Note pour la période des questions : Épaulards résidents du Sud

Épaulards résidents du Sud

Le gouvernement du Canada tient à assurer la protection et le rétablissement de l’épaulard résident du sud, une espèce emblématique et importante sur le plan culturel.
• Dans le cadre des initiatives du Plan de protection des océans de 1,5 milliard de dollars, de l’Initiative de protection des baleines de 167,4 millions de dollars et d’un montant supplémentaire de 61,5 millions de dollars pour le rétablissement de l’épaulard résident du sud, nous avons pris d’importantes mesures pour contrer les principales menaces auxquelles est exposé l’épaulard résident du sud.
• Au cours des deux dernières années, le gouvernement a pris des mesures audacieuses pour contrer ces menaces. En 2019, les mesures prises visaient à accroître la disponibilité des proies et à réduire les perturbations physiques et acoustiques.
• Le Canada continuera de travailler en collaboration avec les collectivités côtières, les intervenants des organisations environnementales et de l’industrie et les groupes autochtones pour mettre en œuvre des mesures visant la protection continue des épaulards.]

• Deux populations distinctes d’épaulards résidents, soit les épaulards résidents du nord et les épaulards résidents du sud, vivent au large de la côte ouest de la Colombie-Britannique.
• En 2001, le COSEPAC a désigné l’épaulard résident du sud comme une « espèce en voie de disparition » et l’épaulard résident du nord comme une « espèce menacée ». Les deux populations sont inscrites à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Ces deux populations sont distinctes sur les plans acoustique, génétique et culturel. L’épaulard résident du sud est également inscrit comme une espèce en voie de disparition en vertu de la Endangered Species Act des États-Unis.
• Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et la ministre de l’Environnement et du Changement climatique ont annoncé en mai 2018 que des menaces imminentes pèsent sur la survie et le rétablissement de l’épaulard résident du sud.
• En mai 2019, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et le secrétaire parlementaire à Transports Canada ont annoncé une série de mesures de protection, notamment :
o Des sanctuaires interdisant la plupart des formes de trafic maritime dans les principales zones d’alimentation et des fermetures supplémentaires de la pêche au saumon dans d’autres parties des principales zones d’alimentation. Ces fermetures visent à accroître la disponibilité et l’accessibilité des proies pour les baleines et à réduire les perturbations causées par les bateaux de pêche.
o L’augmentation de la distance d’approche qui est portée à 400 mètres pour tous les épaulards dans l’habitat essentiel des épaulards résidents du sud.
o L’intensification de la conformité et de l’application de la loi sous la forme de patrouilles de surveillance aérienne et en mer.
o La protection de l’habitat essentiel de l’épaulard résident du sud au large de la côte sud-ouest de l’île de Vancouver.
o Le ralentissement volontaire des navires dans le détroit de Haro et l’essai de déplacement latéral du trafic maritime commercial dans les voies de navigation afin de limiter le bruit dans les principales aires d’alimentation.
• La population d’épaulards résidents du sud compte actuellement 73 individus. Cette population est considérée comme étant en péril en raison de sa petite taille, de son faible taux de reproduction et de l’existence d’un éventail de menaces anthropiques susceptibles d’empêcher son rétablissement ou de causer d’autres déclins.
• En raison de la petite taille de sa population, le rétablissement de l'épaulard résident du Sud peut également être affecté par d'autres menaces qui peuvent n'affecter que quelques individus, comme la mortalité dans les engins de pêche, les collisions avec les navires, les maladies et le parasitisme.
• Des mesures concernant plusieurs des mesures de rétablissement identifiées dans le programme de rétablissement des épaulards résidents sont en cours.
• Le MPO effectue une quantité considérable de recherches scientifiques sur les épaulards résidents (p. ex. dynamique de la population, photo d'identité, utilisation de l'habitat, déplacements, contaminants, écologie de l'alimentation, etc.

Répercussions socio-économiques des mesures de protection

• Le gouvernement s’est engagé à travailler de façon réfléchie et en collaboration avec les Premières Nations et les intervenants du secteur maritime afin de promouvoir le rétablissement de la population d’épaulards résidents du sud.
• Les mesures qui ont été mises à exécution reflètent l’engagement à rétablir la population d’une manière qui tient compte des facteurs socio-économiques et culturels importants et des commentaires des Premières Nations et des collectivités côtières.
• Le gouvernement se réjouit à la perspective de poursuivre cette collaboration alors que nous mettons en œuvre les meilleurs moyens et les plus efficaces de réduire les menaces à la survie de la population d’épaulards résidents du sud.
État de la population
• Cette population est considérée comme étant en péril en raison de sa petite taille, de son faible taux de reproduction et de l’existence d’un éventail de menaces anthropiques susceptibles d’empêcher son rétablissement ou de causer d’autres déclins.
• Le Canada a pris des mesures importantes pour aider à atténuer les principales menaces qui pèsent sur l’épaulard résident du sud.
• La protection et le rétablissement efficaces des épaulards résidents du sud nécessiteront une approche à long terme qui exige une coordination pangouvernementale et la collaboration active de nombreux partenaires.