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10 dossiers trouvés similaries à Biodiversité des oiseaux forestiers en hiver - Gros-Morne
L'île de Terre-Neuve abrite la population de lagopède alpin de l'unique sous-espèce Lagopus mutus welchi la plus au sud de l'Amérique du Nord. Le lagopède alpin est la seule espèce d’oiseau à passer toute l’année dans la toundra alpine du parc national du Gros‑Morne. Cette mesure vise à dénombrer la population et à cerner les tendances relatives à la nidification du lagopède alpin au sommet du mont Gros-Morne. Le relevé a lieu à chaque année, entre le 26 mai et le 1er juin.
L’orignal, une espèce introduite qui n’a pas de prédateur naturel au parc national du Gros‑Morne, cause des dommages à grande échelle dans les forêts du parc. La densité en orignaux sera surveillée à l’aide de relevés aériens et estimée selon la méthode de bloc stratifié aléatoire de Gasaway (1986). Les mâles, femelles, veaus et inconnus sont dénombrés dans des blocs sélectionnés aléatoirement et à densité d’orignaux présumément très élevée, élevée et faible. Le relevé a lieu à la fin du mois de février ou mars, quand le couvert neigeux est suffisant pour voir les traces.
Le castor est un important architecte de l'écosystème, crééant des milieux humides, des fourrés et des prés en construisant des barrages et coupant la végétation ligneuse sur les berges des cours d'eau. Cette mesure consiste en un relevé aérien du nombre de colonies de castors actives dans les forêts des basses-terres du parc national du Gros‑Morne. Ce relevé est effectué tous les cinq ans, en automne.
L'arlequin plongeur est une espèce peu commune au Canada atlantique et est sur la liste des espèces préoccupantes du COSEPAC. Étant résident des rivières et ruisseaux à courant rapide durant la saison de reproduction, sa présence et son abondance sont des indices importants de la santé de ces écosystèmes. Le parc recense les arlequins plongeurs sur quatre rivières et ruisseaux du parc national du Gros‑Morne; le recensement consiste en une journée de relevés en hélicoptère, est effectué tous les cinq ans et a lieu en mai.
Le saumon atlantique est une espèce culturellement et écologiquement importante dans les écosystèmes aquatiques sains de l'ouest de Terre-Neuve. Cette mesure détermine la situation et la tendance du saumon atlantique qui retourne frayer dans trois rivières du parc national du Gros‑Morne – le ruisseau Western, la rivière Trout River et le ruisseau Deer Arm, sur une période de 10 ans. Elle permet aussi de détecter la présence d’espèces anadromes envahissantes. Une barrière de comptage des saumons est installée en alternance entre les trois rivières.
Sur l'île de Terre-Neuve, le lièvre arctique est à la limite sud de sa distribution et fréquente typiquement dans un habitat montagneux ou l'élévation et le climat sont similaires à l'Arctique, en faisant une espèce d'herbivore importante dans les écosystèmes de toundra et de landes. Un relevé par quadrats est utilisé pour estimer la population de lièvre arctique du parc durant l’hiver, tant dans les habitats de piètre qualité que dans ceux de grande qualité. Huit placettes permanentes sont échantillonnées tous les deux-trois ans (dépendant des conditions météo) à l’aide de motoneiges équipées de GPS. Le nombre d'individu observé est noté.
Les combes à neige à fonte tardive sont un habitat critique pour de nombreuses espèces de plantes arctiques et alpines dans le parc national du Gros‑Morne. Des enregistreurs de température sont installés au niveau du sol dans le périmètre de 14 combes à neige afin de déterminer la date de fonte à chaque point à chaque année.
Le broutage intensif par l'orignal semble avoir réduit l'abondance et la diversité de plantes ligneuses dans les forêts matures du parc national du Gros-Morne. Cette mesure examine la biodiversité et l'abondance des plantes ligneuses et jeunes arbres natifs dans le sous-étage de peuplements matures de sapin baumier. Les tiges sont comptées par espèce dans 6 bandes de transect de 1x20 m dans chacun des 15 peuplements matures sélectionnés aléatoirement sont comptées. Ces peuplements sont répartis entre les 3 écorégions du Parc (90 bandes de transect au total).
Des données sont recueillies à l’aide de dispositifs d’enregistrement automatique qui sont préprogrammés et installés dans les écosystèmes forestiers. Les appareils sont programmés pour capter le chant des oiseaux le matin, de mai à août, et les enregistrements ultérieurs sont analysés par Études d’Oiseaux Canada. L’abondance des oiseaux forestiers dans diverses guildes communautaires est comparée aux autres types de forêts analogues dans l’ensemble de l’Ontario et surveillée à l’aide du protocole de surveillance des oiseaux forestiers.
Les oiseaux forestiers sont diversifiés en Ontario, de nombreuses espèces étant communes ou très répandues dans la péninsule Bruce (paruline flamboyante, paruline à gorge noire, grand pic, etc.). Le parc national surveille la nidification des oiseaux forestiers (principalement des oiseaux chanteurs et des pics) au moyen d’enregistreurs automatiques préprogrammés dans 20 sites (quatre voies), répartis également entre les forêts de feuillus et les forêts de conifères.