Note pour la période des questions : Incidences des mesures relatives aux baleines noires de l’Atlantique Nord sur les opérations de la Garde côtière
About
- Numéro de référence :
- DF0-2021-QP-0053
- Date fournie :
- 27 mai 2021
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Jordan, Bernadette (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Réponse suggérée :
• La sécurité des marins demeure la principale priorité de la Garde côtière canadienne.
• La Garde côtière offre des services de recherche et de sauvetage maritimes 24 heures sur 24, sept jours sur sept, aux marins en détresse dans les eaux canadiennes.
• La Garde côtière a des stations de recherche et sauvetage situées dans des zones où des mesures limitent la vitesse du trafic maritime afin de protéger les baleines noires de l’Atlantique Nord.
• Tous les navires de recherche et sauvetage primaires maintiennent un état de préparation opérationnelle afin de pouvoir répondre jour et nuit à un appel de détresse maritime. Pour assurer le maintien de cet état de préparation, le navire effectue régulièrement des exercices, mais il doit également tester les moteurs et l’équipement du navire à une vitesse plus élevée pour s’assurer que l’équipage et l’équipement sont prêts.
• Dans les zones protégées, la Garde côtière prend des mesures spéciales pour assurer la sécurité des baleines noires de l’Atlantique Nord tout en permettant un état de préparation opérationnelle complet, par exemple en testant les moteurs des navires dans des eaux peu profondes où l’on ne trouve pas de baleines. La Garde côtière travaille avec Transports Canada pour s’assurer que nous continuons à maintenir notre état de préparation dans les zones de mesures pour les baleines noires de l’Atlantique Nord.
Contexte :
• La Garde côtière canadienne dirige la composante maritime du système fédéral de recherche et de sauvetage. Elle surveille également les communications de détresse par l’entremise des centres de services de communication et de trafic maritimes et les transmet aux centres de sauvetage pour qu’ils interviennent.
• En collaboration avec les Forces armées canadiennes, la Garde côtière exploite trois centres conjoints de coordination des opérations de sauvetage, situés à Halifax, Trenton et Victoria. Ces centres, dotés d’un personnel conjoint, sont ouverts 24 heures sur 24, sept jours sur sept. De plus, la Garde côtière canadienne exploite deux centres secondaires de sauvetage maritime à Québec et à St. John’s (T.-N.-L.) pour faciliter les efforts de coordination.
• La Garde côtière canadienne exploite 44 stations de bateaux de recherche et sauvetage, dont un poste attitré d’aéroglisseurs (Sea Island/Vancouver, Colombie-Britannique) avec la seule équipe de plongée de la GCC (disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7), ainsi que 26 canots de sauvetage côtiers saisonniers qui maintiennent un temps de réaction de 30 minutes ou moins, et plusieurs grands navires polyvalents qui fournissent une capacité de recherche et de sauvetage supplémentaire au besoin.
• Certaines stations de recherche et de sauvetage de la Garde côtière sont situées dans des zones qui font l’objet de mesures relatives à la baleine noire de l’Atlantique Nord exigeant la réduction de la vitesse des navires. Ces mesures de vitesse réduite sont importantes, mais ont un impact sur la capacité de la Garde côtière à assurer l’état de préparation de ses actifs dans ces zones.
• La Garde côtière collabore avec Transports Canada afin d’assurer notre capacité à maintenir l’état de préparation et la disponibilité des ressources de recherche et sauvetage dans les zones de baleines noires de l’Atlantique Nord, tout en minimisant les impacts sur les baleines noires de l’Atlantique Nord.
Renseignements supplémentaires :
aucun