Portail du gouvernement ouvert
Des changements importants ont été apportés récemment à l’outil de recherche des données ouvertes. Vous pouvez maintenant effectuer vos recherches à partir de cette adresse : rechercher.ouvert.canada.ca/donneesouvertes/. N’oubliez pas de mettre à jour vos favoris.
10 dossiers trouvés similaries à Impact de la prédation aviaire sur la tordeuse des bourgeons de l'épinette
Chaque année, depuis 1967, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) procède par voie aérienne à un relevé des dommages causés par les principaux insectes et maladies qui s’attaquent aux arbres. La présente fiche porte exclusivement sur les données concernant les dommages causés par la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE). Le relevé aérien est effectué dans des secteurs préalablement déterminés en fonction des dommages de l’année précédente et des résultats des inventaires de prédiction des populations de cet insecte.
Nous avons mesuré la surface et le poids foliaire, ainsi que le nombre de bourgeons sur des sapins baumiers et des épinettes blanches jeunes ainsi que matures. Ces mesures permettent le calcul de la quantité totale de feuillage par arbre et par unité de surface de terrain forestier. Ces estimés peuvent servir à déterminer le nombre absolu d'insectes se nourrissant sur les arbres, nombre qui revêt un grande importance dans la compréhention des patrons et des fluctuations d'abondance des populations. Nous avons également découvert que la tordeuse des bourgeons de l'épinette se loge de préférence dans des bourgeons regroupés plutôt qu'isolés.
Cet ensemble de données est associé à l'article rédigé par Louis De Grandpré et collaborateurs intitulé «Defoliation-induced changes in foliage quality may trigger broad-scale insect outbreaks» qui a été accepté pour publication dans la revue Communications Biology. Les auteurs ont démontré une association entre la progression d'une épidémie de tordeuse des bourgeons de l'épinette et l'augmentation des éléments nutritifs et de leur disponibilité ainsi qu'une qualité foliaire accrue chez les arbres hôtes ayant survécu.
Afin de ralentir la propagation de le longicorne brun de l'épinette à de nouvelles régions, l'Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a recours à des mesures visant à limiter le mouvement des matières potentiellement infestées. Le ralentissement de la propagation du longicorne brun de l'épinette l'environnement et les ressources forestières du Canada, ainsi qu'à maintenir l'accès aux marchés internationaux pour l'industrie forestière et les pépinières dans les régions non réglementées de l'Ontario, du Québec et du reste du Canada.
Cet ensemble de données est associé à l'article de Marine Pacé, Nicole J. Fenton, David Paré et Yves Bergeron intitulé "Differential effects of feather and Sphagnum spp. mosses on black spruce germination and growth". Il comprend des relevés de germination de l'épinette noire en serre, des données de croissance de plantules (0 à 6 mois) en serre, ainsi que des données de croissance de jeunes plants (2-3 ans) en serre et sur le terrain (49°44’N, 79°17’O). Les graines, plantules et plants d'épinette noire ont été soumis à différents traitements: 3 types de couvert au sol (sol nu, mousses hypnacées, sphaignes), différents niveaux de fertilisation, et différents niveaux d'ombrage au-dessus de la strate muscinale.
Cet ensemble de données est associé à l’article de Marine Pacé, David Paré, Nicole Fenton et Yves Bergeron intitulé “Effect of lichen, Sphagnum spp. and feather moss leachates on jack pine and black spruce growth”. Il comprend des relevés de croissance du pin gris et de l’épinette noire en serre à différents stades de développement (plantules de 0 à 6 mois et jeunes plants de 2 ans). Les plantules et jeunes plants ont été soumis à différents types de lessivats : les pins gris ont été soumis à des lessivats témoins (sol nu), des lessivats de mousses hypnacées et de lichens ; les épinettes noires ont été soumises à des lessivats témoins (sol nu), des lessivats de mousses hypnacées et de sphaignes.
Les écosystèmes forestiers constituent une composante vitale de la réserve de parc national Nahanni et couvrent environ 80 % de la superficie du parc. L’état de la végétation forestière est déterminé par un groupe hétérogène de trois sous-mesures : 1) variation des taux de croissance des peuplements matures d’épinettes; 2) variation des taux de mortalité de peuplements matures d’épinettes; 3) variation de la composition des plantes vasculaires du sous‑étage. Les mesures mettent l’accent sur les peuplements dominés par les épinettes blanches et les épinettes noires dans la vallée fluviale. Les données sont recueillies dans des parcelles permanentes par des techniciens de terrain une fois tous les dix ans.
Parcs Canada surveille les changements survenus dans la structure des forêts d’épinettes du parc national et de la réserve de parc national Kluane à la suite d’une infestation de dendroctones de l’épinette qui a débuté en 1994. Il faut à tout prix comprendre le mode de développement des peuplements au lendemain de cet épisode pour pouvoir évaluer la résilience de la forêt face à une perturbation d’une gravité sans précédent à l’échelle du paysage. L’acquisition de ce savoir facilitera également la surveillance des impacts de l’infestation sur l’habitat faunique ainsi que des effets des coupes de récupération à l’extérieur du parc sur le développement de la forêt. L’échantillonnage a lieu tous les cinq ans dans 50 parcelles permanentes choisies aléatoirement à l’intérieur de forêts matures dominées par l’épinette blanche.
Le programme de surveillance des oiseaux chanteurs vivant dans les forêts matures a été lancé en 2014. Les oiseaux chanteurs vivant dans les forêts matures sont prioritaires en matière de surveillance parce qu’ils peuvent être vulnérables à la perturbation de l’habitat et que leurs habitats sont, en général, moins communs et qu’ils sont difficiles à restaurer lorsqu’ils ont été perturbés. Ce programme amélioré a recours à un plan d’échantillonnage stratifié de relevés par dénombrement ponctuel pour améliorer la surveillance d’oiseaux chanteurs plus rares qui sont préoccupants du point de vue de la conservation. Ces données serviront aussi à valider des modèles qui prévoient les changements des populations d’oiseaux en réaction aux activités liées aux sables bitumineux et à peaufiner le concept de surveillance des oiseaux.
La plupart des oiseaux chanteurs du parc national et de la réserve de parc national Kluane parcourent des distances moyennes pendant leur migration et pourraient être menacés par la dégradation de l’habitat le long de leurs voies migratoires. Ces oiseaux peuvent également servir à indiquer si les composantes essentielles de l’habitat se sont régénérées dans les forêts du parc et de la réserve de parc après l’importante infestation de dendroctones de l’épinette à la fin des années 1990. Les points d’écoute des oiseaux chanteurs se fait deux fois l’an en juin dans une forêt dominée par l’épinette blanche, suivant le protocole de la stratégie de surveillance des oiseaux terrestres de l’Alaska. Les espèces sont identifiées, et les dénombrements se font au son et à la vue.