Note pour la période des questions : La norovirus dans les huîtres de la Colombie-Britannique

About

Numéro de référence :
DFO-2022-00059
Date fournie :
8 avr. 2022
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

La norovirus dans les huîtres de la Colombie-Britannique

Réponse suggérée :

Mon ministère et moi sommes déterminés à gérer les ressources halieutiques et océaniques du Canada de façon responsable, notamment en appuyant la récolte de mollusques salubres.

Comme partenaire au Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques, mon ministère travaille avec Environnement et changement climatique Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ainsi qu’avec les autorités fédérales et provinciales de santé publique, pour intervenir dans ce cas d’éclosion.

Pêches et Océans Canada prend des mesures et a fermé 10 zones de récolte. Mon ministère collabore ainsi avec les autres instances réglementaires, ainsi qu’avec les intervenants, pour comprendre cet événement et s’assurer que des mesures sont en place pour éviter que cela ne se reproduise.

Contexte :

• Il y a eu plusieurs reportages récents dans les médias concernant une éclosion de norovirus au Canada et aux États-Unis, liée à la consommation d’huîtres récoltées en Colombie-Britannique (C.-B.). Diverses autorités sanitaires canadiennes et américaines ont également émis des avis de santé publique ou des avis mettant en garde contre la consommation d’huîtres de la C.-B.
• Les norovirus sont la cause la plus fréquente de gastro-entérite chez les humains, provoquant typiquement une diarrhée et/ou des vomissements de durée relativement courte. Les maladies à norovirus peuvent être causées par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés.
• Bien que les maladies à norovirus ne soient pas rares pendant les mois d’hiver, une forte augmentation des cas dans plusieurs provinces a été identifiée en mars 2022, liée à la consommation d’huîtres de la C.- B.
• En date du 6 avril 2022, il y avait 327 cas confirmés dans agrégats de cas au Canada et 91 maladies confirmées aux États-Unis dans 13 États.
• Le Comité de coordination de l’enquête sur l’éclosion (CCEE) a été créé pour faciliter la communication, discuter des conclusions des enquêtes sur les éclosions et parvenir à un consensus sur l’orientation de l’enquête et toute mesure de santé publique nécessaire. Le CCEE comprend des représentants de l’Agence de la santé publique du Canada, de Santé Canada, d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), de Pêches et Océans Canada (MPO), de Transports Canada et des ministères provinciaux et territoriaux de la santé publique.
• En tant que partenaires dans la prestation du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques (PCCSM), le MPO, ECCC, et l’ACIA collaborent pour assurer la cueillette et la vente sécuritaires de mollusques bivalves sauvages et aquacoles. Le PCCSM comprend des politiques et des contrôles pour gérer le risque de contamination par des sources de norovirus, comme les usines de traitement des eaux usées et les eaux usées provenant des bâteaux.
• Le rôle du MPO au sein du PCCSM est de délivrer des permis qui autorisent la pêche, appliquer les règlements de fermeture et édicter l’ouverture et la fermeture de zones conchylicoles en vertu de la Loi sur les pêches et de ses règlements.
• Dix installations aquacoles sont fermées à la récolte d’huîtres, dont huit dans le détroit de Baynes.
• En vertu de la politique du PCCSM, ces installations resteront fermées pendant au moins 30 jours (avec des tests satisfaisants) OU un minimum de 60 jours sans tests.
• La source de la contamination par les norovirus pour ces maladies n’a pas été déterminée, mais la présence de la pêche au hareng dans le détroit de Baynes, continue d’être soulevée comme hypothèse possible par le secteur conchylicole pour la forte augmentation des cas à compter de la semaine du 6 mars 2022.
• Transports Canada réglemente le rejet des eaux usées de tous les navires dans les eaux canadiennes en vertu du Règlement sur la pollution des navires et les produits chimiques dangereux, établi en vertu de la Loi de 2001 sur la navigation du Canada.
• Le MPO continue d’appuyer ses partenaires du PCCSM pour s’assurer que les mollusques contaminés n’arrivent pas sur le marché.
• La récolte annuelle totale actuelle de mollusques bivalves au Canada est évaluée à plus de 410 millions de dollars. La majorité de cette production, soit 110 000 tonnes, provient de la récolte commerciale sauvage et 43 000 tonnes supplémentaires sont produites dans le cadre d’opérations aquacoles.

Renseignements supplémentaires :

aucun