Note pour la période des questions : Groupe de travail sur la science des phoques de l’Atlantique

About

Numéro de référence :
DFO-2022-00014
Date fournie :
11 mai 2022
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

Groupe de travail sur la science des phoques de l’Atlantique

Réponse suggérée :

Le Groupe de travail scientifique sur les phoques de l’Atlantique a été lancé en réponse directe aux préoccupations soulevées par les pêcheurs commerciaux de l’Est du Canada au sujet de l’impact de la prédation des phoques sur les stocks de poissons.

Le Groupe de travail a présenté son rapport à Pêches et Océans Canada, dans lequel il formule neuf recommandations concernant les priorités scientifiques sur le phoque de l’Atlantique, les possibilités d’accroître la participation de l’industrie de la pêche aux projets scientifiques sur le phoque, et des façons de mieux communiquer avec l’industrie de la pêche et les autres intervenants.

Comme première étape clé en réponse à ces recommandations, le Ministère tiendra un sommet sur le phoque à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, cet automne.

Le Sommet élargira la mobilisation sur le phoque de l’Atlantique et facilitera la collaboration et les discussions entre les scientifiques, l’industrie de la pêche commerciale, les groupes autochtones, le milieu universitaire, les organisations non gouvernementales de l’environnement et les représentants provinciaux et territoriaux sur les approches relatives à la science, au développement commercial et à la gestion.

En outre, le Ministère explorera les possibilités de travailler avec les intervenants pour développer davantage le marché des produits canadiens du phoque, et continuera de faire progresser ses recherches scientifiques actuelles sur les phoques, guidées par les recommandations du Groupe de travail.

Contexte :

• Le Groupe de travail est coprésidé par Pêches et Océans Canada (MPO) et Glenn Blackwood, récemment retraité de son poste de vice-président du Marine Institute de l’université Memorial. Les membres possèdent diverses compétences, y compris dans le domaine des pêches. Les membres sont :
o Bill Taylor, Fédération du saumon atlantique
o Laura Ramsey, Association des pêcheurs de l’Î.-P.-É.
o Ginny Boudreau, Association des pêcheurs côtiers du comté de Guysborough
o Jamie Snook, Office Torngat mixte des pêches
o Kris Vascotto, Conseil du poisson de fond de l’Atlantique
o Robert Hardy, consultant en fruits de mer
• Jocelyn Thériault, représentant du Regroupement des pêcheurs professionnels des Îles-de-la-Madeleine, a été nommé comme membre du Groupe de travail en 2020 [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.].
• Le Groupe de travail a présenté son rapport à Pêches et Océans Canada, dans lequel il formule neuf recommandations concernant les priorités scientifiques sur le phoque de l’Atlantique, les possibilités d’accroître la participation de l’industrie de la pêche aux projets scientifiques sur le phoque, et des façons de mieux communiquer avec l’industrie de la pêche et les autres intervenants.
• Comme première étape clé en réponse à ces recommandations, le Ministère tiendra un sommet sur le phoque à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, cet automne. Le Sommet élargira la mobilisation sur le phoque de l’Atlantique et facilitera la collaboration et les discussions entre les scientifiques, l’industrie de la pêche commerciale, les groupes autochtones, le milieu universitaire, les organisations non gouvernementales de l’environnement et les représentants provinciaux et territoriaux sur les approches relatives à la science, au développement commercial et à la gestion.
• En outre, le Ministère explorera les possibilités de travailler avec les intervenants pour développer davantage le marché des produits canadiens du phoque, et continuera de faire progresser ses recherches scientifiques actuelles sur les phoques, guidées par les recommandations du Groupe de travail.

Gestion du phoque
• Le gouvernement du Canada est déterminé à soutenir une chasse au phoque durable, sans cruauté et bien réglementée qui appuie les collectivités autochtones, rurales et côtières du Canada. La chasse aux blanchons est illégale au Canada depuis 1987.
• On trouve six espèces de phoques sur la côte est du Canada (barbu, gris, commun, du Groenland, à capuchon et annelé), mais seulement trois espèces sont récoltées commercialement (gris, du Groenland et à capuchon). La récolte commerciale annuelle au Québec et dans le Canada atlantique est principalement du phoque gris et du Groenland.
• L’approche de Pêches et Océans Canada à l’égard de la gestion des phoques est la même que pour toutes les pêches, c’est-à-dire s’assurer que les populations demeurent en santé.
• Les populations de phoques gris et du Groenland sont dans la zone saine, soit 424 300 et 7,6 millions d’individus, respectivement.
• Pêches et Océans Canada n’attribue pas de total autorisé des captures (quota) pour la chasse au phoque dans l’Atlantique, car la participation à la chasse au phoque et la demande du marché pour les phoques sont faibles. Le nombre d’animaux abattus demeure largement dans les limites des niveaux de durabilité.
• Il faut un permis pour chasser le phoque au Canada. Pour obtenir un permis, les pêcheurs doivent suivre une formation obligatoire pour s’assurer que les phoques sont chassés sans cruauté. En 2021, 4 832 permis de chasse au phoque commerciale ont été délivrés dans l’Est du Canada.

Marché canadien du phoque
• Pêches et Océans Canada s’est engagé à maintenir les marchés existants pour les produits du phoque canadiens et à soutenir le développement de nouveaux marchés potentiels.
• Le Ministère explorera les possibilités avec les intervenants et les partenaires, y compris l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, pour développer davantage le marché des produits du phoque canadiens.
• Les projets visant à développer davantage le marché canadien des produits du phoque peuvent être admissibles à un financement par l’entremise du Fonds canadien de promotion des produits de la mer et du Fonds des pêches de l’Atlantique.

Renseignements supplémentaires :

aucun