Note pour la période des questions : Espèces aquatiques envahissantes
About
- Numéro de référence :
- DFO-2024-QP-00062
- Date fournie :
- 15 juin 2024
- Organisation :
- Pêches et Océans Canada
- Nom du ministre :
- Lebouthillier, Diane (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Réponse suggérée :
• Notre gouvernement comprend l’importance de protéger les eaux canadiennes et nous nous concentrons à coordonner les efforts pour prévenir la propagation des espèces aquatiques envahissantes.
• Les espèces aquatiques envahissantes sont une menace grave pour les écosystèmes aquatiques, et prévenir leurs effets néfastes sur notre biodiversité, notre économie et notre société est une priorité pour notre gouvernement.
• Mon ministère travaille étroitement avec les provinces, les territoires, Parcs Canada et avec l'Agence des services frontaliers du Canada pour appliquer le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes, en mettant l'accent sur la prévention afin d’empêcher l'entrée d’espèces interdites au Canada.
Contexte :
Espèces aquatiques envahissantes
•La partie canadienne du Programme de lutte contre la lamproie marine (PLLM) a été établie par le Ministère en 1954, à la suite de la ratification de la Convention sur les pêcheries des Grands Lacs. La Convention a établi la Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL) dans le cadre d’un engagement binational visant à contrôler la lamproie marine pour protéger les poissons et les pêcheries des Grands Lacs.
•Le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes a été adopté en 2015 en vertu de la Loi sur les pêches afin de créer les outils nécessaires pour l’adoption de mesures fédérales et la conclusion de partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, ce qui a suscité de grandes attentes à l’égard de la capacité collective du Canada à contrôler les espèces aquatiques envahissantes (EAE).
•Pour la gestion des EAE à l’échelle nationale, le budget de 2017 a octroyé un financement de 43,8 millions de dollars sur cinq ans et de 10,8 millions de dollars pour les années subséquentes spécifiquement pour : établir un Programme national pour les EAE; étendre et rendre permanent le Programme de lutte contre les carpes asiatiques; et, élargir le PLLM et accroître l’engagement du Canada envers le CPGL. Le budget de 2017 a augmenté l’engagement du Canada envers la Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL), l’organisme de coordination du PLLM; il est passé de 8,1 millions de dollars à 10,6 millions de dollars en financement continu.
•La commissaire à l’environnement et au développement durable a effectué un audit sur les efforts du MPO en matière d’EAE menés à ce jour et présenté ses constatations le 2 avril 2019. En réponse à cette recommandation, le MPO, l’ASFC et d’autres partenaires ont élaboré de nouveaux protocoles, outils et procédures pour améliorer l’application du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes aux frontières internationales.
•Le budget 2022 a fourni un montant supplémentaire de 45 millions de dollars sur cinq ans, et 9 millions de dollars en permanence pour accroître les efforts de lutte contre la lamproie marine, de faciliter davantage la gestion collaborative des pêches et de fournir un soutien supplémentaire à la recherche sur les Grands Lacs.
•L’Énonce économique de l’automne de 2022 a établi que 36,6 millions de dollars sur cinq ans, de 2022-2023 à 2026-2027, seraient versés au MPO pour élargir le programme pour les EAE.
oRégion du Pacifique - 3,634,358 $
oRégion de l’Ontario et des Prairies - 3,854,830 $
oRégion du Québec - 1,688,189 $
oRégion des Maritimes - 1,495,123 $
oRégion du Golfe - 2,741,482 $
oRégion de Terre Neuve et du Labrador - 928,068 $
•Les nouveaux investissements se concentrent sur la détection rapide d’EAE et sur les interventions connexes, notamment aux frontières internationales, ainsi que sur la facilitation de la prise de mesures sur le terrain pour prévenir l’introduction, l’établissement et la propagation des EAE au moyen de partenariats. Ce faisant, nous contribuerons à protéger les écosystèmes, l’économie et la société des répercussions négatives des EAE.
• Le financement inclut également 8,75 millions de dollars sous forme de contributions pour le Fond de prévention des EAE (FPEAE) de l’année fiscale 2022-23 à 2026-27.
o En 2022-23, le MPO a identifié 3,3 millions de dollars en financement dirigé pour le FPEAE, pour faire avancer huit projets pluriannuels à travers le Canada.
o L’appel à proposition du FPEAE s’est conclu le 31 août 2023. Tous les candidats ont été informés des décisions de financement, et plusieurs nouveaux projets devraient débuter en 2024-2025. Ces projets visent à accroître la sensibilisation et l’action parmi les Canadiens, y compris les plaisanciers, les pêcheurs, les propriétaires d’aquarium, les animaleries, et plus encore.
Moules zébrées et moules quaggas
• Les moules zébrées et les moules quaggas peuvent avoir des répercussions économiques importantes sur les plaisanciers, l’approvisionnement en eau municipale et industrielle, et les infrastructures de production d’électricité. L’importation de ces deux espèces est interdite aux termes du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes.
• Depuis les années 1980, les moules zébrées sont considérées comme étant établies jusqu’à l’ouest du Canada jusqu’au lac Manitoba, tandis ce que les moules quaggas sont présentes dans le sud des Grands Lacs. Les moules zébrées et les moules quaggas sont aussi présentes dans le fleuve Saint-Laurent. La moule zébrée récemment été détectée dans le lac Memphrémagog (2020), lac Massawippi (2021) et le lac Temiscouata (2022), lequel est situé à la tête du bassin versant du fleuve Saint-Jean.
• En novembre 2023, basé sur la détection positive de la présence d’ADN de la moule zébrée et suite à l’exploration additionnelle du lieu, Parcs Canada a confirmé la présence de moules zébrées vivantes dans la région de Boat Cove du lac Clear au Parc national du Mont-Riding au Manitoba. Les efforts pour déterminer l’étendue de l’infestation continuent.
• En août 2023, la première détection visuelle de la moule zébrée a confirmé leur présence dans la rivière Madawaska, au niveau d’un barrage hydroélectrique de la ville d’Edmundston au N.-B. Le MPO collabore avec les provinces du N.-B. et du Québec et avec des organismes non-gouvernementaux afin de sensibiliser et d’informer le public quant à l’importance de bien laver, vider et sécher tout équipement nautique et embarcations avant de les transférer d’un plan d’eau à un autre pour éviter la propagation d'espèces aquatiques envahissantes.
• Depuis 2022, le MPO exploite une station d'inspection et de décontamination des embarcations à l'entrée du port international d'Emerson dans le sud du Manitoba. Ce programme a été initié pour tester les procédures et les outils nécessaires à l'utilisation des Règlements sur les EAE et d'autres outils législatifs pour améliorer la biosécurité aux frontières internationales. En collaboration avec l'Agence des services frontaliers du Canada, le MPO a maintenant inspecté plus de 1400 embarcations pour se conformer aux exigences énoncées dans les Règlements sur les EAE et pour prévenir l'introduction des EAE, en particulier les moules envahissantes, au Canada.
• En mars 2021, des moules zébrées ont été découvertes dans des boules de mousse, un type de produit végétal pour aquarium composé d’algues vertes. Le MPO a mené des activités d’intervention nationales d’urgence en collaboration avec l’ASFC et les gouvernements provinciaux et territoriaux pour stopper l’importation et la distribution de produits infestés au Canada. Le MPO a collaboré avec les grandes plateformes de commerce électronique pour empêcher la vente de boules de mousse au Canada par des tierces parties.
• Le MPO verse du financement pour plusieurs initiatives visant les moules envahissantes :
o En 2018, le MPO a versé 500 000 $ sur quatre ans pour la prévention des moules envahissantes.
o Dans le cadre d’un protocole d’entente avec la province de la Colombie-Britannique, le MPO a versé plus de 475 000 $ au programme de lutte contre les moules envahissantes de la province en 2022-2023.
o Le MPO s’est engagé à verser jusqu’à 540 000 $ de 2023 à 2025 pour la fondation Habitat Conservation Trust Foundation pour soutenir le travail en cours du Programme de lutte contre les moules envahissantes de la Colombie-Britannique.
Lac Miramichi et rivière Miramichi
• Découvert en 2008 dans cette région, l’achigan à petite bouche est un prédateur et un compétiteur efficace pouvant nuire au saumon atlantique.
• Le MPO maintien des barrières pour empêcher l’achigan à petite bouche de s’échapper du lac Miramichi. Il investit annuellement environ 50 000 $ dans différentes méthodes pour capturer l’achigan a petite bouche.
• Le MPO a autorisé un projet d’éradication chimique en 2021, mais le promoteur s’est heurté à l’opposition de groupes communautaires et de propriétaires de chalets, de 2021 à 2022.
• Le 8 septembre 2022, le promoteur a complété la première phase du projet d’éradication chimique en épandant de la roténone dans la rivière Southwest Miramichi, en aval du lac Miramichi. Le 29 septembre 2023, un groupe de travail régional, comprenant le promoteur, a publié une déclaration indiquant que le projet ne se poursuivrait pas.
• Le MPO continue d’opérer une barrière à poisson à la décharge du lac Miramichi pour empêcher la propagation de l’achigan à petite bouche dans le réseau de la rivière Miramichi, et il examinera tout autres propositions qui lui seront soumises proposant d’utiliser des pesticides pour contrôler l’achigan à petite bouche dans le lac Miramichi.
Crabe vert
• Le crabe vert est une espèce aquatique qui se nourrit de ou compétitionne avec les espèces indigènes, par exemple, les mollusques, les crabes et le homard, et endommage les habitats estuariens, par exemple, les herbiers de zostère et les marais salés.
• Le MPO continue de financer et de travailler avec ses partenaires de la région de Terre Neuve et Labrador pour contrôler le crabe vert, dont des groupes Autochtones (l’Association Mi’kmaq Alsumk Mowimsikik Koqoey), les groupes académiques (le Marine Institute) et des organisations non gouvernementales environnementales (le Northeast Avalon ACAP) . La région de Terre-Neuve-et-Labrador a également recours à un programme volontaire de contrôle des permis qui connaît un grand succès et où les membres du public peuvent présenter une demande pour piéger le crabe vert.
• En Colombie-Britannique, des populations de crabe vert ont été détectées en 1998. Le MPO collabore avec ses partenaires autochtones et les groupes d’intendance pour déterminer l’étendue de l’invasion, évaluer si les populations sont établies, et élaborer et mettre en place des plans d’intervention et de contrôle, y compris fournir du support en terme d’expertise, et du financement provenant du Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique, au Coastal Restoration Society, et au Conseil de la nation Haida et la Nation Heiltsuk ; 15,7 millions de dollars ont été alloués jusqu’en 2026.
EAE comme appâts
• Les groupes autochtones, les pêcheurs commerciaux, les organisations à but non lucratif et d'autres groupes s'intéressent à l'utilisation des EAE. L'utilisation d’EAE est un outil disponible pour contrôler la propagation des EAE, réduire certaines pressions sur les stocks sauvages et créer des opportunités pour les sources de nourriture. Depuis 2010, il existe une pêche commerciale en Nouvelle-Écosse où le crabe vert européen (EGC) est capturé et peut-être utilisé comme appât pour le homard. Le soutien à l'utilisation des EAE n'est pas destiné à créer des pêcheries durables.
• Les décisions relatives à l'utilisation des EAE doivent être prises avec soin, afin d'éviter des résultats négatifs tels que l'augmentation de la propagation d'une espèce envahissante. Le MPO élabore un processus opportun et uniforme à l’échelle nationale permettant au Ministère de prendre des décisions judicieuses, par exemple, lors de l’examen du type de permis le plus approprié en ce qui concerne le contrôle et l’utilisation d’espèces marines envahissantes.
• Le MPO explore les différentes options concernant les utilisations potentielles des EAE marines, telles que la nourriture, les appâts, le compost ou les aliments pour animaux de compagnie, en considérant : la contribution à la gestion et au contrôle continus des espèces marines envahissantes, les engagements du gouvernement du Canada à l’égard de la gestion des pêches et de la biodiversité, et les possibilités économiques pour les communautés côtières.
Renseignements supplémentaires :
Si on insiste - Nouveaux investissements dédiés à la lutte contre les espèces aquatiques envahissantes au Canada
• L’Énoncé économique de l’automne de 2022 a octroyé 36,6 millions de dollars sur cinq ans pour la lutte contre les espèces aquatiques envahissantes au Canada.
• Sur ce montant, 25,6 millions de dollars sont consacrés au renforcement des opérations et à l’augmentation des activités de détection rapide et d'intervention, y compris aux frontières internationales, pour empêcher les espèces aquatiques envahissantes d'entrer au Canada et de s’y propager.
• Le reste de ce montant comprend 8,75 millions de dollars en financement de contribution pour lancer le Fonds de prévention des espèces aquatiques envahissantes afin de créer de nouveaux partenariats et de faciliter les actions préventives sur le terrain.
Si on insiste - Moules zébrées et quagga Prairies
• Dans les Prairies, les moules zébrées sont établies dans le bassin versant du lac Manitoba et ont été trouvées récemment dans le lac Clear, dans le parc national du Mont-Riding. Nous travaillons avec les gouvernements des provinces des Prairies pour assurer une réponse rapide et coordonnée dans le cas où des mesures d’intervention seraient requises dans la région.
Financement pour la Colombie-Britannique
• En Colombie-Britannique, mon ministère soutient les efforts de la province en matière de prévention et de détection rapide des espèces aquatiques envahissantes en produisant des avis scientifiques, et des évaluations des risques, et en mettant en place des mesures pour faire appliquer la loi.
• Mon ministère a également offert une aide financière de 540 000 $ à la fondation Habitat Conservation Trust Foundation, et dans le cadre d’un protocole d’entente avec la province de la Colombie-Britannique, mon ministère a versé plus de 475 000 $ en 2022-2023 pour soutenir le programme de lutte contre les moules envahissantes de la Province.
Québec et l’Est
• Dans l’Est canadien, les moules zébrées sont établies dans le fleuve Saint-Laurent et ont été nouvellement détectées au Québec dans le lac Massawippi en 2021 et le lac Témiscouata en 2022. Des activités de surveillance conduites durant l’été 2023 indiquent que la moule zébrée a potentiellement été détectée dans huit autres lacs de la région du Bas-St-Laurent. Nous travaillons avec les gouvernements du Québec, du Nouveau-Brunswick et avec des intervenants locaux pour ralentir la propagation de l’espèce.
• Le 25 août 2023, la moule zébrée a été signalée à un barrage hydroélectrique situé sur la rivière Madawaska, dans la ville d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Des experts ont confirmé que les spécimens étaient bien des moules zébrées, marquant ainsi la première détection visuelle confirmée de l’espèce au Nouveau-Brunswick.
Si on insiste – Répartition des fonds
• Le financement continu pour le Programme national sur les espèces aquatiques envahissantes disponible depuis 2017, est alloué à parts égales à chaque région administrative du Ministère.
• Le financement de l'Énoncé économique de l'automne 2022 est réparti aux régions du Ministère en fonction des priorités et des pressions régionales liées aux espèces aquatiques envahissantes. Cela signifie que toutes les régions ne reçoivent pas le même montant de ce financement.
• Ces nouvelles ressources permettent, par exemple, à la région du Pacifique de se doter de nouveaux agents des pêches pour soutenir l'application du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes. Ces agents collaborent avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, le gouvernement du Yukon, et l'Agence des services frontaliers du Canada pour empêcher l'introduction et la propagation d'espèces interdites.
Si on insiste – l’Achigan à petite bouche envahissant dans le bassin versant de la Miramichi
• Le Ministère a délivré une autorisation au titre du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes permettant au North Shore Micmac District Council d’utiliser un pesticide pour éradiquer cette espèce du bassin versant de la Miramichi.
• Le pesticide a été appliqué dans une section du sud-ouest de la rivière Miramichi en 2022. En septembre 2023, le promoteur et ses partenaires ont décidé de ne pas poursuivre le projet.
• Pêches et Océans Canada continue d’opérer une barrière à poisson à la décharge du lac Miramichi et collaborera avec les communautés autochtones, les organisations fédérales ou provinciales, et les intervenants sur tout autres propositions soumises au Ministère visant à contrôler l’achigan à petite bouche au sein du système.
Si on insiste – Le crabe vert
• Nous sommes préoccupés par les répercussions majeures que le crabe vert, présent sur les côte atlantique et pacifique du Canada, peut avoir sur les écosystèmes estuariens et marins, et les industries de la pêche et de l’aquaculture. Une forte hausse des captures a notamment été observée sur la côte atlantique durant l’été 2023.
• Nous collaborons avec différents partenaires, dont les gouvernements et les communautés autochtones, les gouvernements provinciaux, ainsi que les États et le gouvernement fédéral américains, pour gérer la menace posée par cette espèce.
• Mon ministère continue de mener les activités de gestion sur les côtes atlantique et pacifique pour atténuer la propagation et les impacts de cette espèce envahissante.
Si on insiste – Carpes asiatiques
• En 2017, le gouvernement a investi 16 millions de dollars sur cinq ans, puis 4 millions de dollars par année par la suite, dans le Programme de lutte contre les carpes asiatiques, qui a pour but de veiller à ce que les carpes asiatiques n’envahissent pas les Grands Lacs et protéger ceux-ci des conséquences nuisibles de ces espèces.
• Le gouvernement adopte une approche préventive complète pour contrer la menace que représente ces espèces, particulièrement la Carpe de Roseau, et collabore activement avec les partenaires gouvernementaux des États-Unis, de l’Ontario et du Québec.
• Les carpe asiatiques ne se sont pas établies dans les eaux canadiennes des Grands Lacs grâce aux efforts de surveillance et d’intervention bien structurés.
Si on insiste – Poissons rouges
• Le poisson rouge, une espèce non-indigène a été relâché dans les eaux canadiennes où il peut se reproduire et pourrait causer des impacts importants sur les écosystèmes et les espèces de poissons indigènes.
• L’introduction d’une espèce de poissons dans un milieu où elle n’est pas indigène est interdite au titre du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes, et nous allons continuer de favoriser la sensibilisation et la mobilisation du public pour empêcher l’introduction d’espèces aquatiques envahissantes.
• La présence de poissons rouges dans les eaux douces du Canada est un enjeu que mon ministère continue de surveiller.
Si on insiste – Ascidie jaune
• L’ascidie jaune est un tunicier envahissant présent sur la côte atlantique. Lorsqu’établie, cette espèce à d’importantes répercussions sur l’aquaculture (moules et huîtres).
• Au Québec, jusqu’en 2021, l’ascidie jaune n’était présente qu’ à Cap-aux-Meules (Îles-de-la-Madeleine). Depuis, elle s’est propagée à d’autres marinas de l’archipel.
• Nous travaillons avec les partenaires locaux et les provinces pour ralentir la dispersion de l’espèce dans l’archipel des Îles-de-la-Madeleine, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador.
• À Terre-Neuve-et-Labrador, mon ministère collabore avec les autorités portuaires pour contrôler les populations d'ascidie jaune en expansion et pour prévenir leur propagation.