Note pour la période des questions : NOUVELLE ÉTUDE CONCERNANT LA POSSIBLE TRANSMISSION DE LA COVID-19 AUX MAMMIFÈRES MARINS

About

Numéro de référence :
DFO-2020-QP-00037
Date fournie :
3 déc. 2020
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Jordan, Bernadette (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Réponse suggérée :

• Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger les mammifères marins au bénéfice des générations futures.
• Pêches et Océans Canada est au fait d’une étude récente qui indique que la COVID-19 pourrait se transmettre aux mammifères marins par les eaux usées contaminées.
• Les auteurs de l’article précisent qu’aucun cas de transmission de la COVID-19 à un mammifère marin par un humain ou par des eaux usées n’a été signalé jusqu’à présent.
• Le Ministère continue de surveiller la situation et demeure en étroite communication avec les experts de la santé des animaux.

Contexte :

• Au début de novembre 2020, des chercheurs de l’Université Dalhousie ont publié dans la revue Science of the Total Environment une étude (Pandemic danger to the deep: The risk of marine mammals contracting SARS-CoV-2 from wastewater) portant sur la vulnérabilité théorique de divers mammifères marins de l’Alaska à la COVID-19 ainsi que sur la possibilité d’infection par les eaux usées dans lesquelles on trouve le virus. Bien que les auteurs précisent qu’il n’y a aucun cas documenté de transmission de la COVID-19 à un mammifère marin par les humains ou par des eaux usées, ils décrivent certains cas d’infection de mammifères marins par d’autres virus par le passé.
• Selon l’étude, les cétacés seraient, en théorie, vulnérables au virus. Bon nombre d’espèces de baleines sont déjà préoccupantes sur le plan de la conservation. On croit aussi que les phoques pourraient théoriquement attraper la maladie. Ces derniers sont généralement plus présents dans les estuaires des cours d’eau où sont déversés des effluents d’eaux usées.
• Les chercheurs ont étudié le risque de transmission potentielle selon les différents types de traitement des eaux usées et ciblé les installations de traitement qui posent le risque le plus élevé.
• Les eaux usées souvent traitées pour tuer les bactéries et les virus avant d’être rejetées dans l’océan. Cependant, il arrive que les eaux usées ne soient pas traitées ou soient partiellement traitées, ce qui pose un risque accru pour les mammifères marins dans les régions visées.
• La sécurité alimentaire dans les collectivités de l’Arctique repose grandement sur la récolte de mammifères marins. Les questions concernant les risques associés à la consommation de mammifères marins doivent être adressées à l’Agence canadienne d'inspection des aliments.

Renseignements supplémentaires :

aucun