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10 dossiers trouvés similaries à Taille de la population de lagopède alpin - Gros-Morne
Les combes à neige à fonte tardive sont un habitat critique pour de nombreuses espèces de plantes arctiques et alpines dans le parc national du Gros‑Morne. Des enregistreurs de température sont installés au niveau du sol dans le périmètre de 14 combes à neige afin de déterminer la date de fonte à chaque point à chaque année.
Le saule herbacé est une plante arctique-alpine dominante dans les combes à neige qui, étant une espèce rampante, pourrait être évincé si des espèces du sud colonisent ces sites. Le saule herbacé est surveillé dans 14 combes à neige du Gros‑Morne. À chaque combe à neige, le pourcentage de couvert du saule est estimé à chaque intervalle de 1m2 le long d'un transect permanent de 1 m x 15 m. Ces données servent à calculer un indice de couvert du saule herbacé en pourcentage, et un indice d’incidence du saule herbacé.
Le castor est un important architecte de l'écosystème, crééant des milieux humides, des fourrés et des prés en construisant des barrages et coupant la végétation ligneuse sur les berges des cours d'eau. Cette mesure consiste en un relevé aérien du nombre de colonies de castors actives dans les forêts des basses-terres du parc national du Gros‑Morne. Ce relevé est effectué tous les cinq ans, en automne.
L'arlequin plongeur est une espèce peu commune au Canada atlantique et est sur la liste des espèces préoccupantes du COSEPAC. Étant résident des rivières et ruisseaux à courant rapide durant la saison de reproduction, sa présence et son abondance sont des indices importants de la santé de ces écosystèmes. Le parc recense les arlequins plongeurs sur quatre rivières et ruisseaux du parc national du Gros‑Morne; le recensement consiste en une journée de relevés en hélicoptère, est effectué tous les cinq ans et a lieu en mai.
L’orignal, une espèce introduite qui n’a pas de prédateur naturel au parc national du Gros‑Morne, cause des dommages à grande échelle dans les forêts du parc. La densité en orignaux sera surveillée à l’aide de relevés aériens et estimée selon la méthode de bloc stratifié aléatoire de Gasaway (1986). Les mâles, femelles, veaus et inconnus sont dénombrés dans des blocs sélectionnés aléatoirement et à densité d’orignaux présumément très élevée, élevée et faible. Le relevé a lieu à la fin du mois de février ou mars, quand le couvert neigeux est suffisant pour voir les traces.
Le saumon atlantique est une espèce culturellement et écologiquement importante dans les écosystèmes aquatiques sains de l'ouest de Terre-Neuve. Cette mesure détermine la situation et la tendance du saumon atlantique qui retourne frayer dans trois rivières du parc national du Gros‑Morne – le ruisseau Western, la rivière Trout River et le ruisseau Deer Arm, sur une période de 10 ans. Elle permet aussi de détecter la présence d’espèces anadromes envahissantes. Une barrière de comptage des saumons est installée en alternance entre les trois rivières.
Les oiseaux sont une composante importante de la biodiversité des forêts boréales. Les populations d'oiseaux peuvent être une mesure utile de la santé de la forêt. La surveillance des oiseaux forestiers d’hiver combine un dénombrement ponctuel passif et des enregistrements de cris des mésange et des bec‑croisé des sapins. Le relevé a lieu deux années consécutives à chaque cinq ans, durant février et mars, sur 19 routes situées à basse et moyenne élévations dans les écorégions de l'ouest de Terre-Neuve et de la péninsule du nord, dans le parc national du Gros-Morne.
Il est prévu que les arbustes progresseront vers le haut des pentes et s’étendront jusque dans la toundra alpine sous l’effet du réchauffement climatique dans la région du parc national et de la réserve de parc national Kluane. Cette expansion créera un habitat pour certaines espèces, comme l’orignal, mais elle entraînera aussi une perte d’habitat pour des espèces telles que la marmotte des Rocheuses, le pica à collier et le lagopède. Parcs Canada se sert de parcelles de végétation alpine pour surveiller l’étendue des arbustes dans le parc et la réserve de parc. Il évalue les deux sous-mesures suivantes : 1) le pourcentage de couvert des arbustes; 2) la hauteur de l’arbuste le plus haut.
Il est prévu que les arbustes progresseront vers le haut des pentes et s’étendront jusque dans la toundra alpine sous l’effet du réchauffement climatique dans la région du parc national et de la réserve de parc national Kluane. Cette expansion créera un habitat pour certaines espèces, comme l’orignal, mais elle entraînera aussi une perte d’habitat pour des espèces telles que la marmotte des Rocheuses, le pica à collier et le lagopède. Parcs Canada surveille la richesse des espèces végétales à l’aide d’un indice de similitude, en comparant les mesures répétées avec la moyenne mesurée à l’échelle du paysage en 2011. L’échantillonnage se fait sur 21 parcelles permanentes délimitées dans sept secteurs différents de la toundra alpine.
Les oiseaux adaptés aux écosystèmes alpins sont souvent sensibles aux changements dans l’habitat et le climat en raison de leur spécialisation en matière de niche. Par exemple, les oiseaux adaptés pour se reproduire en milieu alpin froid risquent de se faire supplanter par des espèces plus généralistes advenant des conditions plus chaudes. Des données sont recueillies chaque année à ces endroits à l’aide d’enregistreurs audio afin de déceler des indices sur les tendances en matière de diversité et d’occupation et ainsi de guider les activités de gestion.