Note pour la période des questions : Saumon du Pacifique
About
- Numéro de référence :
- DFO-2022-00069
- Date fournie :
- 20 mai 2022
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Murray, Joyce (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Enjeu ou question :
Saumon du Pacifique
Réponse suggérée :
La protection des populations de saumon sauvage du Pacifique est une priorité pour notre gouvernement, surtout compte tenu des défis complexes qui pèse sur l’espèce, notamment le changement climatique et les menaces d’origine anthropique comme les polluants et les changements dans l’utilisation des terres et des eaux.
Soutenus par l’investissement de 647,1 millions de dollars dans le saumon du Pacifique, nous nous concentrons sur la prestation d’l’approche globale et à long terme qui est nécessaire.
Nous sommes déterminés à travailler en collaboration avec nos partenaires, y compris les groupes autochtones, les gouvernements de la Colombie Britannique et du Yukon et d’autres intervenants.
Inondations en Colombie-Britannique
Nos pensées vont à ceux qui ont été touchés.
L’objectif immédiat du Ministère est de continuer à travailler avec Emergency Management BC, et d’autres ministères fédéraux, pour répondre à la situation d’urgence immédiate.
L’évaluation des répercussions sur les sites du MPO est en cours. Après cette évaluation complète, une planification à court et à long terme sera entreprise pour réparer les dommages causés à l’infrastructure clé du programme du saumon et pour déterminer les besoins essentiels de restauration dans les systèmes de bassins hydrographiques du saumon endommagés.
Glissement de terrain à Big Bar
Des efforts soutenus ont été déployés pour réduire les effets du glissement de terrain sur les futures stocks de saumon.
Bien qu’une passe migratoire permanente ait été proposée comme étant la meilleure solution pour rétablir le passage des poissons et qu’un contrat ait été attribué en 2020 pour sa conception et sa construction, l’entrepreneur n’a pas été en mesure de terminer le projet en raison de problèmes de sécurité sur le site.
Des travaux sont en cours pour terminer la première phase de l’analyse visant à trouver une solution à long terme pour rétablir un passage du poisson à Big Bar.
À court terme, la planification d’opérations de capture et de transport avance bien afin d’aider le poisson à franchir le site du glissement de terrain durant la saison de migration du saumon 2022.
L’amélioration des opérations urgentes de conservation des stocks de saumon en péril du haut Fraser en péril et un programme de surveillance complet feront toujours partie intégrante des efforts d’assainissement.
Saumon quinnat
Les menaces qui pèsent les stocks de saumon quinnat du fleuve Fraser sont multiples. Le processus de rétablissement nécessite une vision à long terme et la collaboration de toutes les parties intéressées.
Les mesures de gestion du saumon quinnat adoptées ces dernières années ont été éprouvantes pour les pêcheurs. Elles devront toutefois rester en place pendant de nombreuses années pour appuyer la conservation et le rétablissement des stocks.
Un déclin constant causerait des préjudices irréversibles aux espèces qui dépendent de la survie du saumon quinnat, comme l’épaulard résident du sud, ainsi qu’à l’accès futur aux pêches.
Les mesures prises relativement au saumon quinnat du fleuve Fraser ont été élaborées à la suite de consultations menées auprès de collectivités autochtones, d’organismes de pêche récréative et commerciale et de groupes environnementaux.
Pêches récréatives / pêche sélective des poissons marqués
Pêches et Océans Canada reconnaît que la pêche récréative a une très grande valeur économique pour la Colombie Britannique, particulièrement la pêche au saumon quinnat.
Dans le cadre de l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, le Ministère compte moderniser et stabiliser les pêches du saumon. Le MPO prévoit de travailler avec les pêcheurs récréatifs pour moderniser la façon dont les pêches récréatives du saumon sont gérées et pour offrir des possibilités de pêche durable au moyen y compris par des pêches sélectives de stocks marqués, lorsque cela est possible.
D’autres consultations avec le secteur de la pêche récréative sont prévues afin de connaître les points de vue et les intérêts du secteur à l’égard de la mise en œuvre de l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique.
Les répercussions de Covid-19
Nous sommes conscients des difficultés économiques qu’éprouvent les industries de la pêche et de l’écotourisme en raison des mesures de conservation mises en place pour la pêche récréative et des effets possibles de la COVID 19.
Les organismes qui ont été économiquement touchés par la COVID 19 peuvent explorer les nombreux programmes de soutien annoncés récemment pour les petites et moyennes entreprises.
Pêche sélective des poissons marqués
Certains poissons d’écloserie sont marqués avant d’être relâchés.
Dans le cadre de l’Initiative sur la Stratégie relative au saumon du Pacifique, la pêche sélective des poissons marqués sera envisagée, et nous devrons examiner attentivement la possibilité d’accroître les répercussions sur les stocks sauvages que nous tentons de protéger, l’augmentation des coûts pour marquer le poisson et l’importance de maintenir l’intégrité des évaluations scientifiques des stocks.
L’indemnisation des intervenants du secteur des loisirs
Nous reconnaissons que les mesures de conservation ont eu des effets économiques négatifs sur les pêcheurs, y compris sur le secteur des loisirs.
Nous avons travaillé avec nos partenaires et les intervenants pour envisager des mesures qui permettraient de réduire au minimum ces effets, tout en atteignant nos objectifs de conservation.
En 2022, comme toujours, nos mesures tiendront compte des commentaires que nous recevons de la part de nos partenaires et des intervenants.
Pétition présentée au gouvernement du Canada pour interdire les filets maillants
Notre gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre des pratiques durables de gestion des pêches qui protègent nos écosystèmes aquatiques et notre biodiversité, y compris la conservation des populations de saumons.
Pêches et Océans Canada tient compte de toute répercussion sur les objectifs de conservation lorsqu’il prescrit les types d’engins qui peuvent être utilisés par les pêcheurs pratiquant une pêche donnée.
Ces décisions de gestion des pêches sont fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles et sont prises en consultation avec tous les intervenants et les peuples autochtones.
Prédation du saumon par les pinnipèdes
Pêches et Océans Canada adopte une approche écosystémique dans sa gestion des océans.
- Notre priorité est de s’assurer que les meilleures données scientifiques sont intégrées dans la prise en compte du rôle que jouent les phoques et les autres espèces marines dans le maintien d’un écosystème aquatique sain et productif.
Les phoques et les otaries mangent du saumon, mais celui-ci représente une petite partie de leur régime alimentaire.
Effets des pathogènes sur les stocks de saumon sauvage
La santé des populations de saumon du Pacifique est une préoccupation majeure pour le Ministère. Nous soutenons toujours diverses recherches sur les facteurs qui affectent la santé et la productivité des stocks, notamment des recherches sur la surveillance de l’habitat et la conservation, les répercussions des changements climatiques, le calendrier des montaisons et de la migration des stocks, les risques génétiques et liés aux pathogènes.
Les scientifiques du MPO, en collaboration avec d’autres chercheurs, discutent des préoccupations liées à une possible transmission de pathogènes entre le saumon sauvage et le saumon d’élevage et aux maladies qui pourraient en découler chez le saumon de l’Atlantique et du Pacifique.
Au fur et à mesure de l’évolution des recherches sur ces agents infectieux, le MPO continuera à tenir compte de cette preuve dans ses évaluations du risque et dans ses processus décisionnels afin de protéger les ressources halieutiques du Canada.
Contexte :
• En 2019, dans de nombreuses pêches, les montaisons de saumon ont été peu nombreuses. Les possibilités de pêche commerciale ont été particulièrement faibles, ce qui a engendré une demande pour de l’aide d’urgence de la part de l’industrie de la pêche de la province. En 2020, les montaisons de saumon rouge du fleuve Fraser ont atteint leur plus bas niveau jamais enregistré (moins de 300 000), et aucune pêche dirigée n’a été permise pour les Premières Nations ou pour les pêches récréative et commerciale. Les prévisions pour 2020 dans le fleuve Fraser sont aussi faibles, à moins d’un million de poissons (ce qui est inférieur à l’allocation pour la pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles qui est d’environ 1,1 million).
• En 2019, les faibles montaisons du saumon kéta et les nouvelles mesures de gestion des pêches visant à protéger le saumon arc en ciel du Fraser intérieur, désigné comme espèce en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), a également entraîné une pêche commerciale pratiquement nulle du saumon kéta dans le sud de la Colombie Britannique. En 2020, les pêches de saumon kéta dans le sud de la Colombie Britannique n’ont pas encore commencé; elles commenceront en octobre.
• Le Ministère a des programmes qui fournissent des possibilités aux pêcheurs de sortir de l’industrie, si c’est ce qu’ils souhaitent. Il s’agit de processus de renonciation aux permis et aux quotas par l’entremise de l’Initiative des pêches commerciales intégrées du Pacifique et du Programme de transfert des allocations.
• La province de la Colombie-Britannique a déclaré l’état d’urgence le 17 novembre 2021 en raison d’importantes inondations dans toute la province. L’objectif est d’atténuer les répercussions sur les réseaux de transport et la circulation des biens et des fournitures essentiels, et de soutenir les efforts d’intervention et de rétablissement à l’échelle de la province. Bien que la situation s’améliore, les répercussions sur les collectivités demeurent étendues et graves. Le MPO s’efforcera de déterminer l’étendue des dommages causés aux sites du MPO si les restrictions d’accès sont levées, et au fur et à mesure qu’elles le seront, et continuera à évaluer les répercussions sur les populations de saumon et leur habitat.
• L’évaluation des dommages causés aux infrastructures du MPO dans les zones les plus durement touchées demeure un défi permanent en raison de problèmes de logistique et de sécurité; la plupart des zones sont fermées à tous, sauf au personnel des services d’urgence. Les installations du MPO touchées demeurent stables et s’améliorent, bien que les problèmes d’accès et de chaîne d’approvisionnement demeurent une préoccupation immédiate importante. Le personnel du MPO est toujours incapable d’accéder à un certain nombre de sites pour effectuer des évaluations en raison des restrictions d’accès.
• Le Programme de mise en valeur des salmonidés (PMVS) poursuit les travaux d’urgence de protection contre l’érosion et de maintien du débit d’eau dans les écloseries. Les répercussions sur les infrastructures d’écloserie, de mise en valeur et d’évaluation des stocks de saumon gérées par les Premières Nations et d’autres collectivités doivent encore être évaluées. On s’attend à des répercussions importantes sur les saumons juvéniles et les œufs de saumon pondus dans le gravier des rivières et des ruisseaux touchés dans le bassin hydrographique de Squamish, le bassin hydrographique du bas Fraser et ses affluents, et les rivières Thompson et Nicola près de Merritt. D’autres évaluations seront effectuées.
• L’étendue complète des répercussions ne sera pas connue avant la fin de la crue printanière. (La crue printanière est le résultat de la fonte de la neige et de la glace dans les rivières lorsque les niveaux d’eau augmentent et que les débits s’accroissent sur une période de plusieurs semaines, entraînant parfois des inondations importantes ou même des crues, à mesure que le manteau neigeux fond dans le bassin versant de la rivière.)
• Le MPO a été informé du glissement de terrain près de Big Bar crique, en Colombie Britannique, le 23 juin 2019, et a mené une enquête dans cette région éloignée du fleuve Fraser le 25 juin. Le poste de commandement d’intervention de Big Bar a été établi le 29 juin à Lillooet, en Colombie Britannique, avec des experts et des spécialistes de l’intervention du gouvernement du Canada, de la province de la Colombie Britannique et les Premières Nations.
• Les investissements consentis en réponse au glissement de terrain de Big Bar comprennent notamment l’octroi d’un contrat de 188,8 M$ à Peter Kiewit & Sons ULC pour la conception et la construction d’une passe migratoire permanente; toutefois, la construction a été interrompue en raison de problèmes de sécurité.
• À l’hiver 2021, de multiples incidents imprévus liés à des chutes de roches et à des phénomènes météorologiques extrêmes ont eu des répercussions sur la sécurité des travailleurs, ce qui a perturbé les échéanciers prévus.
• Les évaluations de la stabilité des pentes ont conclu que les conditions sont imprévisibles et que l’installation d’une passe migratoire permanente ne serait possible qu’en 2023 ou en 2024, au double du coût prévu.
• À l’été 2021, le MPO a suspendu d’autres travaux de construction sur la passe migratoire permanente, a mis en œuvre d’autres systèmes de passage du poisson et a établi un partenariat avec les Premières Nations dans le cadre de programmes d’urgence de mise en valeur.
• Les autres systèmes de passage du poisson comprenaient une passe migratoire « naturelle » temporaire et améliorée et un programme de transport par camion du poisson.
• En raison des conditions favorables de la rivière et des améliorations apportées à la passe migratoire « naturelle », presque2 million de saumons ont volontairement franchi la site de diapositives en 2021; l’analyse initiale indique une hausse des seuils de passage du saumon quinnat et du saumon rouge par rapport à 2020.
• Malgré ce succès, l’accent demeure mis sur l’élaboration rapide d’une solution à long terme pour aider les stocks de migration précoce vulnérables à atteindre leurs frayères; à court terme, la planification d’autres systèmes de passage des poissons et des efforts de mise en valeur sont en cours pour la saison de migration 2022.
• Le MPO, en collaboration avec les Premières Nations et les partenaires provinciaux, poursuit un processus de prise de décisions structuré (PDS) pour examiner les options de solution à long terme au moyen d’une analyse des données recueillies.
• Ce processus comprend un examen approfondi du problème à l’aide des données de 2021, la redéfinition des objectifs et une analyse exhaustive des options.
• Le processus de PDS prendra d’un à deux ans. Bien que des options préliminaires doivent être élaborées d’ici 2022, on ne sait pas à quandil y aura des options concrètes à présenter au Cabinet.
• À l’heure actuelle, un mandat a été élaboré en partenariat avec le Comité directeur mixte de gestion.
• Les 16 montaisons du saumon quinnat du sud de la Colombie Britannique, sauf une, ont toutes été désignées comme en voie de disparition, menacées ou préoccupantes par le COSEPAC au Canada.
• Des mesures de gestion pour le saumon quinnat en 2020 ont été élaborées à la suite de consultations menées auprès de groupes autochtones, d’organismes de pêche récréative et commerciale et de groupes environnementaux. Ces mesures sont l’un des éléments d’une vaste stratégie visant la durabilité des populations de saumon du Pacifique en péril. Les mesures sont notamment les suivantes :
- Pêche commerciale : la pêche commerciale à la traîne du saumon quinnat a été fermée jusqu’au 20 août dans le nord de la Colombie Britannique et jusqu’au 1er août sur la côte ouest de l’île de Vancouver pour éviter de nuire au saumon quinnat du fleuve Fraser et soutenir les priorités en matière de conservation.
- Pêche récréative : en 2020, des mesures de gestion pour la pêche récréative dans les endroits où les stocks de saumon quinnat en péril pourraient se trouver ont été élaborées pour éviter les répercussions sur les stocks préoccupants de saumon quinnat du fleuve Fraser. Les mesures concernant la pêche récréative vont de l’interdiction, pendant une certaine période, de garder les poissons, à l’interdiction de pêcher le saumon près du fleuve Fraser, en passant par la réduction des limites quotidiennes de prises et à l’imposition de limites de taille maximale (p. ex. pour protéger les grandes femelles reproductrices). Dans le fleuve Fraser, la pêche récréative du saumon est fermée.
• Pêches à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations : la pêche en rivière, qui constitue une priorité protégée par la Constitution, a été gérée par des possibilités très limitées dans les endroits où le saumon quinnat en péril était présent. Pour s’assurer qu’un nombre maximum possible de saumons quinnat réussisse à passer le glissement de terrain de Big Bar pour atteindre les frayères, le MPO travaille de concert avec les Premières Nations de ces secteurs afin de réduire au minimum la pêche du saumon quinnat en amont du glissement de terrain.
• Marquage de masse/pêche sélective des poissons marqués : De nombreux poissons d’écloseries ont été marqués en retirant la nageoire adipeuse avant que les poissons ne soient relâchés. Il est impossible de faire la différence entre les saumons quinnat d’écloseries marqués aux États Unis et au Canada et, dans la plupart des sites, le nombre de saumons quinnat marqués dans les écloseries des États Unis est largement supérieur en raison des programmes de marquage de masse dans les écloseries de ce pays. Certains saumons quinnat marqués dans les écloseries portent une micromarque magnétisée codée qui est extraite de la tête des saumons quinnat rapportés de la pêche ou recueillis dans les frayères afin de fournir de l’information sur l’évaluation des stocks qui peut être utilisée dans la gestion de la pêche. Les possibilités de pêche là où des saumons quinnat provenant d’écloseries sont conservés et là où le saumon quinnat sauvage est relâché sont appelées pêches sélectives.
• Le Ministère n’a pas autorisé la pêche sélective généralisée en 2020 en raison de plusieurs préoccupations, mais certaines possibilités locales ont été étudiées, là où le saumon quinnat du fleuve Fraser pouvait être évité.
• On s’attend à ce que la pêche sélective augmente l’effort de pêche ainsi que la mortalité après la remise à l’eau (environ 20 %) pour les saumons quinnat sauvages non marqués, y compris le saumon quinnat du fleuve Fraser en voie de disparition pour lequel il existe d’importantes préoccupations de conservation.
• Au printemps, les poissons marqués provenant d’écloserie au Canada qui retournent dans le fleuve Fraser (y compris dans les rivières Nicolas et Chilcotin) pourraient devoir contribuer à la conservation de certaines populations de saumon quinnat du fleuve Fraser en voie de disparition dans les endroits où peu de poissons sauvages retournent. Par exemple, le saumon quinnat marqué provenant d’écloseries a apporté une grande contribution aux reproducteurs de la rivière Nicola en 2018 et a aidé à la conservation de la population, étant donné les très faibles retours du saumon quinnat sauvage. Le saumon quinnat d’écloserie retourne aussi à la rivière Chilcotin.
• Lors des périodes ou dans les zones où les taux de rencontre de saumon quinnat marqué dans la pêche ne sont pas vraiment supérieurs à 20 %, cela peut signifier que l’on peut s’attendre à une mortalité supplémentaire de poissons sauvages en raison de la mortalité après remise à l’eau, si les pêcheurs à la ligne doivent manipuler plus de poissons pour conserver un poisson d’écloserie. Le Ministère dispose de données sur les prises récréatives, y compris les taux de rencontre de saumon quinnat marqué et non marqué selon le mois et la zone statistique, qui sont utilisées pour l’évaluation.
• Les filets maillants sont l’engin le plus souvent utilisé et mis en place pour la pêche au saumon sur le fleuve Fraser par les Premières Nations et les pêcheurs commerciaux.
• Les stocks de saumon préoccupant et d’esturgeon sont fréquemment touchés par la nature non sélective des filets maillants, et ils meurent en raison d’importantes blessures physiques et de mortalité régulière.
• Des filets entièrement surveillés peuvent permettre des remises à l’eau efficaces et rapides et, en général, sans dommages pour les espèces.
• Des publications scientifiques récentes montrent un lien entre le déclin de la santé et de la survie du saumon et deux pathogènes associés aux activités d’aquaculture.
• L’étude cible Tenacibaculum maritimum et l’orthoréovirus pisciaire (PRV) comme étant étroitement liés à la survie du saumon sauvage du Pacifique.
• En 2021, le Ministère a procédé à des évaluations du risque à la suite desquelles on a conclu que ces pathogènes posaient un faible risque pour le saumon rouge du fleuve Fraser malgré l’incertitude élevée caractérisant les preuves à ce moment.
• Les scientifiques du MPO, en collaboration avec d’autres chercheurs, étudient les préoccupations relatives à la possible transmission de pathogènes entre le saumon sauvage et le saumon d’élevage et aux maladies qui pourraient en découler chez le saumon de l’Atlantique et du Pacifique.
• Au fur et à mesure de l’évolution des recherches sur ces agents infectieux, le MPO continuera à tenir compte de cette preuve dans ses évaluations du risque et dans ses processus décisionnels afin de protéger les ressources halieutiques du Canada.
Investissements récents liés au saumon
• L’Énoncé économique de l’automne 2018 a également réitéré l’engagement du gouvernement à l’égard de la durabilité du saumon sauvage du Pacifique, et a fait deux grandes annonces : 1) le soutien à l’évaluation du stock et les efforts de rétablissement des stocks prioritaires de saumon du Pacifique, y compris 107,4 millions de dollars sur cinq ans dès 2019 2020, et 17,6 millions de dollars annuellement par la suite, pour appuyer la mise en place d’une évaluation du stock et de nouvelles dispositions sur le rétablissement dans la Loi sur les pêches renouvelée pour les stocks de poisson prioritaires au Canada, y compris les stocks prioritaires de saumon du Pacifique, et 2) un montant de 105 millions de dollars sur six ans dès 2018 2019 pour créer le Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique (FRISCB), qui comprend une contribution du Fonds de dotation pour le saumon du Pacifique de 5 millions de dollars en 2018 2019.
• Le FRISCB, un fonds fédéral-provincial, a été officiellement lancé le 15 mars 2019. Les sommes totales représentent 142,85 millions de dollars sur cinq ans : 100 millions de dollars du Canada et 42,85 millions de dollars de la Colombie Britannique. Le fonds est maintenant ouvert aux propositions de groupes autochtones, de groupes de conservation, d’organisations commerciales dans les secteurs des pêches de poisson sauvage et de l’industrie, des pêches récréatives, et d’organisations non commerciales comme le milieu universitaire, les associations de l’industrie et les instituts de recherche.
• Impacts de l’aquaculture : La pétition e 2367 a récemment été affichée le 9 janvier 2020 et fermée à la signature le 9 mars 2020. La pétition a été présentée par le député Gord Johns, de la circonscription Courtenay Alberni, du Nouveau Parti démocratique. La pétition porte essentiellement sur les activités d’aquaculture, mais précise que le saumon sauvage du Pacifique est gravement menacé par des agents pathogènes, des polluants et le pou du poisson provenant des fermes d’élevage dans des parcs en filet en eau libre. La réponse du gouvernement a été déposée le 25 mai 2020.
• Le budget de 2021 prévoit un investissement supplémentaire de 647,1 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour Pêches et Océans Canada, afin de stabiliser les populations de saumon sauvage du Pacifique et d’en assurer la conservation. Cet investissement vise à mettre en œuvre des initiatives au cours des cinq prochaines années (de 2021-2022 à 2025-2026), organisées selon quatre piliers, soit la conservation et l’intendance (travaux liés à l’habitat), la mise en valeur des salmonidés (travaux liés aux écloseries), la transformation de la pêche (travaux liés à la récolte) et la gestion et la planification intégrées (intégration interne et externe de la planification et de la collaboration avec d’autres).
• Prédation : Il y a un intérêt grandissant sur la côte du Pacifique au sujet des répercussions des phoques et des otaries sur les populations de saumon, y compris un appel à l’élimination sélective et à la pêche commerciale.
• Conjointement avec les intervenants du milieu universitaire, des groupes autochtones et des partenaires des États Unis, le MPO a participé à deux ateliers de spécialistes, en mai et en novembre 2019, pour synthétiser les connaissances sur les répercussions potentielles de la prédation du saumon par les pinnipèdes. Il existe un degré élevé d’incertitude au sujet du rôle que jouent les pinnipèdes sur les tendances liées à l’abondance des saumons. Le MPO poursuit les recherches à ce sujet.
• Même s’il n’y a actuellement aucun accès à la pêche commerciale ou plan d’élimination sélective, le MPO travaille en collaboration avec les Premières Nations pour obtenir un accès aux phoques et aux otaries à des fins alimentaires, sociales et rituelles.
Renseignements supplémentaires :
aucun