Note pour la période des questions : Épaulards résidents du Sud (ERS): Mesures de gestion

• Notre gouvernement s’est engagé à protéger et à rétablir les populations d’épaulards résidents du Sud et a pris, à cet égard, des mesures importantes pour contrer les principales menaces que subit cette baleine emblématique.
• En mai 2020, le gouvernement a introduit des mesures de gestion supplémentaires pour protéger cette espèce importante.
• Ces mesures s'appuient sur les années passées et visent à accroître la disponibilité des proies et à réduire les perturbations physiques et acoustiques.
• Le gouvernement travaille maintenant activement avec des experts techniques, des groupes autochtones et des intervenants pour recommander des mesures appropriées pour 2021.

Les baleineaus d’épaulards résidents du sud
• J35 et J41 ont toutes deux donné naissance à un veau en septembre 2020.
• Il s’agit d’une excellente nouvelle, et mon ministère continuera à surveiller la situation.
• Comme le taux de mortalité des jeunes baleineaux avoisine 40 %, il faut faire preuve de précaution.
• Le gouvernement du Canada demeure résolu à mettre en œuvre son plan à long terme pour appuyer la protection et le rétablissement de l’épaulard résident du Sud.

Les activités de la marine américaine perturbent l'épaulard résident du sud
• La protection et le rétablissement de l'épaulard résident du Sud est une priorité du gouvernement du Canada.
• L'administration nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA) des États-Unis est l’organisme qui examine les activités militaires américaines pour ses impacts potentiels sur les mammifères marins.
• Le MPO s’engage avec la NOAA sur les questions liées aux épaulards résidents du Sud et les répercussions possibles afin d’assurer une compréhension commune des activités prévues.
• Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires américains sur les mesures que nous pouvons prendre pour protéger l’épaulard résident du Sud.

• Deux populations distinctes d’épaulards résidents, connues sous les appellations d’épaulards « résidents du nord » et « résidents du Sud », vivent dans les eaux au large de la côte ouest de la Colombie-Britannique.
• En 2001, le COSEPAC a désigné l’épaulard résident du sud comme une « Espèce en voie de disparition » et l’épaulard résident du nord comme une « Espèce menacée ». Les deux populations sont inscrites à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Ces deux populations sont distinctes sur les plans acoustique, génétique et culturel. L’épaulard résident du sud figure également dans la liste des espèces en péril établie en vertu de l’Endangered Species Act des États-Unis.
• La population d'épaulards résidents du Sud compte 74 individus en octobre 2020, avec la naissance de deux baleineaux cette année, selon le Center for Whale Research.
• Tahlequah, ou J35, a donné naissance à un veau début septembre 2020. J35, a fait l'objet d'une attention publique importante au cours de l'été 2018, lorsqu'elle a porté son veau mort sur sa tête pendant 17 jours. En septembre également, J41 a donné naissance à un veau. Le Center for Whale Research, qui a annoncé les naissances, note qu'il y a un taux de mortalité d'environ 40 % pour les jeunes veaux, mais a mis à jour son site web pour tenir compte de 74 animaux en date d'octobre 2020.
• Une étude a été publiée en novembre 2020 qui a identifié les impacts sonores potentiels des aéronefs militaires sur l’île Whidbey, dans l’État de Washington, sur les épaulards résidents du Sud.
• NOAA Fisheries a l'intention de publier une réglementation de sept ans en vertu du Marine Mammal Protection Act pour régir la prise accidentelle de mammifères marins par les activités de formation et d'essai de la marine américaine de novembre 2020 à novembre 2027.
• Cette réglementation concernera 28 espèces de mammifères marins, dont l'épaulard résident du sud (SRKW), et la règle finale autorise la possibilité de blessures graves ou de mortalité de jusqu'à trois grandes baleines suite à des collisions avec des navires au cours des sept années.
• La NOAA a travaillé avec la marine pour aider à atténuer l'impact sur les mammifères marins et la décision finale sera publiée dans le registre fédéral le 12 novembre.
• Suite à une lettre de l'ADM, Fisheries Harbour Management, le MPO s'est engagé avec la NOAA à discuter plus en détail de la règle finale ainsi qu'à tenir la NOAA informée des exercices et des activités de formation prévus par la Marine canadienne, qui sont également susceptibles de perturber les mammifères marins, y compris le SRKW.
• La ERS est considérée comme en péril en raison de sa petite taille, de son faible taux de reproduction et de l’existence d’un éventail de menaces anthropiques susceptibles d’empêcher son rétablissement ou de causer d’autres déclins.
• Parmi ces menaces anthropiques, mentionnons avant tout la diminution de la disponibilité des proies (le saumon quinnat est la principale proie), les perturbations physiques et acoustiques et la contamination de l’environnement.
• Bon nombre des mesures de rétablissement indiquées dans le programme de rétablissement des épaulards résidents sont en cours.
• Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et la ministre de l’Environnement et du Changement climatique ont annoncé en mai 2018 que des menaces imminentes pèsent sur la survie et le rétablissement de l’épaulard résident du sud.
• En mai 2020, le gouvernement du Canada a annoncé une série de mesures de gestion.
• Afin de garantir une disponibilité suffisante du saumon quinnat (abondance et accessibilité), des fermetures de pêche par zone dans le détroit de Juan de Fuca et dans la région sud des îles du Golfe pour la pêche récréative et commerciale du saumon seront appliquées du 1er aout au 31 octobre 2021. Les dates exactes seront annoncées en juin. On demande également à tous les pêcheurs de cesser volontairement de pêcher à moins de 1 000 mètres des épaulards.
• Depuis le 1er juin 2020, il est interdit aux navires de s’approcher de tout épaulard dans un rayon de 400 mètres (à quelques exceptions près) dans toutes les eaux côtières du sud de la Colombie-Britannique entre Campbell River et juste au nord d’Ucluelet.
• Reconnaissant que les entreprises d’observation des baleines et d’écotourisme ont une expertise dans la différenciation des écotypes d’épaulards, une autorisation du ministre des Transports peut être délivrée à ces organisations pour observer les épaulards non résidents du Sud jusqu’à 200 mètres. Cette mesure s’appuie sur la distance d’approche minimale de 200 mètres qui existe pour tous les épaulards des eaux de la Colombie-Britannique (à l’exception de la zone décrite ci-dessus) et qui est établie dans le Règlement sur les mammifères marins.
• Afin de maximiser la protection des zones d’alimentation clés des épaulards résidents du Sud, des zones de refuge provisoires sont en vigueur du 1er juin au 30 novembre 2020, au large de l’île Pender, de l’île Saturna et dans le banc Swiftsure. Aucun trafic maritime ne sera autorisé dans ces zones, sous réserve de certaines exceptions, comme dans le cas d’une urgence et des navires autochtones.
• On demande aux navires de suivre les directives « Be Whale Wise », notamment de ralentir à moins de 7 nœuds lorsqu’ils se trouvent à moins de 1000 mètres de mammifères marins, d’éteindre les échosondeurs et les détecteurs de poissons lorsqu’ils ne sont pas utilisés, et de placer les moteurs au ralenti en position neutre et de laisser passer les animaux si le navire ne respecte pas les règlements sur la distance d’approche.
• Le gouvernement du Canada se penche également sur la question des contaminants. Des efforts sont en cours pour encourager les activités continues et nouvelles dans les domaines des contrôles supplémentaires, de la recherche et de la surveillance, du partage des données ainsi que de la sensibilisation et de l’éducation.

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