Note pour la période des questions : Pou du poisson au Canada

About

Numéro de référence :
DFO-2022-00082
Date fournie :
20 avr. 2022
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

Pou du poisson au Canada

Réponse suggérée :

Mon ministère a à cœur la conservation et la protection du saumon sauvage.

En Colombie-Britannique, le ministère continue de mettre en place des mesures visant à ce que le pou du poisson dans les parc aquacoles ne présente qu’un risque minime sur le saumon sauvage. Les changements effectués aux conditions de permis en 2020 reflètent une approche adaptative à la gestion du pou du poisson en C.B.; au fur et à mesure que de nouvelles données sont disponibles, mon ministère les examinent et les considèrent.

Sur la côte est, mon ministère continuera de travailler en collaboration avec les partenaires provinciaux à la gestion de l’aquaculture et des problèmes liés au pou du poisson.

La vaste documentation sur les poux de mer est en constante évolution. Le MPO soutien activement la recherche à l’interne et collaborative, ainsi que considère les données pour établir la meilleure approche à la gestion du pou du poisson.

Contexte :

• Le pou du poisson est un parasite naturel qui vit dans les eaux côtières canadiennes depuis des milliers d’années. Généralement, celui-ci ne cause pas de tort au poisson adulte, mais il peut nuire aux petits saumons juvéniles car les membres de ces espèces sont en mesure de sortir des réseaux hydrographiques alors qu’ils sont relativement petits et ne disposent pas encore de toutes leurs écailles pour les protéger.
• Le poisson d’élevage est exempt de pou du poisson lorsqu’il entre dans l’océan, mais il peut contracter le parasite dans le milieu marin. En l’absence d’une gestion efficace, les poux deviendront abondants et les jeunes saumons sauvages risquent d’être exposés à des niveaux de poux plus élevés que les niveaux naturels durant leur migration printanière.
• Au cours des deux dernières décennies, les scientifiques du Pêches et Océans Canada (MPO) ont travaillé à renforcer la compréhension et la connaissance du pou du poisson, de ses relations avec le milieu marin et le poisson, ainsi qu’une meilleure compréhension des traitements et méthodes utilisés pour en réduire l’abondance chez des poissons d’élevage, dans le but d’orienter les améliorations apportées aux mesures de gestion.
• La vaste documentation sur les poux du poisson est en constante évolution. L’approche de gestion globale des poux et de la santé des poissons dans les fermes d’élevage adoptée par le Ministère est adaptative, et elle est révisée à mesure que de nouvelles données probantes sont acquises.
• L’une des méthodes utilisées pour lutter contre le pou du poisson est le médicament approuvé par Santé Canada, SLICE. En raison des preuves croissantes que le pou du poisson devient de plus en plus résistant à ce médicament, il y a une pression pour le déploiement des méthodes alternatives pour gérer le pou du poisson, incluant les traitements mécanique et thermique, et d’autres méthodes non-chimiques.
• Le Ministère est dans le processus de réviser le Règlement sur les activités d’aquaculture pour favoriser l’innovation et d’ajouter aux options de traitement non chimiques pour gérer le pou du poisson.
• Le Ministère exige des mesures de gestion, de traitement et d’atténuation du pou du poisson dans les fermes lorsque les niveaux de poux sont élevés. Ces mesures se sont avérées très efficaces en Colombie-Britannique. La plupart des années, plus de 90 pour cent des sites sont en dessous des seuils réglementaires pour le pou du poisson pendant la période de migration (du 1er mars au 30 juin). Les preuves de dommages aux populations causés par les fermes de saumon entraîneraient la révision immédiate dans le but d’assurer la conservation des stocks de saumon sauvage.
• Pour améliorer davantage la gestion du pou du poisson et de réduire le risque au saumon sauvage migratoire, en mars 2020, des changement ont été apportés aux conditions de licence en C.B. Ces modifications ont comme but de réduire la probabilité de résistance aux traitements et de diminuer la chance au pou du poisson de se réintroduire dans le milieu marin après le traitement mécanique, ainsi que prévoir des conditions propices à l’application des règles en cas de non-conformité.
• Sur la côte est, où les provinces sont les principaux organismes de réglementation, le MPO n’a pas facilement accès à l’information sur les pratiques de gestion du pou du poisson, car la surveillance du pou du poisson est mandatée par les provinces. Chaque province réglemente l’industrie différemment et se fie aux entreprises individuelles pour soumettre des plans de gestion qui ne sont pas rendus publics.
• Le MPO continue de financer la recherche sur des méthodes de rechange pour le traitement contre le pou du poisson et sur la résistance naturelle génétique à l’infestation au pou du poisson.

Renseignements supplémentaires :

aucun