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10 dossiers trouvés similaries à Oiseaux forestiers - Bruce Peninsula
Des données sont recueillies à l’aide de dispositifs d’enregistrement automatique qui sont préprogrammés et installés dans les écosystèmes forestiers. Les appareils sont programmés pour capter le chant des oiseaux le matin, de mai à août, et les enregistrements ultérieurs sont analysés par Études d’Oiseaux Canada. L’abondance des oiseaux forestiers dans diverses guildes communautaires est comparée aux autres types de forêts analogues dans l’ensemble de l’Ontario et surveillée à l’aide du protocole de surveillance des oiseaux forestiers.
Neuf enregistreurs acoustiques sont déployés pour recueillir des données sur les oiseaux chanteurs, notamment pour surveiller les espèces d’oiseaux boréaux dans les forêts mixtes, durant le pic de la saison de reproduction (du 24 mai au 10 juillet). Les enregistreurs acoustiques servent à recueillir des données le matin (30 minutes avant le lever du soleil, durant quatre heures) et le soir (30 minutes avant le coucher du soleil, durant une heure et demie). Durant chaque période d’échantillonnage (c.-à-d. matin et soir), chaque enregistreur acoustique recueille des données toutes les 30 minutes, durant 10 minutes.
Le parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne surveille les oiseaux forestiers à l’aide du dénombrement ponctuel sur l’île Beausoleil; cette mesure est axée sur l’abondance de cinq espèces fréquentes d’oiseaux chanteurs et sur la diversité globale.
Les oiseaux forestiers sont des indicateurs de l’état des habitats dans les écosystèmes forestiers ou de tourbières, car ces espèces démontrent un haut niveau de spécialisation parmi diverses niches écologiques et sont extrêmement sensibles aux processus naturels. En conséquence, ces communautés peuvent réagir rapidement à une large gamme de changements environnementaux ou de succession à plusieurs échelles spatiales. Le programme de surveillance des oiseaux forestiers au parc national Kouchibouguac vise à détecter les changements dans la présence de 20 espèces aviaires indicatrices sélectionnées pour certains types d'habitats spécifiques: forêt de conifères à canopée fermée, forêt de conifères à canopée ouverte, forêt de feuillus, forêt mixte à canopée fermée, forêt mixte à canopée ouverte, tourbière fermée, et tourbière ouverte. Les méthodes pour cette mesure impliquent la surveillance sur un cycle de 5 ans de 119 stations d’écoute en été à partir de la mi-mai jusqu’au début août pendant les premières heures du matin pour correspondre à une augmentation de l'activité des oiseaux.
Les castors ont autrefois disparu de la péninsule Bruce, mais ont recolonisé la région après deux siècles d’absence, ce qui a produit des changements importants dans le paysage du parc. Le parc national de la Péninsule Bruce surveille activement les huttes de castor en dénombrant les caches de nourriture durant des relevés en hélicoptère à l’automne, juste avant le gel.
Les oiseaux sont une composante importante de la biodiversité des forêts boréales. Les populations d'oiseaux peuvent être une mesure utile de la santé de la forêt. La surveillance des oiseaux forestiers d’hiver combine un dénombrement ponctuel passif et des enregistrements de cris des mésange et des bec‑croisé des sapins. Le relevé a lieu deux années consécutives à chaque cinq ans, durant février et mars, sur 19 routes situées à basse et moyenne élévations dans les écorégions de l'ouest de Terre-Neuve et de la péninsule du nord, dans le parc national du Gros-Morne.
Les salamandres rayées ont une longue durée de vie, un domaine vital restreint et une fidélité élevée au site. Elles respirent par la peau et par la muqueuse du palais de la bouche, ce qui les rend sensibles aux polluants atmosphériques et aquatiques, et en fait donc un bon indicateur de la qualité de l’environnement. Le parc national de la Péninsule-Bruce mesure l’abondance de salamandres à l’aide de planches d’abris artificiels dans quatre sites.
La température des cours d’eau augmente en raison du changement climatique, du défrichage, de l’activité des castors, etc. Cela peut causer un stress aux poissons résidents et aux autres espèces aquatiques. Le parc national de la Péninsule‑Bruce surveille trois ruisseaux du point de vue du stress thermique; il s’attarde en particulier au caractère convenable de l’habitat de l’omble de fontaine.
Le parc national de la Péninsule-Bruce surveille les tendances et les dépassements dans l’indice de qualité de l’eau par échantillonnage pour les nutriments, les principaux ions et les métaux dans deux lacs et deux rivières tout au long de l’année.
La plupart des oiseaux chanteurs du parc national et de la réserve de parc national Kluane parcourent des distances moyennes pendant leur migration et pourraient être menacés par la dégradation de l’habitat le long de leurs voies migratoires. Ces oiseaux peuvent également servir à indiquer si les composantes essentielles de l’habitat se sont régénérées dans les forêts du parc et de la réserve de parc après l’importante infestation de dendroctones de l’épinette à la fin des années 1990. Les points d’écoute des oiseaux chanteurs se fait deux fois l’an en juin dans une forêt dominée par l’épinette blanche, suivant le protocole de la stratégie de surveillance des oiseaux terrestres de l’Alaska. Les espèces sont identifiées, et les dénombrements se font au son et à la vue.