Note pour la période des questions : Rapport du SCCS sur les truites arc-en-ciel des rivières Thompson et Chilcotin

• Notre gouvernement reconnaît et partage les préoccupations des Britanno-Colombiens concernant la baisse des montaisons de truite arc-en-ciel. La conservation des populations de truite arc-en-ciel est une priorité.
• À la suite d’une évaluation d’urgence menée au début de 2018, un processus d’inscription à la Loi sur les espèces en péril (LEP) a été lancé, lequel comprenait la prestation de conseils scientifiques et la tenue de consultations sans délai.
• En 2019, il a été décidé de ne pas procéder à l’inscription. Plutôt, un plan d’action conjoint fédéral-provincial a été lancé pour protéger la truite arc-en-ciel et rétablir l’espèce.
• J’ai pleinement confiance en l’intégrité professionnelle des scientifiques et des gestionnaires du Ministère, ainsi qu’en la rigueur du processus d’examen par les pairs utilisé pour générer des conseils scientifiques.
• Des mesures de conservation rigoureuses ont été mises en place pour réduire au minimum la prise accessoire de truites arc-en-ciel.

• Le 17 mai 2021, The Narwhal publiait un article intitulé « DFO ignored pleas from scientists, altered report to downplay risks to imperiled steelhead: docs’ » (le MPO a ignoré les plaidoyers des scientifiques, a modifié un rapport pour minimiser les risques pour la truite arc-en-cie : les documents) où l’on rapporte les détails d’une récente demande d’accès à l’information faite par la BC Wildlife Federation. On allègue dans cet article que des fonctionnaires du MPO ont modifié les résultats d’un examen scientifique par les pairs mené en 2018. Les résultats de la demande d’accès à l’information ont été publiés dans d’autres médias les jours suivants.

Processus d’inscription – contexte et statut
• La truite arc-en-ciel des rivières Thompson et Chilcotin réside dans le bassin versant du fleuve Fraser.
• Dans le cadre du processus d’inscription d’urgence de 2018-2019, le MPO a examiné l’évaluation d’urgence publiée par le COSEPAC et a effectué une évaluation accélérée du potentiel de rétablissement (EPR) de la truite arc-en-ciel en tenant compte des menaces, des facteurs limitatifs et des tendances de modélisation des populations selon différents scénarios. Des experts, notamment des scientifiques, des gestionnaires des pêches, des intervenants, des groupes autochtones et des représentants provinciaux, ont assisté à la réunion d’examen par les pairs du SCCS.
• L’évaluation du COSEPAC a permis de constater une diminution de la qualité de l’habitat et une réduction des taux de survie en mer, en raison de facteurs comme l’interception par les pêches, la concurrence des poissons d’écloserie et la prédation possible des pinnipèdes, comme principale source de déclin de la population. Ce processus au terme de la LEP a pris fin en juillet 2019 lorsque le gouverneur en conseil a décidé de ne pas inscrire les populations de truites arc-en-ciel dans la Loi.
• L’examen par les pairs du SCCS assure un examen technique rigoureux des données probantes et fournit les meilleurs conseils scientifiques disponibles de façon ouverte et transparente. Les conclusions qui font l’objet d’un consensus sont ensuite formulées sous forme de conseils et publiées sur le Web. Dans ce cas, le consensus n’a pas été atteint sur tous les éléments dont il avait été question à la réunion du SCCS. Le rapport d’avis scientifique qui en a résulté a été affiché sur le site Web du SCCS le 25 octobre 2018.
• En 2019, le gouvernement du Canada et la province de la Colombie-Britannique ont annoncé le Plan d’action sur la truite arc-en-ciel, qui prévoit une série de nouvelles mesures de conservation pour réduire la mortalité et accroître la survie de la truite arc-en-ciel des rivières Thompson et Chilcotin qui revient frayer. Ces mesures comprennent la fermeture des pêches, la protection et la restauration de l’habitat en eau douce et l’accroissement des activités scientifiques et de surveillance.
• Les populations de truite arc-en-ciel des rivières Thompson et Chilcotin ont été réévaluées comme étant en voie de disparition par le COSEPAC en novembre 2020. Par conséquent, un nouveau processus visant à déterminer s’il faut ou non inscrire ces populations en vertu de la LEP est entamé.

Rôle de la Colombie-Britannique
• À la suite de la publication du rapport sur les espèces en péril, des représentants de la province de la Colombie-Britannique ont communiqué avec le MPO pour discuter des conseils, et un certain nombre de réunions et discussions ont eu lieu avec la province afin de clarifier le processus d’examen du SCCS ainsi que les rôles et responsabilités des participants.
• Les populations de truite arc-en-ciel sont gérées conjointement par la province de la Colombie-Britannique et le ministère des Pêches et des Océans, qui ensemble mettent en œuvre le plan d’action.
• Ce plan comprend des mesures de conservation pour réduire la mortalité et accroître la survie de la truite arc-en-ciel des rivières Thompson et Chilcotin qui revient frayer. Cette mesure comprend la fermeture des pêches, la protection et la restauration de l’habitat en eau douce et l’accroissement des activités scientifiques et de surveillance.
• La province est responsable de la pêche récréative en eau douce, tandis que le MPO demeure responsable de la pêche commerciale et récréative au saumon par les Premières Nations.

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