Note pour la période des questions : Intervention environnementale – N/M ZIM KINGSTON

About

Numéro de référence :
DFO-2021-QP-00141
Date fournie :
24 nov. 2021
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

Intervention environnementale – N/M ZIM KINGSTON

Réponse suggérée :

Il s'agit d'une situation difficile, et la Garde côtière canadienne continue de travailler en étroite collaboration avec de nombreux partenaires dans cette réponse internationale à grande échelle à la perte de conteneurs et aux dommages causés au porte-conteneurs lui-même.

À l'heure actuelle, Transports Canada est le principal organisme fédéral responsable de la relocalisation et du déchargement du ZIM Kingston.

La Garde côtière canadienne et ses partenaires qui composent le Commandement unifié ont réagi rapidement et efficacement pour assurer la sécurité de l'équipage, des premiers intervenants et du public tout en s'attaquant aux impacts environnementaux potentiels.

Nous continuerons à travailler avec tous les partenaires impliqués, y compris les représentants des Premières nations, de la province de la Colombie-Britannique, des municipalités locales, de la Garde côtière des États-Unis et de notre gouvernement, pour garantir l'intervention la plus appropriée et qu’elle soit menée en toute sécurité et avec le moins d'impacts environnementaux possible.

Si l’on appuie

Les efforts de surveillance et de planification se poursuivent et comprennent les opérations de nettoyage, la portée de la surveillance, les impacts environnementaux potentiels et les objectifs de résultat. Les opérations sont entravées par les intempéries persistantes, mais les travaux se poursuivent tant que la sécurité le permet.

La Garde côtière canadienne reste en contact avec le propriétaire du Zim Kingston pour déterminer les intentions futures. 

Contexte :

• Le 22 octobre 2021 – Le porte-conteneurs N/M ZIM KINGSTON a affronté du mauvais temps, ce qui a provoqué le déplacement de sa cargaison et le passage de conteneurs par-dessus bord. Le nombre de conteneurs perdus en mer a d’abord été estimé à 40. Les Services de communications et de trafic maritimes (SCTM) de la Garde côtière ont recueilli les premiers renseignements transmis par le navire. Pour assurer la sécurité des autres navigateurs, un avertissement de navigation (AVNAV) a été immédiatement diffusé pour informer les autres navires transitant dans la zone que des débris flottants pouvaient s’y trouver (conteneurs perdus). Le navire a ensuite été acheminé vers un mouillage sûr à Constance Bank (Colombie-Britannique) et a reçu l’ordre d’établir un plan de traversée.
• Le 23 octobre - Le N/M ZIM KINGSTON, au mouillage à Constance Bank (Colombie-Britannique) avec 21 personnes à bord, a signalé un incendie dans sa cargaison de conteneurs. Les navires de la Garde côtière Cape Calvert et Cape Naden sont intervenus. La Garde côtière a évacué 16 membres d’équipage du navire. Le reste de l’équipage est resté à bord pour combattre l’incendie.
• Le 23 octobre - La communication avec les partenaires locaux, les communautés autochtones et les intervenants a été effectuée conformément aux plans d’intervention par secteur de la Garde côtière. Une liste de distribution prédéterminée, comprenant des gouvernements autochtones, le gouvernement provincial et des administrations locales, a été utilisée pour communiquer la perte initiale de conteneurs et l’incendie qui s’en est suivi à bord du navire. Cette communication a été mise à jour régulièrement depuis l’incident.
• Le 23 octobre – Un poste de commandement d’intervention a été mis en place par la Garde côtière pour gérer à la fois l’incendie à bord du navire et la récupération des conteneurs perdus. La Garde côtière établit une communication régulière avec le propriétaire du navire, qui la renseigne en détail sur les interventions prévues et les entrepreneurs embauchés et confirme une demande de soutien coordonné.
• Le 24 octobre - Deux navires de ravitaillement hauturiers sous contrat, dotés d’une capacité de lutte contre les incendies, sont dépêchés sur les lieux par le propriétaire du navire pour contrôler l’incendie à bord en arrosant le navire.
• Les 24 et 25 octobre – La Garde côtière et la Garde côtière des États-Unis ont tenté de repérer les conteneurs perdus, mais une tempête a rendu la tâche difficile.
• Le 25 octobre - Des entreprises de récupération se sont rendues sur place, mais n’ont pu monter à bord du navire en raison des conditions météorologiques et des feux de conteneurs qui continuaient à couver. Vu la nature du produit chimique présent dans les conteneurs en feu, une application directe d’eau aurait provoqué un important incendie ou une explosion. Une stratégie consistant à laisser les conteneurs se consumer s’est avérée efficace.
• Le 26 octobre - Les entreprises de récupération sont montées à bord et ont entrepris de lutter contre l’incendie un conteneur à la fois. Cette opération a duré plusieurs jours. La surveillance de la qualité de l’air à terre montrait toujours des résultats ne suscitant aucune inquiétude.
• Le 27 octobre – L’équipage est retourné à bord et a pu accéder en toute sécurité aux cales à conteneurs pour faire le décompte du chargement. Il a déterminé que 109 conteneurs étaient tombés à l’eau, et non 40 comme initialement annoncé.
• Le 27 octobre - Un hélicoptère de la Garde côtière a repéré quatre conteneurs et des débris sur les plages autour de Cape Scott, dans le nord de l’île de Vancouver.
• Le 28 octobre – Les efforts de lutte contre les incendies se sont poursuivis; l’entrepreneur embauché par le propriétaire du navire pour nettoyer les conteneurs et les débris a commencé les travaux. La Garde côtière a poursuivi ses communications avec le propriétaire du navire et les entrepreneurs pour coordonner les efforts d’intervention.
• Le 29 octobre – Le nettoyage du littoral a commencé. Les vols de la Garde côtière et du Programme national de surveillance aérienne de Transports Canada à la recherche d’autres conteneurs se sont poursuivis. La société de classification du propriétaire du navire a effectué l’inspection du navire requise pour permettre au navire de se déplacer une fois qu’un poste d’amarrage est établi.
• Le 30 octobre – L’entrepreneur en récupération maritime embauché par le propriétaire du navire a délaissé la lutte contre les incendies pour mener des activités de stabilisation des conteneurs.
• Le 1er novembre – Des inspecteurs de Transports Canada sont montés à bord du N/M ZIM KINGSTON. On a modifié la zone d’urgence autour du mouillage de Constance Bank, qui est passé de 1 à 0,5 mille marin, afin de réduire l’incidence sur les activités de navigation.
• Le 3 novembre – Des inspecteurs du Bureau de la sécurité des transports sont montés à bord du navire. Environnement et Changement Climatique Canada (ECCC), ainsi que des intervenants locaux et municipaux, ont examiné les rapports sur la qualité de l’air à terre et n’ont fait état d’aucun résultat préoccupant. Puisqu’une modélisation plus poussée du panache n’a indiqué aucun risque que les particules atteignent le rivage, on a mis fin à la surveillance de l’air à terre.
• Le 4 novembre – Le nettoyage des plages s’est poursuivi et d’autres zones du littoral touchées par les débris ont été cernées.
• Entre le 5 et le 9 novembre, le propriétaire du navire a élaboré et mis au point des plans afin de préparer le déplacement du N/M ZIM KINGSTON vers un port voisin (encore indéterminé) pour qu’on puisse décharger sa cargaison et effectuer des réparations. Des discussions sont toujours en cours entre la Garde côtière, Transports Canada et le propriétaire du navire pour déterminer le moment de ce déplacement et le lieu d’escale du N/M ZIM KINGSTON.
• Les dirigeants autochtones sont à surveiller leurs territoires et signalent tout débris ou conteneur provenant du N/M ZIM KINGSTON qui est susceptible de s’échouer sur le rivage. Ils patrouillent activement le long des plages et participent à des appels de coordination avec la Garde côtière canadienne afin d’échanger l’information dans le cadre d’une intervention coordonnée.
• De nombreuses Premières Nations mettent également leurs connaissances locales à profit en précisant leurs ressources sensibles à risque. Cet apport contribue aux efforts d’intervention en permettant aux intervenants d’établir les priorités afin d’atténuer les répercussions sur l’environnement.
• En vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, le propriétaire est responsable de l’intervention et du nettoyage de la cargaison déversée, alors qu’en vertu de la Loi sur la responsabilité en matière maritime et de la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux, le propriétaire du navire est responsable des coûts, des pertes et des dommages résultant de l’incident.

Renseignements supplémentaires :

aucun