Note pour la période des questions : Effets des agents pathogènes sur les stocks de saumon sauvage
About
- Numéro de référence :
- DFO-2022-00116
- Date fournie :
- 14 déc. 2022
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Murray, Joyce (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Enjeu ou question :
Saumon du Pacifique – Que fait le Ministère au sujet des effets des agents pathogènes sur les stocks de saumon sauvage?
Réponse suggérée :
• La santé des populations de saumon du Pacifique est une préoccupation majeure pour le Ministère. Nous continuons de soutenir diverses recherches sur les facteurs qui affectent la santé et la productivité des stocks, notamment des recherches sur la surveillance de l’habitat et la conservation, les répercussions des changements climatiques, le calendrier des montaisons et de la migration des stocks, les risques génétiques et liés aux pathogènes.
• Nos scientifiques, en collaboration avec d’autres chercheurs, examinent les préoccupations concernant la transmission potentielle d’agents pathogènes entre le saumon sauvage et le saumon d’élevage et sa capacité à provoquer des maladies chez le saumon de l’Atlantique et du Pacifique.
Contexte :
• Des publications scientifiques récentes montrent un lien entre le déclin de la santé et de la survie du saumon et deux pathogènes associés aux activités d’aquaculture.
• L’étude cible Tenacibaculum maritimum et l’orthoréovirus pisciaire (PRV) comme étant étroitement liés à la survie du saumon sauvage du Pacifique.
• En 2021, le Ministère a procédé à des évaluations du risque à la suite desquelles on a conclu que ces pathogènes posaient un faible risque pour le saumon rouge du fleuve Fraser malgré l’incertitude élevée caractérisant les preuves à ce moment.
• Les scientifiques des Pêches et Océans Canada (MPO), en collaboration avec d’autres chercheurs, étudient les préoccupations relatives à la possible transmission de pathogènes entre le saumon sauvage et le saumon d’élevage et aux maladies qui pourraient en découler chez le saumon de l’Atlantique et du Pacifique.
• Au fur et à mesure de l’évolution des recherches sur ces agents infectieux, le MPO continuera à tenir compte de cette preuve dans ses évaluations du risque et dans ses processus décisionnels afin de protéger les ressources halieutiques du Canada.
• Les entreprises sont tenues de surveiller le poisson aux installations d’aquaculture pour détecter des signes de maladie et signaler les éclosions ou les incidents de mortalité élevée sur une base régulière. Les vétérinaires de l’industrie évaluent la santé du poisson, règlent les problèmes qui se présentent et communiquent régulièrement avec les vétérinaires du MPO.
• Les biologistes et les vétérinaires du MPO examinent les rapports soumis par l’industrie et visitent les écloseries sur la terre ferme et les installations marines pour observer et échantillonner le poisson et valider les rapports de l’industrie.
Renseignements supplémentaires :
• Au fur et à mesure de l’évolution des recherches sur ces agents infectieux, Pêches et Océans Canada continuera à tenir compte de cette preuve dans ses évaluations du risque et dans ses processus décisionnels afin de protéger les ressources halieutiques du Canada.
• Le Ministère sollicite actuellement des commentaires dans le cadre de son engagement à abandonner la salmoniculture en parcs à filets ouverts.