Note pour la période des questions : Science du climat

Science du climat

• Environnement et Changement climatique Canada entreprend un programme exhaustif de recherche scientifique sur le système climatique et les changements climatiques.
• Les données scientifiques découlant du programme de recherche sur le climat constituent la base scientifique d’information qui appuie la prise de décisions en matière d’adaptation et d’atténuation au Canada.
• L’activité humaine entraîne des changements sans précédent au climat de la Terre et pose des risques importants pour la santé et le bien-être des Canadiens, des collectivités et de l’économie.
• Le climat du Canada se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale, et le réchauffement est encore plus important dans le nord du Canada.
• Les changements climatiques ont une incidence sur la fréquence, la durée et l’intensité de bon nombre de catastrophes d’origine climatique dans le monde entier, y compris les inondations, les feux de forêt et les sécheresses. Un climat plus chaud intensifiera certaines conditions météorologiques extrêmes au Canada.
• Nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte contre les changements climatiques. Ensemble, nous pouvons nous attaquer aux changements climatiques et protéger l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

o En collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, les scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada créent et diffusent de nouvelles connaissances et données afin d’améliorer notre compréhension du comportement des systèmes climatiques, de l’influence humaine sur le climat, des changements climatiques futurs à l’échelle mondiale et au Canada, et des répercussions connexes sur les systèmes naturels et humains.

o Les données scientifiques sont claires :
• Le réchauffement du système climatique de la Terre est sans équivoque, tout comme celui du climat du Canada, qui est d’environ le double de l’ampleur du réchauffement mondial et qui est plus important encore dans le nord du pays. Cet écart se maintiendra, et le réchauffement se poursuivra.
• Le réchauffement mondial observé est principalement causé par les émissions de gaz carbonique (CO2) et d’autres gaz à effet de serre (GES) découlant des activités humaines. C’est aussi le cas pour le Canada. Ce réchauffement est en fait irréversible en raison de la longue durée de vie du CO2 dans l’atmosphère et de l’inertie dans le système climatique.
• Des émissions supplémentaires de GES entraîneront un réchauffement et des changements dans toutes les composantes du système climatique. Certaines émissions supplémentaires sont inévitables; l’adaptation est donc essentielle pour réduire les effets néfastes du réchauffement actuel ainsi que ceux du réchauffement future.
• Les répercussions des changements climatiques sont déjà observées, et la gravité et l’ampleur des répercussions futures, à la fois sur les systèmes naturels et humains, sont liées à l’ampleur du réchauffement planétaire futur. L’adaptation peut réduire les risques liés aux répercussions des changements climatiques, mais son efficacité a des limites, surtout dans le contexte de changements dont l’ampleur et le rythme sont plus élevés.
• Les changements climatiques exacerbent de plus en plus l’incidence d’autres facteurs anthropiques (les changements dans l’utilisation des terres et de la mer, l’exploitation directe des organismes) sur la nature et le bien-être humain.
• Pour stabiliser la température mondiale, les émissions anthropiques mondiales de carbone doivent être réduites à la valeur nette de zéro (équilibre entre les émissions et les absorptions). Le moment auquel cette valeur sera atteinte dépend de la cible de température mondiale.
• L’engagement pris dans le cadre de l’Accord de Paris est de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, reconnaissant que cela réduirait considérablement les risques et les impacts des changements climatiques.
• Les voies d’émission qui respectent la cible de température mondiale nettement en dessous de 2 °C établie dans l’Accord de Paris réduiront au cours des prochaines années et atteindront des émissions de carbone nettes zéro (« neutralité en carbone ») au début de la seconde moitié du siècle. Des réductions importantes des émissions d’autres GES (p. ex. méthane, oxyde nitreux) ainsi que du carbone noir sont également requises.
• Toutes les voies d’émission compatibles avec l’atteinte de cibles de faible augmentation de la température exigent des émissions nettes de carbone dans la seconde moitié du siècle après l’atteinte des émissions de carbone nettes zéro. Les émissions négatives supposent l’élimination permanente du CO2 de l’atmosphère et sont nécessaires pour compenser de façon importante les émissions et pour abaisser la température mondiale en cas de dépassement de la cible de température.
• Il existe de nombreuses possibilités d’établir des liens entre l’atténuation, l’adaptation et la poursuite d’autres objectifs sociétaux grâce à des interventions intégrées.

o Les changements climatiques propres au Canada sont décrits dans le Rapport sur le climat changeant du Canada, publié en avril 2019. Dirigé par Environnement et Changement climatique Canada, le Rapport sur le climat changeant du Canada est le fruit d’une collaboration entre ECCC, Pêches et Océans Canada, Ressources naturelles Canada et des experts universitaires canadiens. Le Rapport sur le climat changeant du Canada a une portée nationale et présente le contexte canadien relativement à cet enjeu mondial que sont les changements climatiques. Les conclusions reflètent la compréhension générale qu’a la communauté scientifique internationale au sujet des changements climatiques.

Notes pour la période de questions telles que soumises au cabinet du ministre par le Ministère