Note pour la période des questions : CIBLE EN IMMIGRATION FRANCOPHONE
About
- Numéro de référence :
- IRCC-2022-QP-00011
- Date fournie :
- 9 juin 2022
- Organisation :
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
- Nom du ministre :
- Fraser, Sean (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
Enjeu ou question :
Augmentation de l’immigration francophone afin d’atteindre une cible de 4,4 % d’immigrants francophones à l’extérieur du Québec d’ici 2023
Réponse suggérée :
RÉPONSE SUGGÉRÉE :
• Assurer la vitalité des communautés francophones à l’extérieur du Québec continue à demeurer une priorité clé pour notre gouvernement.
• Durant la pandémie, nous avons continué à renforcer la Stratégie en matière d’immigration francophone en mettant en place des initiatives ciblées, comme la création de volets réservés aux résidents permanents d’expression française dans le cadre des voies d’accès temporaires à la résidence permanente s’adressant aux travailleurs essentiels et aux étudiants étrangers au Canada.
• IRCC a un groupe de travail établi avec la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada en vue d’examiner conjointement la possibilité d’une cible au-delà de 2023, et il tiendra compte de ses suggestions à mesure que les travaux avancent.
• En allant de l’avant, IRCC se réjouit à l’idée de poursuivre la collaboration avec les provinces et les territoires, d’autres intervenants et des partenaires pour faire progresser les intérêts communs.
Si l’on insiste sur le rapport du commissaire aux langues officielles
• Je reconnais les recommandations du Commissariat aux langues officielles dans son étude portant sur la cible de 4,4 % d’immigrants d’expression française au Canada, à l’extérieur du Québec.
• L’engagement du commissaire à l’égard de l’immigration francophone est important. J’accueille favorablement les recommandations de l’étude, lesquelles éclaireront notre réflexion sur la stratégie en matière d’immigration francophone en allant de l’avant.
• Nous restons déterminés à atteindre cet objectif d’ici 2023.
Si l’on insiste sur l’étude de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA)
• Nous reconnaissons le travail et les efforts de la Fédération des communautés francophones et acadiennes dans le cadre de l’élaboration de son étude sur la cible des immigrants d’expression française au Canada hors Québec.
• Ses recommandations vont appuyer notre réflexion pour la suite des choses.
Contexte :
CONTEXTE
• L’atteinte d’une cible de 4,4 % d’immigrants d’expression française hors Québec d’ici 2023 est l’un des objectifs de la Stratégie en matière d’immigration francophone.
• Cette cible, établie en 2003, représente la proportion de francophones au sein de la population canadienne hors Québec d’après le recensement de 2001. Selon le recensement de 2016, plus d’un million de francophones au Canada vivaient à l’extérieur du Québec, ce qui représentait 3,8 % de la population. À moins que des mesures ne soient prises, la proportion pourrait passer à 3 % d’ici 2036. L’immigration est l’un des moyens de remédier au déclin démographique.
• De 2003 à 2021, plus de 73 000 immigrants d’expression française ont été admis au Canada dans des communautés hors Québec. En date d’octobre 2021, les admissions d’immigrants d’expression française représentaient 2,2 % de tous les immigrants admis au Canada à l’extérieur du Québec en date de février 2022, ce qui représente une hausse par rapport à 2021 (2 %) et est encore en deçà de la cible de 4,4 %.
• Depuis l’ajout, en 2017, de l’attribution de points supplémentaires aux étrangers d’expression française qui ont de solides compétences en français et qui présentent une demande au titre d’Entrée express, une augmentation de la part des invitations envoyées à des candidats d’expression française dans le cadre d’Entrée express a été observée : cette part est passée de 2,9 % en 2017 à 5,2 % en 2020. Cependant, la pandémie a eu un impact sur cette tendance, le taux d’invitations délivrées à des candidats dont les compétences en français ont été évaluées ayant chuté à 3 % en 2021.
• De janvier 2021 à janvier 2022, 43 % des résidents permanents d’expression française au Canada à l’extérieur du Québec ont été admis par l’intermédiaire d’Entrée express, ce qui fait de ce système l’outil le plus prometteur pour augmenter le nombre d’admissions d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec. En octobre 2020, IRCC a annoncé une augmentation de 15 à 25 points pour les candidats d’expression française et de 30 à 50 points pour les candidats bilingues. Il s’agit d’un changement qui aidera le gouvernement à respecter son engagement.
• Dans le cadre de la Stratégie en matière d’immigration francophone, le Ministère mène également des activités ciblées de promotion et de recrutement tout au long de l’année afin d’attirer un nombre croissant de candidats francophones qualifiés, et appuie l’intégration et la rétention réussies des nouveaux arrivants francophones grâce à la consolidation d’un parcours d’immigration francophone et d’une formation linguistique adaptée. Ces activités comprennent l’initiative des communautés francophones accueillantes, qui vise à établir des liens durables entre les nouveaux arrivants d’expression française et leur communauté d’accueil.
• En ce qui concerne la voie d’accès de la résidence temporaire à la résidence permanente, IRCC a reçu environ 7 000 demandes dans les deux volets réservés aux travailleurs essentiels d’expression française et le volet réservé aux étrangers d’expression française diplômés récemment, ce qui représentait 8 % de toutes les demandes soumises. Toutefois, plusieurs demandeurs ont indiqué résider au Québec, mais avoir l’intention de déménager hors de la province.
• Le 4 avril 2022, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) a publié une étude portant sur l’objectif visant les immigrants d’expression française au Canada (à l’extérieur du Québec) d’ici 2023.
• L’étude formule plusieurs recommandations qui sont en cours d’examen par le Ministère.
Renseignements supplémentaires :
aucun