Note pour la période des questions : Répercussions des changements climatiques sur les endroits gérés par Parcs Canada

About

Numéro de référence :
ECCC-2019-QP-PCA-00055
Date fournie :
26 nov. 2019
Organisation :
Environnement et Changement climatique Canada
Nom du ministre :
Wilkinson, Jonathan (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique

Enjeu ou question :

Répercussions des changements climatiques sur les endroits gérés par Parcs Canada

Réponse suggérée :

• En tant qu’agence responsable de la gestion des parcs nationaux et des lieux historiques nationaux, Parcs Canada prend des mesures pour préserver l’intégrité écologique et commémorative de ces endroits et offre la possibilité aux Canadiens de les découvrir et d’en profiter.
• Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger notre patrimoine naturel et culturel et examine des mesures d’adaptation pour gérer les répercussions des changements climatiques sur les sites de Parcs Canada.
• Les parcs nationaux du Canada jouent un rôle important dans l’atténuation des répercussions des changements climatiques en permettant la protection et la remise en état d’écosystèmes sains et résistants et en contribuant au rétablissement d’espèces en péril.
• Dans le cadre de l’initiative Patrimoine naturel, Parcs Canada collabore avec des partenaires pour réduire la fragmentation des aires protégées du Canada, qui offrent des refuges aux espèces sauvages et contribuent aux mesures visant à gérer les répercussions des changements climatiques.
OURAGAN DORIAN
• L’ouragan Dorian a causé d’importants dommages dans l’est du Canada, notamment dans certains parcs nationaux. Parcs Canada s’efforce de reconstruire les lieux de manière à ce qu’ils soient plus résistants aux futurs événements météorologiques.

Contexte :

• Les lieux patrimoniaux naturels et culturels du pays gérés par Parcs Canada sont sensibles aux changements climatiques (p. ex. température, précipitations, conditions météorologiques extrêmes), au milieu physique (p. ex. niveau de la mer, qualité de l’air, qualité de l’eau), à la biodiversité (p. ex. processus de l’écosystème, espèces en péril, espèces en surpopulation, espèces envahissantes) et à la perte d’habitat.
• Les changements climatiques ont des répercussions sur le moment, l’intensité et la fréquence des phénomènes naturels comme les feux de forêt, les inondations, les avalanches, les glissements de terrain, les ouragans, les ondes de tempête, les blizzards et la grêle. Ces phénomènes peuvent avoir une incidence sur les ressources patrimoniales naturelles et culturelles sous la responsabilité de Parcs Canada et sur les activités de l’Agence.
• Compte tenu de l’ampleur et de la diversité possibles des répercussions des changements climatiques sur les lieux patrimoniaux du pays gérés par Parcs Canada, l’Agence cherche à mieux comprendre les répercussions actuelles et futures des changements climatiques et à améliorer sa capacité d’adaptation, et ce, au moyen de diverses initiatives :
• Des experts de l’Agence codirigent deux groupes de travail formés de gestionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que de partenaires autochtones, de l’industrie et du milieu universitaire afin d’acquérir et de communiquer les connaissances et les pratiques exemplaires en matière d’intendance des lieux patrimoniaux dans le contexte des changements climatiques;
• Parcs Canada a élaboré un cadre d’adaptation pour les parcs et les aires protégées destiné à l’Agence et aux autres organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux;
• Parcs Canada élabore actuellement un atlas du carbone pour évaluer et cartographier les stocks et les flux de carbone dans les écosystèmes terrestres et aquatiques des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation;
• L’Agence a produit une série de rapports régionaux et propres à chaque endroit qui contiennent un résumé de l’évolution des conditions climatiques dans les lieux patrimoniaux naturels et culturels et des répercussions que pourraient avoir les changements prévus sur ces endroits.
OURAGAN DORIAN
• Le 1er septembre 2019, l’ouragan Dorian a touché terre sur les îles Abacos, dans les Bahamas. Il s’agit de l’ouragan de l’Atlantique ayant produit les vents les plus forts jamais enregistrés.
• Les 6 et 7 septembre 2019, la tempête a atteint la région de l’Atlantique et certaines régions du Québec et a causé des dommages dans le parc national Fundy, au Nouveau Brunswick, le parc national des Hautes Terres du Cap Breton et le parc national et lieu historique national Kejimkujik, en Nouvelle Écosse, le parc national de l’Île du Prince Édouard, à l’Île du Prince Édouard, et le parc national Forillon et la réserve de parc national de l’Archipel de Mingan, au Québec.
• Des routes ont été bloquées, et des terrains de camping, des promenades et des sentiers ont été endommagés. La partie ouest du secteur Cavendish dans le parc national de l’Île du Prince Édouard a été durement touchée; le rivage a diminué de deux mètres en raison de l’érosion, et 80 % des arbres sont tombés ou ont été jugés dangereux.
• Dans tous les parcs touchés, la priorité a été accordée à la sécurité du public. Les travaux consistent maintenant à bien évaluer les dommages, à établir des estimations et à entreprendre les réparations. Tous les parcs nationaux touchés devraient être ouverts au printemps pour la saison d’activité de 2020, mais il pourrait encore y avoir des travaux de réparation en cours.

Renseignements supplémentaires :

Notes pour la période de questions telles que soumises au cabinet du ministre par le Ministère