Note pour la période des questions : Sous-marin à passagers disparu dans l’Atlantique
About
- Numéro de référence :
- DFO-2023-QP-00075
- Date fournie :
- 20 juin 2023
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Murray, Joyce (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Enjeu ou question :
Sous-marin commercial disparu
Réponse suggérée :
• Le 18 juin, la Garde côtière canadienne a été informée de la disparition d’un sous-marin avec cinq personnes à bord, au large du site de l’épave du Titanic.
• La Garde côtière canadienne appuie l'opération de recherche et de sauvetage en cours qui est dirigée par le Maritime Rescue Coordination Center des États-Unis à Boston.
• Nous espérons que cet incident aura un dénouement positif.
Contexte :
• À 17 h 25 (HAE) le 18 juin 2023, le navire Polar Prince a informé le Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage (CCCOS) d’Halifax qu’un sous-marin manquait à l’appel. Le Titan transportait cinq personnes vers le site de l’épave du Titanic à 365 NM au sud-sud-est de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. Le sous-marin devait être de retour à 13 h 30 (HAE) et il est impossible de savoir s’il est encore sous l’eau ou s’il a refait surface. Le Polar Prince a tenté de contacter le sous-marin pendant quatre heures, mais n’a jamais obtenu de réponse. Le navire a communiqué avec le CCCOS d’Halifax pour l’informer que les membres de son équipage s’apprêtaient à commencer une recherche en surface et a demandé de l’aide. Le CCCOS d’Halifax a informé le centre de coordination du sauvetage en mer (MRCC) de Boston de la situation parce que le sous-marin se trouve dans sa région de recherche et sauvetage et ils ont pris en charge la coordination de l’intervention.
• Le CCCOS d’Halifax continue de surveiller la situation et d’apporter son soutien à la recherche avec les ressources disponibles au besoin. Le MRCC de Boston a dépêché l’aéronef à voilure fixe du patrouilleur des glaces Ocean Sentry au large de St. John’s pour mener une recherche aérienne dans la soirée du 18 juin et a demandé du soutien de l’Aviation royale canadienne (ARC) pour commencer une recherche aérienne dès les premières lueurs du jour le 19 juin. Un avion Aurora de l’ARC a été affecté et était sur les lieux tôt le 19 juin. Le NGCC Kopit Hopson 1752 a été affecté dans la matinée du 19 juin pour se rendre dans la zone de recherche et devrait arriver dans l’après-midi du 20 juin.
• Divers intervenants sur l’eau et dans les airs poursuivent les recherches dans la zone, malgré la détérioration des conditions météorologiques sur place, notamment une visibilité réduite et du brouillard. Le brouillard devrait se dissiper quelque peu, mais le ciel ne sera complètement dégagé que le jeudi 22 juin.
• Le Polar Prince croit que le sous-marin est encore sous l’eau, près du site de plongée, mais qu’il n’a pas été en mesure de rétablir la communication pour le confirmer. Dans l’éventualité où le sous-marin a été en mesure de refaire surface, il lui est peut-être impossible de contacter le navire par radio VHF, car ses capacités radio pourraient être grandement affaiblies s’il a refait surface plus loin que prévu. En outre, la coquille en fibre de carbone du sous-marin n’en fait pas une bonne cible radar.
• Il convient de souligner que le Polar Prince est un ancien brise-glace de la Garde côtière canadienne qui transportait le sous-marin Titan avant le lancement de son expédition sous la surface. OceanGate Expéditions, dont le siège social se trouve à Everett, dans l’État de Washington, mène actuellement son expédition RMS TITANIC au large de St. John’s, à Terre Neuve et Labrador, au moyen du Polar Prince et du Titan, qui transporte cinq personnes à son bord (un pilote, trois passagers et un membre d’équipage) dans le cadre de cette plongée commerciale.
Renseignements supplémentaires :
Si on insiste
• Les expériences submersibles commerciales offertes aux touristes sont une tendance croissante, les navires de croisière offrant déjà des expériences submersibles dans de nombreux endroits au Canada, y compris dans l’Arctique canadien.
• Travailler avec les partenaires fédéraux de recherche et sauvetage et les partenaires de l’industrie est primordial pour comprendre les risques posés par ces activités émergentes et nous assurer que nous disposons d’un système capable d’atténuer les risques et d’intervenir de manière appropriée.
• Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires afin d’améliorer la préparation et l’intervention en matière de recherche et de sauvetage dans les eaux canadiennes.