Note pour la période des questions : Étude sur l'état de la technologie de la salmoniculture

About

Numéro de référence :
DFO-2020-QP-00005
Date fournie :
3 déc. 2020
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Jordan, Bernadette (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Réponse suggérée :

• [Notre gouvernement prend au sérieux la santé du saumon et les conséquences de la salmoniculture.
• C’est pourquoi, en 2019, en partenariat avec la province de la Colombie Britannique et Technologies du développement durable Canada, nous avons commandé une étude sur l’état de la technologie salmonicole afin d’examiner les risques et les possibilités des technologies émergentes pour la salmoniculture en Colombie-Britannique.
• L’étude a été menée en étroite collaboration avec un comité consultatif regroupant des représentants des Premières Nations, du gouvernement, de l’industrie et de groupes philanthropiques. Elle a servi de base à l’élaboration des recommandations du groupe de travail technique sur les technologies salmonicoles de rechange concernant l’application des technologies émergentes en Colombie-Britannique.
• Les résultats de l’étude ont été rendus publics.]

Contexte :

• Cette étude a été commandée (en janvier 2019) et financée par le ministère des Pêches et des Océans (MPO), Technologies du développement durable du Canada (TDDC) et la province de la Colombie-Britannique, en consultation avec un comité consultatif indépendant. Le comité consultatif était composé de représentants du MPO, de TDDC, du gouvernement de la Colombie-Britannique, du Conseil des pêches des Premières Nations, de Tides Canada et de la British Columbia Salmon Farmers Association.
• L’étude fait une bonne synthèse des points forts, des points faibles et des incertitudes de quatre principaux systèmes de production : le système d’aquaculture en recirculation sur terre, le système hybride, le système de parcs clos flottants et le système en mer.
• Si dans l’étude on ne se prononce pas quant aux options technologiques, on indique que le système hybride est celui étant le plus prêt à être commercialisé, que le système d’aquaculture en recirculation sur terre fait mieux que tous les autres pour ce qui est de réduire les interactions avec le saumon sauvage et l’écosystème marin, et que les systèmes en mer et de parcs clos flottants comportent encore de nombreux éléments inconnus.
• On fait un certain nombre de recommandations concernant des mesures pour soutenir l’adoption de la technologie et le développement aquacole en Colombie-Britannique, notamment la clarification des lois et politiques, le soutien de l’innovation, l’allocation de la biomasse et des incitatifs financiers.
• L’étude a été entreprise par Gardner-Pinfold Consulting Inc. qui a travaillé en étroite collaboration avec le comité consultatif.
• L’étude devait être terminée à la fin du printemps, et le rapport final devait être rendu public d’ici l’été 2019.
• Toutefois, étant donné la diversité des points de vue des membres du comité, il a fallu plus de temps pour intégrer les points de vue du comité dans le projet de rapport final, ce qui a finalement retardé le projet.
• Le projet d’étude sert à éclairer les travaux du groupe de travail technique sur les technologies de production de remplacement, comme l’a annoncé l’ancien ministre le 4 juin 2019. Le Groupe de travail technique sur les technologies de production de remplacement a été créé pour étudier et soutenir le développement et l’adoption de technologies qui améliorent la durabilité de l’aquaculture afin de soutenir la protection et la conservation des poissons sauvages dans la région du Pacifique.
• Le Groupe de travail technique a présenté ses recommandations au Ministère cet été.

Renseignements supplémentaires :

aucun