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10 dossiers trouvés similaries à Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada : Document technique – l'uranium
Ce document technique passe en revue et évalue tous les risques connus pour la santé qui sont associés à la présence d'uranium naturel dans l'eau potable.
Informez-vous sur les effets sur la santé de l'uranium et comment réduire votre exposition s'il y en a en concentration élevée dans votre eau potable.
Cet ensemble de données contient les rejets totaux annuels de radionucléides rejetés par les évacuations directes (c'est-à-dire les rejets dans l'eau) dans l'environnement par les mines et usines de concentration d'uranium au Canada.
Notez qu'il n'y a pas d'émission de cheminée pour les mines et usines de concentration d'uranium.
L’uranium est un élément que l’on retrouve communément dans la croûte terrestre, les sols et les océans. Les ressources en uranium proviennent de gîtes naturels qui peuvent contenir des concentrations suffisantes d’uranium afin de soutenir des travaux d’exploitation minière. Le Canada possède environ 8 % des ressources mondiales en uranium non exploitées, mais on y effectue environ 25 % de la production primaire, à l’échelle mondiale. Les mines d’uranium au Canada se trouvent dans le bassin d’Athabasca au nord de la Saskatchewan, dont la teneur de minerai peut aller jusqu’à 21 % d’uranium métallique, ce qui dépasse largement les quantités retrouvées dans tous les autres gîtes au monde.
Les titulaires de permis nucléaires opèrent au travers le Canada. Les opérations comprennent les mines et usines de concentration d'uranium, les installations de traitement de l'uranium, les centrales nucléaires, les réacteurs de recherche, les accélérateurs de particules et les installations de traitement des substances nucléaires. Tous ces installations sont autorisées par la CCSN et sont assujetties à une surveillance réglementaire stricte pour assurer la sécurité du public et de l'environnement.
Le 1,4-dioxane est une substance chimique synthétique dont aucune source naturelle n’a été décelée dans l’environnement. Il est produit au Canada et importé d’autres pays, principalement pour être utilisé comme solvant commercial et industriel. Il peut aussi être présent sous forme de contaminant dans les cosmétiques, les additifs alimentaires, les matériaux d’emballage alimentaire ou dans les cultures vivrières traitées avec des pesticides contenant du 1,4-dioxane. Son rejet dans l’environnement est principalement dû aux pratiques d’élimination des déchets chimiques, aux fuites des sites d’enfouissement ou au rejet d’eaux usées.
Les données présentées dans la série des cartes de radioactivité à l'échelle nationale au Canada (Buckle et al., 2014) représentent la concentration mesurée en surface pour trois radioéléments présents de façon naturelle: potassium (K, %), équivalent uranium (éU, ppm) et équivalent thorium (éTh, ppm); ainsi que cinq quantités dérivées: le taux d'absorption naturel des rayons gamma dans l'air (NADR, nGy/h) calculé d'après une combinaison linéaire de potassium, d'équivalent uranium et d'équivalent thorium ; les rapports éU/éTh, éU/K, et éTh/K; et la carte ternaire qui illustre la covariation des trois éléments mesurés au moyen d'une échelle de couleurs (Broome et al., 1987). Cette compilation a été produite au moyen de données géoréférencées acquises au cours de plus de 370 levés radiométriques aéroportés effectués ou supervisés par la Commission géologique du Canada entre 1969 et 2011. Les données ont été calibrées et acquises selon les normes en vigueur au moment de chaque levé (voir Darnley et al., 1975 et IAEA, 1991). La plupart de ces données ont été acquises au moyen de détecteurs à cristal contenant 50 L d'iodure de sodium (NaI) à bord d'aéronef en maintenant une garde au sol nominale de 120 m, mais l'espacement entre les lignes des levés varie de 5000 m à 200 m selon le levé.
Il n'est pas jugé nécessaire d'établir une concentration maximale acceptable pour les chloramines dans l'eau potable, compte tenu de la faible toxicité de la monochloramine aux concentrations présentes dans l'eau potable. Les mesures prises pour limiter la concentration des chloramines ou de leurs sous-produits dans l'eau potable ne devraient pas compromettre l'efficacité de la désinfection.
On estime qu'il n'est pas nécessaire d'établir une recommandation pour le chlore dans l'eau potable compte tenu de sa faible toxicité aux concentrations décelées dans l'eau potable traitée. Toute mesure prise pour réduire la concentration de chlore ou de ses sous-produits dans l'eau potable ne doit pas compromettre l'efficacité de la désinfection.
L'arsenic est un élément naturel très répandu dans la croûte terrestre. On le trouve fréquemment à l'état naturel dans les eaux souterraines, par l'érosion et le vieillissement climatique des sols, des minéraux et des minerais. Dans les secteurs commercial et industriel, les composés de l'arsenic entrent dans la fabrication d'une multitude de produits et peuvent contaminer les sources d'eau potable de façon directe par le biais des effluents industriels, et de façon indirecte par des dépôts atmosphériques. Ce document technique examine les risques pour la santé associés à la présence d'arsenic dans l'eau potable, particulièrement sous ses formes inorganiques.