Note pour la période des questions : Avortement
About
- Numéro de référence :
- 00048-2017
- Date fournie :
- 26 févr. 2020
- Organisation :
- Affaires mondiales Canada
- Nom du ministre :
- Gould, Karina (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre du Développement international
Enjeu ou question :
Le Canada appuie la prestation d'une gamme complète de services et de renseignements en matière de santé sexuelle et reproductive, y compris un accès à des services sécuritaires et légaux d'avortement et de soins après avortement.
Réponse suggérée :
• Restreindre l'accès aux services d'avortement ne réduit pas le nombre d'avortements. Au contraire, cela ne fait qu'accroître le nombre d'avortements non sécuritaires et mettre en danger les femmes et les filles
• Le Canada plaide pour que les femmes et les filles puissent décider elles-mêmes si elles veulent avoir des enfants, et qu'elles puissent décider de leur partenaire, du moment de leur grossesse et du nombre d'enfants qu'elles souhaient avoir
• Le Canada respecte les lois des pays dans lesquels il appuie les programmes sécuritaires d'avortement. Lorsque les services d'avortement sont restreints, nous soutenons l'accès aux soins après avortement et les activités de sensibilisation.
Contexte :
Le Canada soutient l'objectif voulant que chaque grossesse soit désirée, que chaque naissance soit sécuritaire et que chaque femme et chaque fille soit traitée avec la dignité et le respect qu'elle mérite. Dans le cadre de l'approche féministe du gouvernement du Canada, Affaires mondiales Canada est résolu à favoriser l'accès à l'éventail complet des services de santé sexuelle et reproductive ainsi qu'à l'ensemble de renseignements à ce sujet. Cela comprend l'accès à une éducation sexuelle complète et adaptée selon l'âge, la planification familiale (y compris la contraception), ainsi que le droit des femmes de choisir un avortement sécuritaire et en toute légalité, et l'accès à des soins après l'avortement. Pour ce qui est des produits ou des méthodes utilisés en matière de contraception et d'interruption de grossesse, le Canada s'appuie sur les conseils, les normes et les règlements établis par des autorités reconnues, telles que l'Organisation mondiale de la santé et les autorités sanitaires nationales, touchant leur sécurité et leur efficacité.
Les faits démontrent que l'investissement dans la santé et les droits sexuels et reproductifs est essentiel à la promotion de l'égalité des sexes et aux moyens que l'on donne aux femmes et aux filles de réaliser leur plein potentiel. À l'échelle mondiale, si les besoins non satisfaits en matière de contraception moderne et de soins de qualité étaient comblés, le nombre de grossesses non désirées diminuerait de 70 % et le nombre d'avortements non sécuritaires de 74 %.
Le 8 mars 2017, le premier ministre a annoncé l'octroi de 650 millions de dollars sur trois ans pour appuyer les droits et l'autonomisation des femmes, des filles et des adolescentes, en mettant l'accent sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, et en ciblant surtout les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, y compris dans les contextes humanitaires.
À l'occasion du Sommet sur la planification familiale qui a eu lieu à Londres, la ministre Bibeau a annoncé le 11 juillet 2017 l'octroi de 241,5 M$ pour des initiatives en matière de SDSR dans le cadre de l'engagement de 650 M$. Il s'agit notamment de 19 projets qui fourniront une éducation sexuelle complète; renforceront les services de santé génésique, y compris la planification familiale et les contraceptifs; aideront à prévenir la violence sexuelle et sexiste, les mariages d'enfants, précoces et forcés et à y faire face, et à soutenir le droit de choisir un avortement sûr et légal et à améliorer l'accès aux soins après un avortement. L'Afrique subsaharienne recevra plus de 65 % des 241,5 M$ qui seront affectés.
Renseignements supplémentaires :
aucun