Note pour la période des questions : Hareng de l’Atlantique – Division 4t (Golfe)
About
- Numéro de référence :
- DFO-2020-QP-00050
- Date fournie :
- 3 déc. 2020
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Jordan, Bernadette (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Réponse suggérée :
• [Le Ministère reconnaît l’importance de la pêche du hareng de l’Atlantique dans le sud du golfe du Saint-Laurent.
• Le Ministère continuera de prendre des décisions fondées sur les meilleures données scientifiques dont il dispose à la suite de consultations avec les membres du Comité consultatif des petits poissons pélagiques du golfe.
• Pêches et Océans Canada est déterminé à travailler avec les représentants de la pêche du hareng dans le sud du golfe, y compris les peuples autochtones, les intervenants commerciaux, et les groupes environnementaux non-gouvernementaux, pour mettre en place un plan viable pour le rétablissement de cette espèce importante.]
Contexte :
• Il y a deux stocks distincts de hareng de l’Atlantique dans le sud du golfe du Saint-Laurent (SGSL) : le stock de reproducteurs de printemps et le stock de reproducteurs d’automne. Ces deux stocks sont gérés indépendamment, au moyen de mesures de gestion et de totaux autorisés des captures (TAC) distincts pour les pêches respectives.
• En 2017, la valeur des débarquements de pêche dans la division 4T (golfe) a été évaluée à 12 787 589 $ (22 691 764 kg).
• Dans la Région du Golfe, le hareng est la deuxième espèce la plus débarquée, représentant en moyenne environ 30 % du volume total débarqué au cours des cinq dernières années. Les individus pêchés au printemps dans la Région du Golfe sont principalement destinés à la vente commerciale ou gardés comme appâts, tandis que ceux pêchés à l’automne servent à la production d’œufs, de produits fumés, de filets et de sardines.
• Depuis 2002, le stock de hareng de printemps se trouve dans la zone critique du Cadre de l’approche de précaution et le TAC s’est chiffré à 2 000 tonnes par année de 2010 à 2017 avec les captures de l’ordre de 1 000 tonnes chaque année. En 2018, le TAC été diminué provisoirement à 500 tonnes et en 2019, le TAC s’est chiffré à 1 250 tonnes avec des captures préliminaires de 542 tonnes.
• Le TAC de printemps a été fixé à 500 t pour 2020 et environ 445 t ont été débarqués, incluant les captures d’appât qui se chiffrent à 172 t.
• Un groupe de travail sur le plan de rétablissement du hareng de printemps a été créé en 2018. Il s’est réuni en décembre 2018 et en février 2019. Le plan est en cours de finalisation et devrait être publié en ligne en 2021.
• Selon la dernière évaluation des stocks qui a eu lieu au mois de mars dernier, le stock de hareng d’automne du SGSL avait diminué et était demeuré dans la zone de prudence du Cadre de l’approche de précaution depuis 2017. Les niveaux de capture doivent être établis afin d'encourager le rétablissement des stocks à revenir dans la zone saine de l'AP. Le TAC a été réduit à 22 500 tonnes en 2019 avec captures de 15 544 tonnes.
• Le 20 août, un TAC d’automne de 12 000 t a été annoncé pour la saison 2020. Ceci représente une réduction de 47% comparativement à 2019 (22 500 t). Une sur-allocation a été établie en utilisant 18 000 t comme référence de capture basée sur les parts actuelles des flottilles afin de donner aux pêcheurs la possibilité de débarquer la totalité du TAC.
• La pêche a débutée le 23 août pour certaines zones de pêche du hareng. 65 pour cent du TAC a été capturé en date du 14 septembre (7 745 t).
• Une zone de pêche au hareng (ZPH 16B) a été fermée le 9 septembre pour éviter un dépassement de contingent.
• Les senneurs n'ont pas encore débuté leur activité de pêche. Cependant, ils prévoient commencer à pêcher le 15 septembre. La flottille est également limitée par les prises accessoires de géniteurs de printemps capturés lors de la pêche d'automne.
• En plus de la pression de pêche, le stock souffre d’un faible taux de recrutement, d’une mortalité naturelle élevée, d’une diminution du poids à l’âge et de changements environnementaux continus. La réduction de la mortalité par pêche réduira légèrement les probabilités de baisse dans les projections à court et à long terme.
Renseignements supplémentaires :
aucun