Note pour la période des questions : DEMANDE À L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ ANIMALE CONCERNANT LA MALADIE DE LA VACHE FOLLE (ENCÉPHALOPATHIE SPONGIFORME BOVINE) POUR 2020
About
- Numéro de référence :
- AAFC-2019-QP-16
- Date fournie :
- 12 déc. 2019
- Organisation :
- Agriculture et Agroalimentaire Canada
- Nom du ministre :
- Bibeau, Marie-Claude (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
Enjeu ou question :
Pourquoi l’Agence canadienne d’inspection des aliments prépare-t-elle une demande pour obtenir de la part de l’Organisation mondiale de la santé animale le statut de pays présentant un risque négligeable à l’égard de la maladie de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine)?
Réponse suggérée :
Le Canada présentera à l’Organisation mondiale de la santé animale en juillet 2020 sa demande pour obtenir le statut de pays posant un « risque négligeable à l’égard de l’encéphalopathie spongiforme bovine ».
L’Agence canadienne d’inspection des aliments collabore avec les gouvernements fédéral et provinciaux et des partenaires de l’industrie pour élaborer une demande complète qui reconnaît les solides programmes mis en place par le Canada pour prévenir et contrôler la propagation des maladies animales indigènes et exotiques.
Le soutien continu des provinces et de l’industrie est essentiel pour recueillir les renseignements sur lesquels la demande du Canada est fondée.
La demande en 2020 permettra au Canada de fournir les données et les renseignements les plus exhaustifs afin de présenter une demande complète à l’Organisation mondiale de la santé animale.
Entre temps, le Canada continue d’être reconnu par l’Organisation mondiale de la santé animale comme un pays présentant un « risque maîtrisé à l’égard de l’encéphalopathie spongiforme bovine ».
Contexte :
• L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), communément appelée la maladie de la vache folle, est une maladie mortelle évolutive du système nerveux des bovins, qui est associée à la présence d’une protéine anormale appelée prion. Chez les bovins infectés, les prions se concentrent dans certains tissus connus sous le nom de matières à risque spécifiées (MRS).
• Des initiatives sous forme de programmes, comme le retrait des MRS de l’approvisionnement alimentaire des humains et des animaux (aussi appelé « interdiction frappant les aliments pour animaux »), ont été mises en place pour gérer les risques pour la santé des humains et des animaux ainsi que pour l’accès aux marchés.
• Canada a découvert le premier cas d’ESB en 2003.
• L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) évalue le statut sanitaire des pays et leur attribue une des trois catégories de risques à l’égard de l’ESB, soit un risque négligeable, un risque maîtrisé ou un risque indéterminé. Selon les critères de l’OIE, un pays peut être considéré comme étant à risque négligeable à l’égard de l’ESB s’il n’y a jamais eu de cas d’ESB au sein de son cheptel, ou si aucun des animaux infectés dans son cheptel n’est né il y a plus de 11 ans.
• Pour demander un changement de leur statut de risque à l’égard de l’ESB, les pays doivent recenser les risques et la façon dont ils y font face, en plus de fournir environ huit ans de données appuyant leur affirmation selon laquelle le risque est correctement atténué. L’OIE accepte les demandes complètes en juillet, procède à une évaluation méticuleuse et complexe et rend sa décision au mois de mai suivant.
• Le Canada peut présenter une demande en 2020; il pourrait recevoir le statut de pays présentant un risque négligeable en 2021.
• Dans le cadre de la demande à l’OIE, un pays doit démontrer qu’il interdit effectivement l’utilisation des MRS dans les aliments pour animaux (terrestres et aquatiques) et de tous ses composants et qu’il intervient fermement dans les cas d’ESB. Si la demande du Canada ne démontre pas une surveillance et un contrôle adéquats des MRS et des autres risques à l’égard de l’ESB entrant ou se propageant dans le pays, elle ne sera pas retenue, et le Canada maintiendra un statut de risque maîtrisé.
• La variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) est une maladie neurologique rare, mais mortelle. Elle est associée à la consommation de produits de bœuf contaminés provenant d’animaux infectés par l’ESB. Bien qu’aucun cas de vMCJ n’ait été signalé en lien avec la consommation de bœuf canadien, de nombreuses mesures ont été prises pour réduire les risques.
• Au Canada, l’ESB continue de poser un risque extrêmement faible pour la santé humaine.
Renseignements supplémentaires :
aucun