Note pour la période des questions : CIBLE EN IMMIGRATION FRANCOPHONE

Augmentation de l’immigration francophone afin d’atteindre une cible de 4,4 % d’immigrants francophones à l’extérieur du Québec d’ici 2023

• Assurer la vitalité des communautés francophones à l’extérieur du Québec est une priorité clé pour notre gouvernement.

• J’aimerais remercier le Commissariat aux langues officielles pour son étude sur la cible de 4,4 % d’immigrants d’expression française au Canada hors Québec.

• L’engagement du commissaire concernant l’immigration francophone est important. J’accueille favorablement les recommandations de l’étude, lesquelles vont appuyer notre réflexion sur la Stratégie en matière d’immigration francophone pour la suite des choses.

• Nous continuons de nous efforcer d’atteindre la cible d’ici 2023.

• Malgré la pandémie, mon ministère a continué à faire progresser la Stratégie en matière d’immigration francophone, y compris des mesures ciblées à l’étranger sur la promotion et le recrutement, ainsi que des voies d’accès particulières au Canada pour les résidents temporaires d’expression française (comme les étudiants internationaux) afin d’obtenir une voie d’accès à la résidence permanente.

• L’atteinte d’une cible de 4,4 % d’immigrants d’expression française hors Québec d’ici 2023 est l’un des objectifs de la Stratégie en matière d’immigration francophone.

• Cette cible, établie en 2003, représente la proportion de francophones au sein de la population canadienne hors Québec d’après le recensement de 2001. Selon le recensement de 2016, plus d’un million de francophones au Canada vivaient à l’extérieur du Québec, ce qui représentait 3,8 % de la population. À moins que des mesures ne soient prises, la proportion pourrait passer à 3 % d’ici 2036. L’immigration est l’un des moyens de remédier au déclin démographique.

• De 2003 à 2020, plus de 65 000 immigrants d’expression française ont été admis au Canada dans des communautés hors Québec. Entre janvier et juillet 2021, les admissions d’immigrants d’expression française représentaient 2 % de tous les immigrants admis au Canada à l’extérieur du Québec, contre 3,3 % entre janvier et juillet 2020, ce qui est encore bien en deçà de la cible de 4,4 %.

• Depuis l’ajout, en 2017, de l’attribution de points supplémentaires aux étrangers d’expression française qui ont de solides compétences en français et qui présentent une demande au titre d’Entrée express, une augmentation de la part des invitations envoyées à des candidats d’expression française dans le cadre d’Entrée express a été observée : cette part est passée de 2,9 % en 2017 à 5,2 % en 2020. Cependant, la pandémie a eu un impact sur cette tendance : de janvier à juillet 2021, il y a eu une baisse à 1,7 %.

• En 2020, les admissions d’immigrants d’expression française au titre d’Entrée express représentaient 58 % de toutes les admissions d’expression francophone hors Québec, ce qui fait d’Entrée express l’outil le plus prometteur pour augmenter le nombre d’admissions d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec. En octobre 2020, IRCC a annoncé une augmentation de 15 à 25 points pour les candidats d’expression française et de 30 à 50 points pour les candidats bilingues. Il s’agit d’un changement qui aidera le gouvernement à respecter son engagement.

• En ce qui concerne la voie d’accès de la résidence temporaire à la résidence permanente, IRCC a reçu environ 7 000 demandes dans les deux volets réservés aux travailleurs essentiels d’expression francophone et le volet réservé aux étrangers d’expression française diplômés récemment, ce qui représentait 8 % de toutes les demandes soumises.

• Le 30 novembre 2021, le Commissariat aux langues officielles (CLO) a publié une étude portant sur l’objectif de 4,4 % d’immigrants d’expression française au Canada (à l’extérieur du Québec) d’ici 2023. L’étude du CLO vise à mettre en lumière la cible ainsi que les répercussions de cette cible de 4,4 % sur le maintien du poids démographique des francophones au Canada. IRCC a collaboré avec le Commissariat au cours de l’étude.

• L’étude formule trois recommandations qui cadrent avec l’approche globale d’IRCC, dont la Stratégie en matière d’immigration francophone.

• À la lumière de l’étude, il est attendu que les intervenants francophones critiquent le Ministère, étant donné qu’ils surveillent de près ses progrès relativement à l’atteinte de l’objectif et qu’il y a une attention accrue en raison de l’intention du gouvernement de moderniser la Loi sur les langues officielles.

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