Note pour la période des questions : La gestion de l’aquaculture par zone
About
- Numéro de référence :
- DF0-2021-QP-0008
- Date fournie :
- 20 mars 2021
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Jordan, Bernadette (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Réponse suggérée :
• [Notre gouvernement a entendu les préoccupations de certaines communautés autochtones de la Colombie-Britannique et d’autres Canadiens au sujet des piscicultures et de leurs répercussions éventuelles sur le saumon sauvage et l’environnement.
• C’est pourquoi, au cours des deux prochaines années, nous investirons trois millions de dollars afin de mettre à l’essai des approches de gestion par zone aux fins de la planification, de la gestion et de la surveillance des activités d’aquaculture sur la côte de la Colombie-Britannique.
• L’adoption d’une approche par zone nous aidera à garantir que les activités d’aquaculture sont menées d’une manière à la fois durable sur le plan environnemental et socialement acceptable pour les peuples qui vivent le long des côtes riches et sensibles du Canada.]
Contexte :
• La gestion de l’aquaculture par zone est une nouvelle approche de cogestion qui vise à garantir que la planification, la surveillance et la gestion continue des activités d’aquaculture se déroulent à des échelles géographiques qui tiennent compte des conditions environnementales, sociales et économiques dans lesquelles elles se déroulent ou sont prévues.
• Le 11 octobre 2018, lors du lancement de l’Année internationale du saumon, le ministre des Pêches et des Océans a annoncé une série de nouvelles initiatives visant à atténuer les risques de l’aquaculture, dont l’adoption d’une « approche de gestion par zone » en collaboration avec des partenaires provinciaux et autochtones. Le 28 septembre 2020, encore le 12 novembre, le gouvernement a réitéré son engagement à adopter une gestion de l'aquaculture par zone en collaboration, et à faire progresser son engagement à élaborer un plan responsable de transition vers l'élevage pour la salmoniculture en enclos marins dans les eaux de la Colombie-Britannique.
• L’établissement de nouvelles structures de gouvernance fédérales-provinciales-autochtones à l’échelle des provinces et des régions sera la clé de l’avancement de la gestion de l’aquaculture par zone. Quoique les rôles et les responsabilités spécifiques restent à déterminer, on s’attend généralement à ce que les organismes de cogestion servent de tribunes communautaires pour : améliorer la collecte et la mise en commun des renseignements, y compris le savoir traditionnel; identifier les principales lacunes et priorités en matière de recherche; identifier les possibilités et les restrictions en matière d’activité ou de croissance industrielle; établir les exigences en matière de surveillance et de production de rapports; améliorer la sensibilisation des collectivités locales et la communication avec ces dernières.
• Le 15 juin 2020, un groupe de travail technique sur la gestion de l’aquaculture par zone, l'un des trois groupes de travail techniques soutenant le Comité consultatif autochtone et multipartite sur l'aquaculture présidé par le ministre, a soumis un ensemble de recommandations détaillant une structure proposée pour la géographie et la gouvernance en vue de mettre en œuvre une gestion de l’aquaculture par zone en Colombie-Britannique. Le Ministère répondra officiellement à ces recommandations dans les prochaines semaines, après un examen interne.
• Les fonctionnaires du Ministère ont récemment entrepris des travaux avec le Conseil des pêches des Premières Nations de la Colombie-Britannique pour mieux faire connaître l’approche de gestion de l’aquaculture par zone proposée et de solliciter des commentaires à ce sujet, ainsi que l’intérêt des collectivités autochtones qui participent à la mise en œuvre dans la province.
• Le budget de 2021 prévoit des investissements de trois millions de dollars sur deux ans afin de mettre à l’essai des approches de gestion par zone aux fins de la planification, de la gestion et de la surveillance des activités d’aquaculture dans les régions prioritaires de la côte britanno-colombienne, ce qui ouvrira la voie à des pratiques d’aquaculture durables sur les plans économique, environnemental et social.
Renseignements supplémentaires :
aucun