Note pour la période des questions : Intervention environnemental : Épave de l’île Bligh

About

Numéro de référence :
DFO-2022-00027
Date fournie :
28 janv. 2022
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

Intervention environnemental : Épave de l’île Bligh

Réponse suggérée :

La sécurité des marins et la protection de l’environnement marin sont les priorités absolues de la Garde côtière canadienne.

Il a été déterminé que l’épave de l’île Bligh constitue une source de pollution et la Garde côtière canadienne a pris des mesures pour en atténuer les répercussions sur le milieu marin.

La Garde côtière canadienne a travaillé rapidement pour éliminer la menace de pollution que posait ce navire et est intervenue en conséquence face à cet incident en contenant et en récupérant le carburant sur l’eau, en faisant des évaluations des côtes, en assurant une surveillance environnementale et en gérant la planification opérationnelle.

Les opérations visant à atténuer les répercussions environnementales du déversement ont pris fin en juillet 2021 et ont coûté 31,6 millions de dollars à la Garde côtière canadienne.

Parmi les frais engagés au cours des huit mois qu’a duré l’intervention environnementale, notons ceux associés à la mobilisation des ressources d’intervention, aux marchés attribués, au confinement, à la récupération et à l’élimination des polluants, aux évaluations techniques de l’épave, à l’enlèvement du combustible en vrac et à la démobilisation.

Le gouvernement a financé les opérations puisque le navire a coulé en 1968 et que le délai pour réclamer un remboursement des dépenses au propriétaire du navire, aux termes de la Loi sur la responsabilité en matière maritime du Canada, est dépassé.

Contexte :

• En septembre 2020, la Garde côtière canadienne (Garde côtière) a reçu des rapports faisant état d’un important reflet dans le canal Zuciarte, sur la côte ouest de l’île Bligh. En l’absence de source de pollution connue ou signalée, on croyait qu’il s’agissait d’un rejet de cale provenant de navires en transit.
• Des appels concernant la pollution par hydrocarbures dans la zone ont continué de signaler ce phénomène, ce qui a conduit la Garde côtière à enquêter sur d’autres sources possibles de pollution. Plusieurs survols effectués ont permis d’observer une pollution par hydrocarbures dans les eaux proches de la côte ouest de l’île Bligh.
• Une enquête plus approfondie a permis d’identifier la source de la pollution comme étant l’épave du navire à moteur Schiedyk, qui a coulé le 3 janvier 1968. Le navire venait de quitter Hay River, en Colombie-Britannique, et transportait environ 1 000 tonnes de céréales et de pulpe lorsqu’il s’est échoué près de l’île Bligh. On pense que le navire transportait jusqu’à 700 tonnes de mazout lourd.
• Entre le 4 et le 6 décembre 2020, une augmentation du volume de pollution a été observée dans les eaux près de l’île Bligh, ce qui a poussé la Garde côtière à prendre des mesures immédiates pour éliminer la menace constante de pollution que fait peser ce navire coulé.
• Le 9 décembre 2020, un véhicule sous-marin téléguidé a confirmé que le navire à moteur Schiedyk était à l’origine de cette pollution. Le véhicule sous-marin téléguidé a révélé des fuites à plus d’un endroit, et le navire reposait à une profondeur de 350 à 400 pieds.
• Le navire coulé avoisine une zone de protection marine et un parc provincial marin, et plusieurs piscicultures se trouvent à proximité.
• Des équipes d’intervention de la Garde côtière et du matériel ont été déployées sur le site. La Garde côtière a engagé la société d’intervention West Coast Marine Response Corporation (WCMRC) pour qu’elle se déploie dans la zone et qu’elle retienne et récupère les polluants qui s’échappent du navire.
• Les opérations de récupération sur place ont permis d’éliminer les contaminants de la surface de l’eau afin d’empêcher la remontée du mazout lourd de l’épave.
• La Garde côtière a mis en place une structure virtuelle de commandement en cas d’incident pour effectuer l’intervention. Cette structure comprenait un commandement unifié composé de la Garde côtière canadienne, du ministère de l’Environnement et de la Stratégie sur le changement climatique de la Colombie-Britannique et de la Première Nation des Mowachat Muchalaht.
• Le 5 janvier 2021, le processus d’appel d’offres a été achevé et un marché a été octroyé pour des services de remorquage et de barge. Des demandes de propositions ont été diffusées pour le soutien à l’intervention sur le lieu du déversement et une évaluation technique sous-marine.
• La Garde côtière a dû attribuer plusieurs marchés pour appuyer l’intervention et obtenir l’expertise technique que nécessitaient les travaux complexes d’enlèvement du carburant en vrac et de rétablissement du site.
• Du mazout lourd s’échappait de l’épave et il y avait un risque de déversement catastrophique de ce polluant et des autres carburants à bord en raison de l’âge du navire, de la détérioration de sa structure et de son récent changement de position.
• Pendant les huit mois de l’intervention, la Garde côtière a dirigé des activités telles que le confinement et la récupération du carburant sur l’eau, les évaluations des côtes, la surveillance de l’environnement et la planification opérationnelle.
• L’intervention de la Garde côtière a pris fin en juillet 2021 et a permis de retirer 147 tonnes de polluants du navire. En raison de la dégradation de l’épave, celle-ci n’a pas été retirée du milieu marin; la GCC demeure toutefois convaincue que les opérations ont permis de retirer toute source de pollution à bord.
• [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]
• [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]
• Le gouvernement a financé les opérations puisque le navire a coulé en 1968 et que le délai pour réclamer un remboursement des dépenses au propriétaire du navire, aux termes de la Loi sur la responsabilité en matière maritime du Canada, est dépassé.

Renseignements supplémentaires :

aucun