Note pour la période des questions : Stratégie relative à l’économie bleue

About

Numéro de référence :
DF0-2021-QP-0016
Date fournie :
5 mars 2021
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Jordan, Bernadette (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Réponse suggérée :

• La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur les secteurs océaniques du Canada, y compris l’industrie du poisson et des fruits de mer. Les trois océans du Canada, notre vaste littoral et nos diverses ressources marines continuent d’offrir de grandes possibilités aux Canadiens.
• Si la pandémie mondiale a mis en évidence les vulnérabilités de notre société, elle nous offre également la possibilité de façonner un avenir plus résilient et durable, et de « rebâtir en mieux ».
• C’est pourquoi, dans le cadre du programme de résilience du gouvernement, nous continuerons de faire croître l’économie océanique du Canada afin de créer des débouchés pour les pêcheurs et les communautés côtières, tout en faisant progresser les objectifs de réconciliation avec les peuples autochtones et de conservation. Ces investissements dans l’économie bleue contribueront à la prospérité du pays.
• Dans le cadre de l’élaboration de cette stratégie, je suis fermement déterminée à collaborer avec les communautés autochtones, les partenaires et d’autres intervenants afin de promouvoir les possibilités économiques tout en veillant à ce que les océans du Canada et leurs ressources demeurent en bonne santé pour les générations futures.
• La mobilisation du public pour la Stratégie relative à l’économie bleue a été officiellement lancée le 8 février 2021, et je me réjouis de continuer de recevoir des idées de partout au Canada sur les éléments qui pourraient être inclus dans la stratégie.

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Intégrer les engagements économiques et environnementaux
• Une stratégie globale pour l’économie bleue sera d’une importance capitale pour contribuer à faire prospérer les secteurs océaniques du Canada de façon durable, assurer la santé de nos océans et soutenir la prospérité et la résilience de nos collectivités régionales et côtières.
• Pour faire avancer les mesures de protection des océans ainsi que nos objectifs de conservation, la Stratégie relative à l’économie bleue s’appuiera sur les travaux existants et en cours du gouvernement du Canada. En effet, l’atteinte d’une croissance et d’une prospérité à long terme ne peut être réalisée qu’en prenant des engagements envers la santé de nos océans.
• La durabilité de nos ressources océaniques demeure primordiale, et nous sommes résolus à intégrer les objectifs économiques et environnementaux tout en faisant croître l’économie des océans du Canada. Le Canada est déjà un chef de file mondial en matière de conservation et de protection des océans, et il devrait également l’être en ce qui concerne l’économie bleue mondiale. Afin d’y parvenir, nous aspirons à ce que notre Stratégie relative à l’économie bleue soutienne l’innovation et mène le Canada au premier plan de la conception de technologies nouvelles et révolutionnaires. Dans un même temps, nous souhaitons mettre en œuvre les plus récentes découvertes scientifiques et pratiques exemplaires afin d’accroître de manière continue et durable la prospérité au sein de notre espace océanique sain.

Contexte :

• L’économie bleue a été soulignée dans le discours du Trône du 23 septembre 2020 comme étant une composante du troisième fondement de l’approche adoptée par le gouvernement, « rebâtir en mieux ».
• L’élaboration d’une stratégie globale relative à l’économie bleue est un engagement clé du mandat de Pêches et Océans Canada. Cette priorité a été réaffirmée dans la lettre de mandat supplémentaire que le premier ministre vous a adressée le 15 janvier 2021. Plus précisément, il vous a été demandé de : « Continuer à mener le travail d’élaboration d’une stratégie complète sur l’économie bleue. Cette stratégie doit être alignée avec la reprise économique du Canada. Elle doit aussi être centrée sur la croissance de l’économie océanique de notre pays. Le but est de créer de bons emplois pour la classe moyenne et des opportunités pour les secteurs océaniques et les communautés côtières, et ce, tout en réalisant des progrès vers l’atteinte des objectifs de réconciliation et de conservation. Investir dans l’économie bleue contribuera à la prospérité du pays et à la protection de nos océans. »
• Huit autres ministres ont été directement invités à appuyer l’élaboration de la stratégie, en y faisant référence dans leur lettre de mandat supplémentaire, notamment : la ministre du Développement économique et des Langues officielles (Mélanie Joly); la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural (Maryam Monsef); le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie (François-Philippe Champagne); la ministre des Relations Couronne-Autochtones (Caroline Bennett); le ministre des Affaires du Nord (Dan Vandal); le ministre des Ressources naturelles (Seamus O’Regan); le ministre des Transports (Omar Alghabra); et la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international (Mary Ng).
• Le processus de mobilisation du public pour la Stratégie relative à l’économie bleue a été officiellement lancé le 8 février 2021. Le gouvernement s’engagera auprès d’un large éventail d’intervenants clés du secteur océanique dans le cadre de multiples mandats, notamment les provinces et territoires, les populations autochtones, l’industrie, les intervenants environnementaux et le grand public. La mobilisation comprend des tables rondes ministérielles thématiques, ainsi que la publication d’un document d’engagement et d’un site Web afin de permettre aux Canadiens d’exprimer leurs points de vue en ligne.
• Le processus de mobilisation est très médiatisé compte tenu de l’importance de la stratégie pour les collectivités côtières et régionales, et c’est particulièrement vrai au moment où l’on veut reconstruire l’économie canadienne après la pandémie de COVID 19. Le gouvernement mobilisera les provinces et les territoires, les peuples autochtones, l’industrie, les organismes à but non lucratif et tous les Canadiens.
• La Banque mondiale définit l’économie bleue comme étant « l’exploitation durable des ressources dans les océans à des fins de croissance économique, d’amélioration des moyens de subsistance, de création d’emplois et de préservation de la santé des écosystèmes océaniques ».
• L’économie bleue comprend un éventail diversifié de secteurs océaniques (p. ex. la pêche commerciale, l’aquaculture, le transport maritime, l’exploitation pétrolière et gazière extracôtière, la construction navale, l’infrastructure portuaire et le tourisme) qui génèrent des bénéfices économiques et sociaux pour les personnes, les communautés, les nations côtières et le monde entier.
• L’économie bleue mondiale avant la COVID-19 était en pleine expansion et créait d’importantes occasions de croissance. Selon un rapport de 2016 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les activités économiques mondiales liées aux océans devraient doubler pour atteindre plus de 4 000 milliards de dollars canadiens d’ici 2030. L’économie bleue a le potentiel de surpasser l’économie mondiale dans son ensemble, en matière tant de valeur ajoutée que d’emploi.
• En 2016, les secteurs des océans du Canada ont contribué jusqu’à 31,65 milliards CAD à l’économie nationale (1,6 % du PIB) et environ 296 000 emplois (1,6 % de l’emploi national).
• Avec des atouts clés tels que : le plus long littoral du monde, l’accès à trois océans, des ressources océaniques diverses et de grande valeur, des efforts de recherche et de conservation marine de premier plan, le Canada est bien placé pour tirer parti des possibilités offertes par la croissance de l’économie bleue.
• Alors que le gouvernement recentre ses priorités post-COVID-19, une stratégie tournée vers l’avenir en matière d’économie bleue permettra de définir une vision pour nos secteurs des océans et d’orienter les interventions et les investissements futurs de façon à soutenir une croissance durable à long terme, en particulier pour les collectivités côtières. La stratégie fera également avancer nos objectifs de conservation des océans et de réconciliation avec les peuples autochtones.
• À l’échelle internationale, le Canada, le Kenya et le Japon ont coorganisé la Conférence sur l’économie bleue durable à Nairobi en 2018. En décembre 2020, le Groupe d’experts de haut niveau pour une économie océanique durable, dont le premier ministre fait partie, a publié son rapport qui engageait les pays à élaborer des plans océaniques durables. La Stratégie relative à l’économie bleue permettra au Canada de respecter cet engagement international.

Renseignements supplémentaires :

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