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10 dossiers trouvés similaries à Régénération préexistante du sapin baumier - Gros-Morne
Le broutage intensif par l'orignal semble avoir réduit l'abondance et la diversité de plantes ligneuses dans les forêts matures du parc national du Gros-Morne. Cette mesure examine la biodiversité et l'abondance des plantes ligneuses et jeunes arbres natifs dans le sous-étage de peuplements matures de sapin baumier. Les tiges sont comptées par espèce dans 6 bandes de transect de 1x20 m dans chacun des 15 peuplements matures sélectionnés aléatoirement sont comptées. Ces peuplements sont répartis entre les 3 écorégions du Parc (90 bandes de transect au total).
Cette mesure inclut la surveillance des répercussions du broutage des mammifères non indigènes sur les populations de sapins baumiers dans 30 parcelles choisies au hasard. Cette mesure établit le pourcentage de broutage sur certains sapins et recueille plusieurs paramètres, dont la diversité des espèces, le stade de succession écologique, etc.
De quatre à six années de mesure du flux de carbone et de nutriments sur 21 sites localisés le long d'un gradient climatique de 4oC dont la moitié sur dans des peuplements de sapins baumiers et l'autre dans des peuplements d'épinettes noires. La chute de litière est mesurée ainsi que la respiration in situ à l'aide d'un appareil IRGA.
Nous avons mesuré la surface et le poids foliaire, ainsi que le nombre de bourgeons sur des sapins baumiers et des épinettes blanches jeunes ainsi que matures. Ces mesures permettent le calcul de la quantité totale de feuillage par arbre et par unité de surface de terrain forestier. Ces estimés peuvent servir à déterminer le nombre absolu d'insectes se nourrissant sur les arbres, nombre qui revêt un grande importance dans la compréhention des patrons et des fluctuations d'abondance des populations. Nous avons également découvert que la tordeuse des bourgeons de l'épinette se loge de préférence dans des bourgeons regroupés plutôt qu'isolés.
La communauté végétale du sous-étage est une composante clé de l’écosystème forestier de Haida Gwaii. Les plantes du sous-étage sont une source d’alimentation de la faune indigène (ours, oiseaux, etc.), offrent une structure pour l’habitat de nidification (p. ex. oiseaux chanteurs, guillemots) et ont une utilisation médicinale pour les Haidas (entre autres). Dans Gwaii Haanas, 3 sites font l’objet d’un suivi tous les 10 ans pour détecter toute anomalie dans les stades de succession connus de dominance de 14 plantes clés.
Le parc évalue la répartition prévue de tous les types de couvertures végétales : les stades de succession par types de peuplements, la régénération à la suite d’une perturbation naturelle (p. ex., feu), la forêt mature, les secteurs non forestiers, les zones humides et les plans d’eau.
Chaque année, en août, le PNMI évalue la densité des semis et des gaules à l’intérieur de cinq sous-parcelles de 20 m sur 20 m de parcelles de forêts du RESE. Il fait la rotation des parcelles tous les cinq ans (six parcelles par année) et les surveille à l’aide des protocoles et des normes du Réseau de surveillance et d’évaluation écologiques (RESE).
Le parc national Terra-Nova surveille le taux de décomposition annuel en mesurant la décomposition d’abaisse-langue enterrés dans des parcelles de sapins baumiers et d’épinettes noires choisies au hasard.
Les oiseaux sont une composante importante de la biodiversité des forêts boréales. Les populations d'oiseaux peuvent être une mesure utile de la santé de la forêt. La surveillance des oiseaux forestiers d’hiver combine un dénombrement ponctuel passif et des enregistrements de cris des mésange et des bec‑croisé des sapins. Le relevé a lieu deux années consécutives à chaque cinq ans, durant février et mars, sur 19 routes situées à basse et moyenne élévations dans les écorégions de l'ouest de Terre-Neuve et de la péninsule du nord, dans le parc national du Gros-Morne.
Ce jeu de données est associé à l'article de Jacques Régnière, Lisa Venier et Dan Welsh intitulé « Avian predation in a declining outbreak population of the spruce budworm, Choristoneura fumiferana (Lepidoptera: Tortricidae) » qui sera publié dans la revue scientifique « Insects ». L'impact de la prédation aviaire sur une population en déclin de tordeuse des bourgeons de l'épinette, Choristoneura fumifereana (Clem. ), a été mesuré à l’aide de cages d’exclusion autour d’arbres mature individuels dans un peuplement mature de sapin, Abies balsamea (L. ), et d'épinette blanche, Picea glauca (Moench.)