Note pour la période des questions : Violence à Gaza

About

Numéro de référence :
00155-2019
Date fournie :
6 déc. 2019
Organisation :
Affaires mondiales Canada
Nom du ministre :
Champagne, François-Philippe (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Affaires étrangères

Enjeu ou question :

La dernière escalade de violence à Gaza s'est produite du 12 au 14 novembre 2019 suivant l'attaque aérienne israélienne ayant tué un commandant du Djihad islamique palestinien (PIJ). En réponse, des roquettes ont été lancées en Israël par le PIJ.

Réponse suggérée :

• Le Canada condamne sans réserve les attaques à la roquette contre Israël perpétrées par le Djihad islamique palestinien. Ces attaques ont ciblé, tué et blessé des civils.

• La protection des civils est primordiale. Les Israéliens et les Palestiniens ont le droit de vivre en paix, dans la dignité et dans un environnement sans violence.

• Le Canada a plaidé pour le calme et appuie les efforts constants dirigés par les Nations Unies et l'Égypte en vue d'apaiser les tensions à Gaza. Nous surveillons la situation de près et continuons d'espérer que le calme l'emportera à Gaza et Israël.

• Israël a le droit de prendre les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens face aux attaques de groupes terroristes, conformément au droit humanitaire international et aux lois sur les droits de la personne.

• Nous sommes préoccupés par la violence actuelle dans la bande de Gaza et attristé par les pertes de vies.

Contexte :

Les Palestiniens de Gaza sont très vulnérables dans le contexte d'une crise prolongée. La violence récurrente, les restrictions sur les mouvements des personnes et des produits, la croissance économique limitée, la mauvaise gouvernance et la pauvreté ont érodé la résilience des habitants de Gaza. Environ 82 % de la population ont besoin d'une forme d'aide humanitaire. Les taux de chômage sont parmi les plus élevés au monde, la majorité de la population souffre d'insécurité alimentaire, 96 % de l'eau à Gaza est impropre à la consommation humaine et l'électricité n'est disponible que quelques heures par jour.

Dans ce contexte, des manifestations ont commencé en mars 2018 dans le cadre de la "Grande marche du retour". Les affrontements qui en ont résulté ont fait plus de 250 morts et plus de 23 600 blessés parmi les Palestiniens.

Bien que l'intensité des manifestations ait diminué, la violence entre les groupes à Gaza et en Israël se poursuit.

La plus récente escalade de la violence s'est produite du 12 au 14 novembre 2019, à la suite d'une frappe aérienne israélienne qui a tué un commandant supérieur du Jihad islamique palestinien (PIJ) et sa femme. En réponse, environ 500 roquettes ont été lancées en Israël par PIJ, dont le Canada considère une organisation terroriste, et des sirènes d'alerte rouge ont été activées à travers Israël et à Tel Aviv. Ce fut la première fois depuis la guerre de 2014 que des écoles et des lieux de travail étaient fermés.

Les contre-attaques d'Israël contre des cibles à Gaza ont résulté en 34 morts à Gaza, dont 3 femmes et 8 enfants, et 111 blessés.

Un cessez-le-feu négocié par l'Égypte est entré en vigueur le 14 novembre, mais la situation demeure instable et pourrait s'aggraver à nouveau.

Des gouvernements aux vues similaires et des représentants des Nations Unies ont condamnés les tirs de roquettes de Gaza vers Israël et appelant à la désescalade. Le 13 novembre, Affaires mondiales Canada a diffusé un tweet : "Le Canada condamne fermement les tirs inacceptables de roquettes sur des civils en #Israël https://twitter.com/hashtag/Isra%C3%ABl?src=hash. Une désescalade immédiate est nécessaire. Nous appuyons les efforts de l'Égypte et de l'ONU à cet égard."

Renseignements supplémentaires :

aucun