Note pour la période des questions : Projet de la rivière Mary de Baffinland

About

Numéro de référence :
DFO-2021-QP-00132
Date fournie :
12 nov. 2021
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

Projet de la rivière Mary de Baffinland

Réponse suggérée :

La protection du milieu marin et des mammifères marins est une priorité absolue et c'est pourquoi nous veillons à ce que les projets soient évalués en profondeur.

Pêches et Océans Canada s’est assuré que les conditions soient en place pour protéger l’environnement et les mammifères marins pour la phase 1 du projet, et participe également à l'examen des répercussions possibles de la phase 2 du projet de développement.

Le MPO travaille de concert avec d'autres intervenants, des organisations et des collectivités Inuits pour mieux comprendre les répercussions possibles.

Contexte :

• Une fois que l'audience publique est terminée et le dossier public est fermé, la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussion (CNER) aura 45 jours pour émettre un rapport d’évaluation environnementale (EE) au ministre(s) responsable(s) pour décision. La décision des ministres responsables d'accepter, de rejeter ou de modifier la recommandation de la CNER doit ensuite être communiquée par écrit dans les 90 jours suivant la réception du rapport d'EE.
• Les audiences publiques prolongées de la CNER se sont terminées le 6 novembre 2021
• Le 14 avril, l'audience publique prolongée, qui a débuté le 12 avril 2021, a été suspendue en raison d’un cas positif de Covid-19 à Iqaluit.
• Le 16 mars 2021, Nunavut Tunngavik Inc. (NTI) a annoncé qu'elle n'était pas prête à appuyer la proposition de développement de la phase 2. La décision est fondée sur des préoccupations techniques et procédurales liées à l'évaluation environnementale. NTI aimerait que davantage de connaissances inuites soient incluses dans l'évaluation. Le personnel de la NTI participera toujours à l'audience publique élargie et continuera d'essayer de résoudre ces problèmes.
• Le 5 mars 2021, la Qikiqtani Inuit Association (QIA) a annoncé qu'elle n'appuierait pas la proposition de la phase 2 du projet de développement. L'annonce intervient après que le conseil d'administration de la QIA ait discuté de l'incorporation limitée du savoir traditionnel inuit, des impacts de l'expansion sur la faune, y compris le caribou, le phoque et le narval, ainsi que de la poussière produite par les activités minières. Le jour suivant, Baffinland a déclaré qu'elle poursuivra ses activités de sensibilisation communautaire et cherchera à rencontrer la QIA et d'autres dès que possible pour discuter d'une voie à suivre.
• L'audience publique relative à la phase 2 du projet de développement a repris le 26 janvier 2021 et devait se poursuivre pour deux semaines. Le 1er février 2021, l'organisation des chasseurs et trappeurs de Mittimatalik a proposé de prolonger l'audience après que l'audience ait pris plusieurs jours de retard.
• La soumission écrite finale du MPO, datée du 15 janvier 2021, indique que les impacts sur l’eau douce peuvent être atténués. De plus, le MPO demeure préoccupé par le fait qu’il soit impossible d’atténuer ou d’éviter pleinement les répercussions sur les mammifères marins qui découlent des activités maritimes liées à ce projet. L’étendue de ces répercussions ne peut toutefois être définie. C’est pourquoi une surveillance rigoureuse et un engagement envers la gestion adaptative sont essentiels à la protection des mammifères marins.
• Le MPO demeure préoccupé des répercussions possibles découlant des eaux de ballast; c’est pourquoi les mesures d’atténuation et de surveillance proposées sont essentielles pour prévenir l’introduction de telles espèces. Le MPO a élaboré certaines recommandations dont la CNER devra soigneusement tenir compte pour élaborer les conditions du projet, dans le cas où la phase 2 était approuvée.
• La phase 2 du projet de développement prévoit la construction et l’exploitation d’un deuxième quai de chargement de minerai capable d’accueillir des minéraliers à fort tonnage, la construction du chemin de fer du Nord composé de quatre ponts et de 417 ponceaux, des passages supplémentaires le long du chemin Milne Inlet Tote, l’augmentation de la production de minerai de fer jusqu'à 12 Mt/an à partir du site du projet et le transport du minerai par le chemin de fer Nord jusqu'au port de Milne Inlet et l’augmentation des activités de transport maritime via Milne Inlet afin de faciliter le transport du minerai supplémentaire.

Renseignements supplémentaires :

aucun