Note pour la période des questions : Stratégie de l’économie bleue

About

Numéro de référence :
DFO-2022-00110
Date fournie :
14 déc. 2022
Organisation :
Pêches et Océans Canada
Nom du ministre :
Murray, Joyce (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Enjeu ou question :

Pourquoi le gouvernement élabore-t-il une Stratégie de l’économie bleue?

Réponse suggérée :

• La Stratégie pour l’économie bleue soutiendra la transformation des secteurs océaniques du Canada en une économie bleue, dans laquelle la durabilité environnementale, l’action climatique et l’inclusion sociale sont les moteurs du développement sectoriel à long terme.
• Le BES guidera nos actions et nos investissements futurs – afin que le rétablissement de la santé des océans du Canada puisse permettre aux communautés côtières et aux peuples autochtones de bénéficier de moyens de subsistance à long terme dans les secteurs océaniques technologiquement avancés et résilients.
• Je continue de travailler avec mes collègues du Cabinet à l’élaboration de cette stratégie et à la mise en œuvre de cet important engagement.

Contexte :

• L’élaboration d’une Stratégie de l’économie bleue complète est l’un des principaux engagements énoncés dans la lettre de mandat de la ministre.
• Le 16 décembre 2022, le premier ministre a demandé à la ministre de « Continuer de travailler avec les entreprises, les établissements d’enseignement supérieur, les organismes sans but lucratif, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les partenaires autochtones afin de développer l’économie des océans et des eaux douces et favoriser la croissance durable à long terme du secteur du poisson et des fruits de mer, en s’assurant que le Canada est dans une position pour avoir du succès dans les secteurs océaniques mondiaux en pleine croissance de l’économie bleue et en travaillant à l’atteinte des objectifs en matière de réconciliation, de conservation et de climat. »
• Le processus de consultations publiques sur la Stratégie a été lancé officiellement le 8 février 2021 et s’est terminé le 15 juin 2021. Un rapport « Ce que nous avons entendu », résumant les commentaires reçus, a été publié le mars 11 2022.
• La Banque mondiale donne à l’économie bleue la définition suivante : « utilisation durable de ressources océaniques à des fins de croissance économique, d’amélioration des moyens de subsistance et des emplois, et de santé de l’écosystème océanique ».
• Alors que le gouvernement recentre son programme d’action post-COVID, une Stratégie de l’économie bleue tournée vers l’avenir établira une vision pour nos secteurs océaniques et aidera à orienter les mesures et les investissements futurs pour favoriser une croissance durable à long terme, en particulier pour les collectivités côtières. La Stratégie mettra également de l’avant nos objectifs de conservation des océans, la réconciliation avec les Autochtones et nos objectifs en matière de climat.
• De plus, la Stratégie tiendra compte de la façon de restaurer et de protéger la santé de nos océans ainsi que de l’incidence des changements climatiques sur les océans.
• L’un des principes fondamentaux de l’économie bleue est que la création de valeur à long terme est directement liée à notre capacité à restaurer et à rajeunir la santé des océans, et qu’une meilleure gestion de nos océans est essentielle à une croissance durable et à des communautés côtières résilientes et prospères.
• La santé des océans est essentielle à la croissance durable d’économie des océans et exige des engagements fermes en faveur de leur préservation; l’amélioration de la performance environnementale des secteurs océaniques par l’innovation, le développement technologique et une meilleure gestion des ressources; et, la reconnaissance que le changement climatique et la santé des océans du monde sont inextricablement liés.
• À l’échelle internationale, le Canada, le Kenya et le Japon ont co-organisé en 2018 la Conférence sur l’économie bleue durable à Nairobi. En décembre 2020, le groupe d’experts de haut niveau pour une économie océanique durable, dont faisait partie le premier ministre, a publié son rapport central, qui engage les pays à élaborer des plans durables pour les océans. La Stratégie de l’économie bleue permettra de réaliser cet engagement international au Canada.
• L’économie bleue comprend un large éventail de secteurs océaniques (p. ex. la pêche commerciale, l’aquaculture, le transport maritime, le pétrole et le gaz extracôtiers, la construction navale, les infrastructures portuaires et le tourisme) qui génèrent des avantages économiques et sociaux pour les personnes, les communautés et les nations côtières du monde entier.
• L’économie bleue mondiale avant la pandémie de COVID-19 était en pleine expansion et créait d’importantes occasions de croissance. Selon un rapport de 2016 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les activités économiques mondiales liées aux océans devraient doubler pour atteindre plus de 4 000 milliards de dollars canadiens d’ici 2030. L’économie bleue a le potentiel de surpasser l’économie mondiale dans son ensemble, tant sur le plan de la valeur ajoutée que de l’emploi.
• En 2019, les secteurs océaniques du Canada ont directement généré 22,3 milliards de dollars de PIB et soutenu 161 309 emplois à l’échelle du pays. Si l’on tient compte de l’effet d’entraînement à l’échelle des chaînes d’approvisionnement ou du fait que les travailleurs dépensent leur revenu, l’empreinte du secteur maritime passe à 39,4 milliards de dollars de PIB et 321 176 emplois.
• En ce qui concerne le PIB, l’empreinte totale du secteur maritime a augmenté de 36,6 % entre 2015 et 2019, soit une croissance plus de deux fois plus rapide que celle de 16,1 % enregistrée par l’ensemble de l’économie canadienne au cours de la même période.
• Avec des atouts clés tels que le plus long littoral du monde, l’accès à trois océans, des ressources océaniques diverses et de grande valeur, des efforts de recherche et de conservation marine de premier plan, le Canada est bien placé pour tirer parti des possibilités offertes par la croissance de l’économie bleue.

Renseignements supplémentaires :

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