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10 dossiers trouvés similaries à Diversité et abondance des oiseaux – Prince Albert
La plupart des oiseaux chanteurs du parc national et de la réserve de parc national Kluane parcourent des distances moyennes pendant leur migration et pourraient être menacés par la dégradation de l’habitat le long de leurs voies migratoires. Ces oiseaux peuvent également servir à indiquer si les composantes essentielles de l’habitat se sont régénérées dans les forêts du parc et de la réserve de parc après l’importante infestation de dendroctones de l’épinette à la fin des années 1990. Les points d’écoute des oiseaux chanteurs se fait deux fois l’an en juin dans une forêt dominée par l’épinette blanche, suivant le protocole de la stratégie de surveillance des oiseaux terrestres de l’Alaska. Les espèces sont identifiées, et les dénombrements se font au son et à la vue.
Les données sur les taux d’occupation des espèces sauvages sont recueillies de sept transects de pistes hivernales, où la présence ou l’absence de pistes pour chaque espèce sont enregistrées tous les 100 m. Les pistes peuvent s’accumuler au moins 48 heures une fois les transects établis par une chute de neige ou une motoneige tirant un traîneau. La surveillance des transects est faite en motoneige trois fois par hiver (en fonction des conditions d’enneigement). Les mammifères terrestres sont importants pour la biodiversité de la forêt boréale, et la surveillance des changements dans l’abondance relative et la répartition de ces mammifères peut donner une idée des changements de l’intégrité globale de l’écosystème.
Les oiseaux sont les vertébrés les plus diversifiés et constituent un important indicateur de la santé d’un écosystème. Les grandes aires protégées comme le Parc national des Lacs-Waterton procurent un habitat important pour tout un éventail d’espèces d’oiseaux. Les données recueillies peuvent fournir toute une panoplie d’indices écologiques; par exemple, certaines données servent à évaluer les effets de l’utilisation du territoire et du changement climatique. .
Les données sur les populations d’oiseaux à long terme peuvent fournir de l’information sur les tendances relatives aux populations, en particulier pour les espèces préoccupantes, mais elles peuvent aussi fournir de l’information sur la structure et la fonction de l’écosystème. La surveillance des oiseaux des prairies est une méthode efficace d’évaluation de l’état des écosystèmes de prairie, qui figurent parmi les écosystèmes les plus dynamiques au Canada. Ces écosystèmes renferment des écorégions telles que les prairies de graminées cespiteuses et d’herbes hautes et les arbustaies, mais également des forêts ouvertes comme les forêts de pin ponderosa et les forêts intérieures de douglas vert. Les écosystèmes de prairie sont maintenus par le feu et le pâturage, et sont menacés par l’empiètement des arbres, l’agriculture intensive, les espèces envahissantes, l’utilisation de pesticides, le changement climatique ainsi que le broutage excessif et le piétinement par le bétail.
Neuf enregistreurs acoustiques sont déployés pour recueillir des données sur les oiseaux chanteurs, notamment pour surveiller les espèces d’oiseaux boréaux dans les forêts mixtes, durant le pic de la saison de reproduction (du 24 mai au 10 juillet). Les enregistreurs acoustiques servent à recueillir des données le matin (30 minutes avant le lever du soleil, durant quatre heures) et le soir (30 minutes avant le coucher du soleil, durant une heure et demie). Durant chaque période d’échantillonnage (c.-à-d. matin et soir), chaque enregistreur acoustique recueille des données toutes les 30 minutes, durant 10 minutes.
Des données sont recueillies à l’aide de dispositifs d’enregistrement automatique qui sont préprogrammés et installés dans les écosystèmes forestiers. Les appareils sont programmés pour capter le chant des oiseaux le matin, de mai à août, et les enregistrements ultérieurs sont analysés par Études d’Oiseaux Canada. L’abondance des oiseaux forestiers dans diverses guildes communautaires est comparée aux autres types de forêts analogues dans l’ensemble de l’Ontario et surveillée à l’aide du protocole de surveillance des oiseaux forestiers.
Ce programme vise à déterminer les tendances dans la population de plusieurs guildes d’oiseaux chanteurs et dans la diversité des communautés d’espèces. L’échantillonnage a lieu du début à la fin de la matinée (de l’aube jusqu’à 10 h) entre la première semaine de mai et la première semaine de juillet. À chaque station d’échantillonnage, un enregistrement audio de 11 minutes et un dénombrement audio et visuel sont obtenus. Un relevé est effectué sur un total de 18 transects où cinq stations espacées de 300 m sont vérifiées au secteur de la plage Long trois fois tous les quatre ans depuis 2009, et deux autres transects ont fait l’objet d’un relevé annuel dans le secteur du sentier de la Côte‑Ouest depuis 2011.
Le dénombrement des pélicans et des cormorans qui nichent dans la colonie du lac Lavallée se fait au printemps de chaque année à l’aide de photographies aériennes, et on effectue le dénombrement de la mortalité à l’automne qui suit en parcourant les transects dans la colonie. Les pélicans et les cormorans se nourrissent de petits et de grands poissons d’eau douce sur une distance pouvant aller jusqu’à 100 km de la colonie et sont un indicateur de la santé de la zone de contact aquatique et terrestre de l’écosystème.
Des relevés aériens annuels sont effectués le long des transects à la fin de février pour surveiller la taille de la population de bisons des plaines de la rivière Sturgeon, l’une des dernières populations sauvages en Amérique du Nord. Cette espèce est un brouteur important des prairies et constitue une part unique de la biodiversité régionale dans le secteur sud-ouest du parc national de Prince Albert et les terres adjacentes. Le bison des plaines a été désigné « espèce menacée » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
Le programme de surveillance des oiseaux chanteurs vivant dans les forêts matures a été lancé en 2014. Les oiseaux chanteurs vivant dans les forêts matures sont prioritaires en matière de surveillance parce qu’ils peuvent être vulnérables à la perturbation de l’habitat et que leurs habitats sont, en général, moins communs et qu’ils sont difficiles à restaurer lorsqu’ils ont été perturbés. Ce programme amélioré a recours à un plan d’échantillonnage stratifié de relevés par dénombrement ponctuel pour améliorer la surveillance d’oiseaux chanteurs plus rares qui sont préoccupants du point de vue de la conservation. Ces données serviront aussi à valider des modèles qui prévoient les changements des populations d’oiseaux en réaction aux activités liées aux sables bitumineux et à peaufiner le concept de surveillance des oiseaux.