Note pour la période des questions : Mortalité Massive du Poisson d'Élevage à Terre-Neuve-et-Labrador
About
- Numéro de référence :
- DFO-2020-00019
- Date fournie :
- 9 mars 2020
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Jordan, Bernadette (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Réponse suggérée :
• [Nous prenons au sérieux la santé de nos océans et c’est pourquoi nous suivons de près l’incident de mortalité de saumons d’élevage qui est survenu à Terre-Neuve-et-Labrador à la fin août. La cause de cet incident était la température élevée de l’eau, ce qui a entraîné de faibles niveaux d’oxygène et, par conséquent, la mort des saumons.
• Une fois que mon ministère a été informé de l’incident, nous avons travaillé avec les autorités provinciales et Environnement et Changement climatique Canada pour déterminer et surveiller les impacts environnementaux potentiels.
• Bien qu’il n’y ait aucun impact apparent sur la qualité de l’eau ou sur le poisson sauvage et son habitat, nous continuons de travailler avec tous nos partenaires pour surveiller les effets à long terme. Nous travaillerons également avec nos partenaires provinciaux pour renforcer les mécanismes fédéraux et provinciaux de surveillance réglementaire.]
Contexte :
• L’entreprise a embauché des entrepreneurs pour nettoyer les cages touchées, ce qui comprenait la collecte des carcasses aux fins de traitement à terre. Les boues résiduelles ont été rejetées dans les eaux marines sur les sites respectifs.
• Le 11 octobre 2019, l’entreprise a informé le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador que 600 000 autres individus étaient morts dans quatre autres sites, ce qui a incité la Province à suspendre tous les permis aux sites touchés jusqu’à nouvel ordre.
• En ce qui concerne la réaction du MPO à cet incident, les bureaux régionaux de Conservation et Protection et de Gestion de l’aquaculture du Ministère ont étudié l’étendue de la boue de saumon provenant des piscicultures et a consulté les autorités provinciales et Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) au sujet des prochaines étapes. Les observations découlant des récentes activités de surveillance du MPO (fin octobre 2019) confirment qu’une grande partie des matières précédemment observées sur les plages et dans les anses s’est dispersée.
• L’entreprise a accepté de surveiller la situation pour évaluer l’étendue de tout dommage et elle a fait appel à MAMKA, une organisation autochtone de gérance marine. Le MPO et ECCC ont fourni des conseils à l’entreprise pour éclairer son plan de surveillance, qui comprendra une vidéo sous-marine montrant le fond marin et l’étendue de toute matière déposée, ainsi que l’enregistrement et l’identification des espèces marines dans la zone touchée.
• Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a également chargé l’Institut marin d’examiner l’incident. Le 23 octobre 2019, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador a déclaré que l’industrie devra démontrer sa « durabilité » avant que les permis suspendus ne soient rétablis.
• Le Règlement sur les activités d’aquaculture (RAA) exempte les aquaculteurs, sous certaines conditions, de l’interdiction de nuire à l’environnement (article 35 de la Loi sur les pêches) et de l’interdiction de rejeter des substances polluantes dans les eaux où vivent des poissons (paragraphe 36(3) de la Loi). Bien que le RAA comporte des dispositions de notification après un événement mortel survenu à l’extérieur de l’installation aquacole, il n’est déclenché que si un pesticide ou un traitement médicamenteux récent a été administré, et non en cas d’événement tel qu’une augmentation de la température de l’eau.
• Habituellement, les provinces gèrent les activités quotidiennes de pisciculture, ce qui comprend les cas de mortalité massive.
• À l’avenir, en plus de renforcer la gestion des pesticides et des médicaments utilisés dans les exploitations aquacoles en vertu du RAA, le MPO vont également profiter de l’occasion pour préciser que de tels événements ne seront pas considérés comme faisant partie des activités normales (un critère sous-jacent d’autorisation en vertu du RAA).
Renseignements supplémentaires :
aucun