Note pour la période des questions : Poux du poisson et l’aquaculture
About
- Numéro de référence :
- DFO-2022-00128
- Date fournie :
- 14 déc. 2022
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Murray, Joyce (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Enjeu ou question :
Qu’est-ce que le gouvernement fait pour limiter les niveaux de poux de mer sur la côte ouest?
Réponse suggérée :
• J’ai à cœur la conservation et la protection du saumon sauvage.
• En Colombie-Britannique, le ministère continue de mettre en place des mesures visant à ce que le pou du poisson ne présente qu’un risque minimal pour le saumon sauvage.
• La vaste documentation sur les poux de poisson est en constante évolution. Le MPO soutient activement la recherche à l’interne et collaborative, et considère les données pour établir la meilleure approche à la gestion du pou du poisson.
Contexte :
• Le pou du poisson est un parasite naturel qui vit dans les eaux côtières canadiennes. Généralement, celui-ci ne cause pas de tort au poisson adulte, mais il peut nuire aux petits saumons juvéniles lorsqu’ils émergent des réseaux hydrographiques alors qu’ils sont relativement petits et ne disposent pas encore de toutes leurs écailles pour les protéger.
• Le poisson d’élevage est exempt de pou du poisson lorsqu’il entre dans l’océan, mais il peut contracter le parasite dans le milieu marin. En l’absence d’une gestion efficace, les poux deviendront abondants et les jeunes saumons sauvages risquent d’être exposés à des niveaux de poux plus élevés que les niveaux naturels durant leur migration printanière.
• Au cours des deux dernières décennies, les scientifiques du Pêches et Océans Canada (MPO) ont travaillé à renforcer la compréhension et la connaissance du pou du poisson, de ses relations avec le milieu marin et le poisson, ainsi qu’une meilleure compréhension des traitements et méthodes utilisés pour en réduire l’abondance chez des poissons d’élevage, dans le but d’orienter les améliorations apportées aux mesures de gestion.
• L’une des méthodes utilisées pour lutter contre le pou du poisson est le médicament approuvé par Santé Canada, SLICE. En raison des preuves qui démontrent une résistance localisée à ce médicament, il y a une pression pour le déploiement des méthodes alternatives pour gérer le pou du poisson, incluant les traitements mécanique et thermique, et l’application d’eau douce et d’autres méthodes non-chimiques.
• Le Ministère explore des options pour favoriser l’innovation, notamment en ce qui concerne le traitement non chimiques pour gérer le pou du poisson.
• En Colombie-Britannique le Ministère exige des mesures de gestion, de traitement et d’atténuation du pou du poisson dans les fermes lorsque les niveaux de poux sont élevés. Ces mesures se sont avérées très efficaces. La plupart des années, plus de 90 pour cent des sites sont en dessous des seuils réglementaires pour le pou du poisson pendant la période de migration (du 1er mars au 30 juin). Les preuves de dommages aux populations causés par les fermes de saumon entraîneraient la révision immédiate dans le but d’assurer la conservation des stocks de saumon sauvage.
• Sur la côte est, où les provinces sont les principaux organismes de réglementation, le MPO n’a pas facilement accès à l’information sur les pratiques de gestion du pou du poisson, car la surveillance du pou du poisson est mandatée par les provinces. Chaque province réglemente l’industrie différemment et se fie aux entreprises individuelles pour soumettre des plans de gestion qui ne sont pas rendus publics.
• Les scientifiques du MPO prépare un nouvel avis scientifique sur le lien entre le pou du poisson provenant des élevages de saumon de l’Atlantique et les infestations de pou du poisson sur les jeunes saumons sauvages du Pacifique en Colombie-Britannique, et ils ont l’intention de continuer à évaluer les risques associés au pou du poisson d’élevage.
Renseignements supplémentaires :
• Sur la côte est, mon ministère continue de travailler en collaboration avec les partenaires provinciaux, qui ont la juridiction, sur la gestion des problèmes liés au pou du poisson.