Note pour la période des questions : Épaulards résidents du sud

About

Numéro de référence :
DFO-2020-00035
Date fournie :
9 mars 2020
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Jordan, Bernadette (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Réponse suggérée :

• [Notre gouvernement s'est engagé à protéger et à rétablir les épaulards résidents du sud emblématiques et a pris des mesures importantes pour faire face aux principales menaces qui pèsent sur les épaulards résidents du sud.
• En 2019, ces mesures se sont concentrées sur l'augmentation de la disponibilité des proies et la réduction des perturbations physiques et acoustiques.
• Les mesures de 2019 étaient en place jusqu'au 31 octobre 2019, et le gouvernement travaille maintenant activement avec des experts techniques, des groupes autochtones et des parties prenantes pour recommander des mesures appropriées pour 2020.
• Le Canada continuera à travailler en consultation avec les communautés côtières, les parties prenantes de l’environnement et de l’industrie et les groupes autochtones sue la mise en œuvre de mesures pour la protection continue des épaulards résidents du sud.]

Contexte :

• Deux populations distinctes d’épaulards résidents, connues sous le nom de résidents du Nord et du Sud, occupent les eaux au large de la côte ouest de la Colombie-Britannique.
• En 2001, le COSEPAC a désigné les épaulards résidents du Sud comme étant « en voie de disparition » et les épaulards résidents du Nord comme étant « menacés ». Les deux populations figurent à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Ces deux populations sont acoustiquement, génétiquement et culturellement distinctes. Les épaulards résidents du Sud sont également inscrits sur la liste des espèces en voie de disparition des États-Unis en voie de disparition.
• La population d’épaulards résidents du Sud compte actuellement 73 individus. Il est considéré comme à risque en raison de sa petite taille de population, le faible taux de reproduction, et l’existence d’une variété de menaces anthropiques qui ont le potentiel de prévenir le rétablissement ou de provoquer d’autres déclins.
• Le principal de ces menaces anthropiques sont la réduction de la disponibilité ou de la qualité des proies (le saumon chinook est le principal élément de proie), les perturbations physiques et acoustiques et la contamination de l’environnement.
• Des mesures sur bon nombre des mesures de rétablissement identifiées dans la stratégie de rétablissement des épaulards résidents sont en cours.
• En mai 2018, les ministres des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques ont déterminé que les épaulards résidents du Sud font face à une menace imminente pour leur survie et leur rétablissement.
• En mai 2019, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et le secrétaire parlementaire de Transports Canada ont annoncé une série de mesures de protection, notamment :
o Les sanctuaires interdisent la plupart des formes de trafic maritime dans les principales zones de recherche de nourriture et les fermetures supplémentaires de pêche au saumon dans d’autres parties des principales zones de recherche de nourriture. Ces fermetures visent à accroître la disponibilité et l’accès des baleines aux proies et à réduire les perturbations causées par les navires de pêche.
o Augmentation de la distance d’approche à 400 mètres pour tous les épaulards dans l’habitat essentiel de l’épaulard résident du Sud.
o Accroître la conformité et l’application de la loi grâce à la surveillance aérienne et sur l’eau.
o Protection de l’habitat essentiel de l’épaulard résident du Sud au large de la côte sud-ouest de l’île de Vancouver.
o Ralentissement volontaire du trafic maritime dans le détroit de Haro et déplacement latéral d’essai de certains navires commerciaux dans les voies maritimes afin de réduire le bruit dans les principales zones de recherche de nourriture.
• Les mesures saisonnières ne sont plus en vigueur au 31 octobre 2019. Toutefois, le Règlement sur les mammifères marins demeure en vigueur toute l’année, notamment en maintenant une distance minimale de 200 mètres de tous les épaulards dans les eaux du Canadien Pacifique et, pour les autres baleines, marsouins et dauphins, une distance d’approche minimale de 100 mètres ou 200 mètres lorsqu’ils sont en position de repos ou avec un veau.
• Le MPO mène une quantité considérable de recherches scientifiques sur les épaulards résidents (p. ex. dynamique des populations, pièce d’identité avec photo, utilisation de l’habitat, mouvements, contaminants, écologie de la recherche de nourriture, etc.) et continuera de travailler à mieux comprendre les menaces qui pèsent sur ces populations.

Renseignements supplémentaires :

• [Notree gouvernement du Canada s'engage avec ses partenaires à identifier les leçons tirées des mesures de gestion de 2019.
• Un cadre de surveillance et d'évaluation a été élaboré pour mesurer les progrès et éclairer les mesures de rétablissement à venir.
• Les mesures qui ont été mises en œuvre reflètent l'engagement à rétablir la population d'une manière qui tient compte des facteurs socioéconomiques et culturels importants et de l'apport des Premières nations et des collectivités côtières.
• En tant que gouvernement qui croit en la prise de décision fondée sur des preuves, les leçons tirées de la saison 2019 guideront l'approche de la saison 2020 pour soutenir le rétablissement des épaulards résidents du Sud.]
• [Notre gouvernement s’est engagé à travailler de façon réfléchie et en collaboration avec les Premières Nations et les intervenants du secteur maritime afin de promouvoir le rétablissement de la population d’épaulards résidents du sud.
• Les mesures qui ont été mises à exécution reflètent l’engagement à rétablir la population d’une manière qui tient compte des facteurs socio-économiques et culturels importants et des commentaires des Premières Nations et des collectivités côtières.
• Le gouvernement se réjouit à la perspective de poursuivre cette collaboration alors que nous mettons en œuvre les meilleurs moyens et les plus efficaces de réduire les menaces à la survie de la population d’épaulards résidents du sud.]
• [Cette population est considérée comme étant en péril en raison de sa petite taille, de son faible taux de reproduction et de l’existence d’un éventail de menaces anthropiques susceptibles d’empêcher son rétablissement ou de causer d’autres déclins.
• Le Canada a pris des mesures importantes pour aider à atténuer les principales menaces qui pèsent sur l’épaulard résident du sud.
• La protection et le rétablissement des épaulards résidents du sud impliquent une approche à long terme qui exige une coordination pangouvernementale et la collaboration active de nombreux partenaires.]
• [Le Canada et les États-Unis sont tous deux d'accord sur la nécessité d'un plan stratégique à long terme qui contribuera à atténuer les menaces qui pèsent sur la reconstitution des populations d'orques résidant dans le Sud.
• Le Canada travaille en collaboration avec le gouvernement fédéral américain et le gouvernement de l'État de Washington pour harmoniser les mesures dans la mesure du possible.
• Bien que les mesures puissent différer en raison des contextes locaux et d'autres considérations, les deux juridictions travaillent en étroite collaboration pour s'assurer que les mesures sont aussi complémentaires que possible.
• Nous avons également travaillé avec nos partenaires américains pour élaborer des documents de communication destinés au public, tels que les lignes directrices "Be Whale Wise" qui décrivent nos mesures de protection respectives.]

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