des organismes nationaux et internationaux en Cisjordanie et à Gaza. Les activités du projet comprennent ce qui suit : 1) faire participer les intervenants de la sécurité alimentaire à l’échange de renseignements sur la planification, les priorités et les constatations, ainsi qu’à l’évaluation des lacunes et des domaines où les activités se chevauchent; 2) renforcer la capacité des organisations actives dans le secteur de la sécurité alimentaire de réaliser des programmes adaptés au genre en leur fournissant de la formation, des conseils techniques et des analyses sur les enjeux liés au genre en matière de sécurité alimentaire; 3) contribuer à la coordination intersectorielle en cernant les besoins et les modalités d’intervention qui pourraient nécessiter une harmonisation des interventions entre les groupes; 4) déployer l’exercice d’évaluation de la résilience dans le cadre du Plan d’intervention humanitaire pour la Cisjordanie et Gaza de 2020.

Ce projet vise à répondre à la nécessité de déployer, par le gouvernement de l’Irak, un effort prioritaire et coordonné pour améliorer sa gestion des risques d’explosion. Le projet aide à renforcer les capacités institutionnelles pour appuyer les activités de gestion des risques d’explosion à long terme du gouvernement de l’Irak afin de servir de manière efficace, inclusive et durable les collectivités touchées par les mines. Les activités du projet comprennent notamment : (1) l’établissement d’un système de rapports des risques d’explosion rationalisé et tenant compte de l’égalité entre les sexes; (2) la conduite d’évaluations organisationnelles des institutions gouvernementales de l’Irak concernées; (3) la prestation de séances de formation sur le leadership et sur les compétences en matière de coordination aux intervenants du gouvernement de l’Irak; (4) l’embauche de spécialistes de l’égalité entre les sexes pour fournir des séances de formation aux institutions gouvernementales de l’Irak concernées sur l’intégration de l’égalité entre les sexes; et (5) la prestation d’un soutien technique pour la réforme des politiques et des systèmes.

P007431001: Mars 2019 - La crise du Yémen est actuellement la plus grave au monde, avec 24,1 millions de personnes nécessitant une aide humanitaire, dont 14,3 millions d’une aide immédiate vitale. Le conflit et l’effondrement de l’économie ont poussé près de 10 millions de personnes au bord de la famine et, au total, 4,3 millions de personnes ont été déplacées au cours des quatre dernières années. Le Yémen est également confronté à l’une des pires épidémies de choléra de l’histoire, ainsi qu’à une éclosion de diphtérie, dont l’ampleur est aggravée par l’état désastreux de l’infrastructure de distribution de l’eau, d’assainissement et d’hygiène, et des services de santé. Près de la moitié des établissements de santé ont été détruits ou fonctionnent partiellement, les stocks de fournitures médicales sont bas, et de nombreux professionnels de la santé travaillent gratuitement ou touchent des salaires considérablement réduits. Les femmes et les filles sont touchées de façon disproportionnée par le manque d’accès aux services essentiels et elles courent un risque accru de violence sexuelle et fondée sur le genre en raison de la crise.

Grâce au soutien d’AMC, Aide à l’enfance Canada fournit une aide d’urgence en matière d’eau, d’assainissement, d’hygiène, de santé et de nutrition à jusqu’à 156 957 personnes touchées par le conflit à Ta’izz, l’un des gouvernorats les plus touchés au Yémen, situé en première ligne du conflit. Le projet comprend les activités suivantes : 1) la réhabilitation des installations d’eau et d’assainissement; 2) le dépistage et le traitement des cas de malnutrition aiguë; 3) la prestation de services de santé sexuelle et reproductive; et 4) l’offre de médicaments essentiels.

P007431002: Mars 2019 - La crise du Yémen est actuellement la plus grave au monde, avec 24,1 millions de personnes nécessitant une aide humanitaire, dont 14,3 millions d’une aide immédiate vitale. Le conflit et l’effondrement de l’économie ont poussé près de 10 millions de personnes au bord de la famine et, au total, 4,3 millions de personnes ont été déplacées au cours des quatre dernières années. Le Yémen est également confronté à l’une des pires épidémies de choléra de l’histoire, ainsi qu’à une éclosion de diphtérie, dont l’ampleur est aggravée par l’état désastreux de l’infrastructure de distribution de l’eau, d’assainissement et d’hygiène, et des services de santé. Près de la moitié des établissements de santé ont été détruits ou fonctionnent partiellement, les stocks de fournitures médicales sont bas, et de nombreux professionnels de la santé travaillent gratuitement ou touchent des salaires considérablement réduits. Les femmes et les filles sont touchées de façon disproportionnée par le manque d’accès aux services essentiels et elles courent un risque accru de violence sexuelle et fondée sur le genre en raison de la crise.

Grâce au soutien d’AMC, Aide à l’enfance Canada fournit une aide d’urgence en matière d’eau, d’assainissement, d’hygiène, de santé et de nutrition à jusqu’à 156 957 personnes touchées par le conflit à Ta’izz, l’un des gouvernorats les plus touchés au Yémen, situé en première ligne du conflit. Le projet comprend les activités suivantes : 1) la réhabilitation des installations d’eau et d’assainissement; 2) le dépistage et le traitement des cas de malnutrition aiguë; 3) la prestation de services de santé sexuelle et reproductive; et 4) l’offre de médicaments essentiels.

Le projet vise à améliorer la qualité de l'éducation des enfants, en particulier des filles, inscrits dans les écoles primaires de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en Cisjordanie et à Gaza. Les activités du projet comprennent: 1) former les enseignants du primaire à des méthodes d'enseignement axées sur le jeu et tenant compte des sexospécificités; 2) former les conseillers scolaires et les professeurs d'éducation physique à des méthodes fondées sur le jeu pour dispenser un soutien psychosocial et des activités de préparation à la vie quotidienne / leadership; 3) former les directeurs d'écoles et les responsables de l'éducation à l'égalité des genres, aux politiques et aux principes de protection de l'enfance, aux services aux élèves et à leurs familles victimes d'abus; 4) réhabiliter les installations scolaires pour qu'elles tiennent davantage compte des sexospécificités. La principale population bénéficiaire de ce projet est constituée de 1 230 000 filles et garçons réfugiés qui fréquentent les 370 écoles de l'UNRWA en Cisjordanie et à Gaza.

Paiements aux organisations non gouvernementales canadiennes pour l'aide au développement

Paiements aux organisations non gouvernementales canadiennes pour l'aide au développement

Ce projet a pour but d’améliorer de façon globale la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) des femmes et des adolescentes au Salvador, au Guatemala, au Nicaragua, au Nigéria et en Zambie. Il vise aussi à renforcer le soutien social et politique à l’égard de la fourniture de services d’avortement et de contraception de haute qualité, sécuritaires et légaux aux femmes et aux adolescentes, et à améliorer l’accès à ces services. Les activités prévues comprennent: 1) offrir une formation et du soutien aux journalistes pour favoriser l’objectivité de la couverture médiatique et des reportages au sujet de la SDSR; 2) offrir une formation aux agents d’application de la loi pour améliorer leur compréhension de la SDSR, des avortements pratiqués dans des conditions dangereuses et des lois sur l’avortement, ainsi que favoriser des changements d’attitudes à l’égard de ces sujets chez les agents; 3) en partenariat avec la société civile, organiser des formations communautaires sur la SDSR destinées à des groupes de premier plan, dont des chefs de groupes religieux, des groupes de femmes et des groupes de jeunes; 4) offrir du soutien et des fournitures à des établissements de santé pour accroître la disponibilité d’une gamme complète de services de contraception et d’avortements sécuritaires et légaux.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) travaille avec divers pays et partenaires pour prévenir les dangers qui sont à l’origine de situations d’urgence en matière de santé, y compris les désastres, les éclosions de maladies et les conflits, s’y préparer, intervenir quand ils se produisent et favoriser le rétablissement par la suite. Lors d’urgences sanitaires, l’OMS dirige et coordonne également l’intervention sanitaire internationale pour contenir les éclosions de maladies et mettre en place des mesures efficaces de secours et de rétablissement pour les populations touchées.

Avec le soutien d’AMC et d’autres donateurs, les opérations d’urgence de l’OMS visent à évaluer rapidement la menace d’éclosions de maladies infectieuses et à mettre en œuvre des mesures d’urgence pour prévenir et réduire la morbidité et la mortalité imputables à de telles éclosions et prévenir leur aggravation. Les activités du projet comprennent 1) le déploiement d’experts qui évalueront rapidement la menace d’éclosion, 2) la distribution de médicaments, de fournitures et d’équipement essentiels, 3) la formation de personnel sanitaire, 4) la coordination et la mise en œuvre de campagnes de vaccination et 5) le renforcement de la coordination dans le secteur de la santé et des systèmes d’information sanitaire.

Mars 2019 - Plus de 3,3 millions de personnes ont fui le Venezuela depuis 2015, dont plusieurs résident actuellement dans des pays voisins tels que la Colombie, l'Équateur et le Pérou. En plus d’accueillir plus d’un million de Vénézuéliens, la Colombie continue de souffrir des effets de la violence et des conflits armés qui sévissent depuis longtemps entre groupes armés et gangs criminels. Les personnes affectées par les crises, y compris les communautés hôtes, ont besoin de soins de santé de base, d'assistance alimentaire et nutritionnelle, de services de protection, d'abris et d’eau potable.

Avec l’appui d’Affaires mondiales Canada, Médecins du Monde contribue à améliorer l’état de santé d’au plus 37 300 personnes affectées par la crise vénézuélienne dans le département de Nariño en Colombie. Les activités du projet comprennent : 1) fournir des services de santé sexuelle et reproductive à environ 2 000 femmes et adolescentes vulnérables; 2) offrir des consultations médicales et de santé mentale et psychosociale à environ 5 000 personnes affectées par la crise; 3) former le personnel de santé sur la prise en charge sanitaire de la population migrante; 4) former des organisations communautaires et des associations vénézuéliennes sur le droit à la santé, l’égalité des genres, la prévention de la violence et de l’exploitation sexuelle.

Ce projet appuie le gouvernement de la Dominique à développer un plan de résilience et de redressement climatique amélioré, stratégique, sensible au genre et inclusif, qui vise à guider le renforcement de la résilience et la reconstruction de la Dominique. Le projet appuie également les consultations régionales, nationales et locales pour s'assurer que les voix des femmes et des filles, et des groupes vulnérables sont entendues et que leurs besoins sont pris en compte dans le plan de résilience et de redressement climatique.