Note pour la période des questions : Centre de sécurité maritime de la Première Nation des Patcheedahts
About
- Numéro de référence :
- DFO-2021-QP-00183
- Date fournie :
- 15 nov. 2021
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Murray, Joyce (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Enjeu ou question :
Centre de sécurité maritime de la Première Nation des Patcheedahts
Réponse suggérée :
La Garde côtière canadienne (GCC) et la Première Nation des Patcheedahts (PNP) travaillent en étroite collaboration à l’avancement d’un projet d’installation d’intervention maritime polyvalente (centre de sécurité maritime – CSM) à Port Renfrew, situé sur le territoire de la PNP, dans l’ouest de l’île de Vancouver, en Colombie Britannique.
Le Centre fournira des services de recherche et de sauvetage en milieu marin et d’intervention environnementale, tout en renforçant la sécurité maritime et la capacité d’intervention dans le détroit de Juan de Fuca.
Les discussions axées sur la collaboration se poursuivent pour favoriser la mise en place du CSM, et notre gouvernement est toujours déterminé à accroître la capacité d’intervention dans la région de Port Renfrew afin d’assurer la sécurité des navigateurs et de protéger la côte de la Colombie Britannique.
Contexte :
• Le projet d’installation d’intervention maritime polyvalente de Port Renfrew (centre de sécurité maritime – CSM) a pris forme en tant que station de recherche et sauvetage (R et S) à Port Renfrew approuvée dans le cadre du Plan de protection des océans (PPO) 2016.
• Le projet a évolué pour devenir une mesure d’adaptation de la Garde côtière canadienne dans le cadre du réexamen de 2019 du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (TMX), qui visait à inclure des services d’intervention environnementale afin de répondre aux préoccupations de la PNP liées aux déversements d’hydrocarbures.
• La PNP a été très claire sur le fait que, en plus des mesures d’adaptation liées au projet TMX, le CSM doit favoriser des occasions de développement économique dont elle a grandement besoin pour parvenir à la réconciliation (p. ex tourisme, emplois, revenus de location). Le CSM doit également lui permettre de reprendre le contrôle des grottes funéraires sacrées d’importance historique et culturelle pour la Nation et de les protéger.
• Le CSM permettrait aussi de renforcer la capacité de la Garde côtière dans le détroit de Juan de Fuca, en favorisant une intervention plus rapide en cas d’incident en milieu marin, et en permettant à la PNP de participer aux interventions en cas de pollution en milieu marin.
• Dans une lettre envoyée à la PNP le 12 août 2019, l’ancien ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne a confirmé l’engagement du Ministère à travailler en collaboration avec la PNP pour concrétiser la vision commune pour le CSM.
• Un protocole d’entente conjoint entre la PNP et la Garde côtière a été signé le 29 juin 2020 pour saisir la vision commune pour le CSM et souligner la relation et le partenariat entre les deux organisations. Le protocole d’entente prévoit également une structure de gouvernance, des rôles et des responsabilités, et il facilite un processus décisionnel axé sur le consensus à mesure que le projet de CSM progresse.
• La PNP et la Garde côtière ont choisi un emplacement privilégié pour le CSM, et elles travaillent ensemble à l’acquisition de la propriété et au début de la construction de l’installation.
• L’incendie qui s’est déclaré récemment à bord du M/V Zim Kingston, et la perte de 109 conteneurs qui s’en est suivie, à environ 38 milles marins à l’ouest de l’entrée du détroit de Juan de Fuca a mené la PNP à insister pour se remettre au travail afin d’accélérer la construction du CSM.
Renseignements supplémentaires :
aucun