Note pour la période des questions : Nouvelle étude sur l’aquaculture et l’orthoréovirus pisciaire (réovirus pisciaire)

About

Numéro de référence :
DF0-2021-QP-0067
Date fournie :
28 mai 2021
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Jordan, Bernadette (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Réponse suggérée :

• La santé des stocks de saumon du Pacifique est une préoccupation essentielle pour le Ministère.
• Dans le cadre du Budget 2021, nous investirons 647 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021, pour stabiliser et conserver les populations de saumon sauvage du Pacifique.
• Pêches et Océans Canada s’appuie sur des données scientifiques provenant de diverses sources pour atteindre son objectif de rétablissement et de relance du saumon sauvage du Pacifique.
• Au fur et à mesure que de nouvelles données sont disponibles, le Ministère demeure disposé à examiner et à intégrer les données dans le cadre de son processus de gestion adaptative.

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Si l’on insiste sur la recherche sur le réovirus pisciaire
• Pêches et Océans Canada appuie et accueille favorablement les nouvelles recherches sur les facteurs qui influent sur la survie du saumon sauvage, notamment la recherche sur la surveillance et la conservation de l’habitat, les effets des changements climatiques, le moment de la montaison et la migration des stocks de saumon, ainsi que les risques génétiques et pathogènes, y compris ceux qui sont potentiellement associés à diverses souches de réovirus pisciaire.
• Comme l’information sur une maladie particulière peut évoluer, le Ministère continue de veiller à ce que les mesures prises pour comprendre et atténuer les risques de maladie soient également adaptées.

Contexte :

Contexte
• Le 27 mai 2021, un article intitulé Aquaculture mediates global transmission of a viral pathogen to wild salmon (L’aquaculture transmet un pathogène viral au saumon sauvage à l’échelle mondiale) a été publié dans la revue Science Advances. L’Université de la Colombie-Britannique a publié un communiqué de presse indiquant que l’auteur principal est un membre de la faculté.
• Pour cette étude, les chercheurs ont appliqué des modèles phylogénétiques fondés sur le séquençage en utilisant les séquences complètes du génome du réovirus pisciaire pour élucider le mouvement et l’évolution du réovirus pisciaire 1 autour du globe. Ils concluent que le réovirus pisciaire a été introduit à plusieurs reprises sur de nouveaux continents par des mouvements de poissons destinés à l’aquaculture, que la variante du réovirus pisciaire trouvée en Colombie Britannique est une introduction relativement récente en provenance de l’Atlantique Nord (il y a environ 30 à 40 ans) et que les piscicultures sont une source d’infections par le RVP pour le saumon sauvage.
• Les auteurs suggèrent que le réovirus pisciaire-1 est désormais un agent infectieux important dans les populations de saumon sauvage du Pacifique gravement menacées, alimenté par la transmission par l’aquaculture.
• Le Ministère reconnaît qu’il reste de nombreuses inconnues concernant le RVP et que la recherche scientifique sur le réovirus pisciaire se poursuit. Le MPO a démontré son engagement en faveur d’un examen ouvert et de la prise en compte d’un éventail d’expertises scientifiques sur divers agents pathogènes et maladies, au moyen de multiples examens par les pairs du Secrétariat canadien de consultation scientifique (SCCS) et, récemment, par l’entremise du Groupe de travail technique sur la santé des poissons (GTTSP), afin de tenir compte d’un éventail de renseignements sur de multiples agents pathogènes et maladies dont la caractérisation est variable.
• Le MPO a lancé une étude ponctuelle qui sera menée sur une période de deux ans et qui renforcera également les programmes de recherche en cours qui examinent la distribution du réovirus pisciaire dans toutes les écloseries d’eau douce.
• Le MPO a par ailleurs élargi son programme de vérification de la santé des poissons, notamment en augmentant la fréquence et la portée de la surveillance en mer, en renforçant les exigences en matière de rapports, en procédant à des analyses épidémiologiques et en élaborant un programme de vérification de la santé des poissons d’eau douce. Ce programme permettra d’améliorer la surveillance de l’inflammation des muscles squelettiques et cardiaques (IMSC) et de la jaunisse/anémie dans un large éventail de piscicultures.
• Avec les résultats de la surveillance élargie du réovirus pisciaire en association avec les écloseries et les épidémies dans les piscicultures, cette étude, qui offre des preuves supplémentaires sur l’évolution et la transmission du RVP en Colombie-Britannique, sera considérée comme faisant partie de l’ensemble des preuves pour la prise de décisions futures relatives à la réglementation du réovirus pisciaire.

Renseignements supplémentaires :

aucun