Note pour la période des questions : Pourriture de la bouche (Tenacibaculum maritimum) chez les saumons du Pacifique
About
- Numéro de référence :
- DF0-2021-QP-0063
- Date fournie :
- 18 mai 2021
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Jordan, Bernadette (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Réponse suggérée :
• La protection des saumons sauvages du Pacifique est une priorité de notre gouvernement.
• Mon ministère reconnaît que l’avenir de l’aquaculture dans la région des îles Discovery revêt un grand intérêt pour de nombreux habitants de la Colombie-Britannique.
• La pourriture de la bouche n’a pas été signalée chez des espèces de poissons sauvages en Colombie-Britannique.
• Le Ministère continue de régulièrement mener des recherches, entreprendre des évaluations des risques et fournir des avis aux gestionnaires afin d’éclairer leurs décisions. À mesure que de nouveaux renseignements revus par les pairs deviennent disponibles, le Ministère continuera d’examiner et d’intégrer ces renseignements dans le cadre de son processus de gestion adaptative fondé sur la science et les risques.
Contexte :
• Le 13 mai 2021, The Narwhal a publié un article, intitulé They never said a word’: DFO told B.C. salmon farmers, but not First Nations, about mouth rot infestation, qui présente les détails d’une récente réponse à une demande d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels concernant Tenacibaculum maritimum.
• Tenacibaculum maritimum est une bactérie présente à l’échelle mondiale qui se trouve naturellement dans le milieu marin. Elle a été observée sur la surface de poissons avec et sans signe de maladie. Elle est fréquemment retrouvée dans l’océan sur la côte de la Colombie-Britannique.
• Dans les conditions propices, la bactérie peut causer une maladie appelée « pourriture de la bouche » ou « maladie de la bouche jaune » chez les saumons atlantiques d’élevage en Colombie-Britannique.
• La pourriture de la bouche est une maladie traitable chez les saumons atlantiques d’élevage et elle ne cause généralement pas un taux élevé de mortalité. Il n’a pas été démontré que la bactérie cause des maladies chez les saumons sauvages du Pacifique. Elle peut être présente sur ou dans un animal sans lui nuire ou le rendre malade.
• Un article récemment publié par Bateman et al. présente de nouveaux résultats découlant d’un programme pluriannuel de dépistage des agents infectieux chez les saumons d’élevage en Colombie-Britannique.
• De récentes recherches ont confirmé la présence de la bactérie sur des espèces de saumons juvéniles sauvages, mais pas la présence de la maladie. Ces recherches aident à accroître notre compréhension de la bactérie. Le Ministère continuera d’étudier la base de connaissances croissante dans son processus de prise de décisions.
• Une récente évaluation des risques revue par les pairs du Secrétariat canadien de consultation scientifique (SCCS) a permis de conclure que T. maritimum attribuable aux fermes de saumon atlantique dans la région des îles Discovery pose un risque minime pour l’abondance et la diversité du saumon rouge du fleuve Fraser selon les pratiques d’élevage actuelles.
• Cette conclusion a été tirée étant donné que :
o les données probantes indiquent que la pourriture de la bouche affecte principalement les saumoneaux atlantiques d’élevage au stade de saumoneaux récemment transférés dans l’eau de mer;
o la maladie a rarement été déclarée chez les saumons du Pacifique d’élevage, ce qui laisse supposer une vulnérabilité relativement faible;
o le saumon rouge du fleuve Fraser a des interactions brèves et limitées avec les fermes de saumon atlantique des îles Discovery;
o l’infection par la bactérie attribuable à des fermes de saumon atlantique dans la région des îles Discovery devrait avoir des répercussions négligeables sur l’abondance et la diversité du saumon rouge du fleuve Fraser.
Renseignements supplémentaires :
aucun