Note pour la période des questions : Réduction de la population d'Orignaux du Cap Breton

About

Numéro de référence :
ECCC-2019-QP-PCA-00067
Date fournie :
26 nov. 2019
Organisation :
Environnement et Changement climatique Canada
Nom du ministre :
Wilkinson, Jonathan (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique

Enjeu ou question :

Réduction de la population d'Orignaux du Cap Breton

Réponse suggérée :

• Parcs Canada gère les parcs nationaux de façon à préserver ou à rétablir l’intégrité écologique ainsi qu’à créer, pour la population canadienne, des possibilités de découvrir et d’apprécier ces trésors patrimoniaux.
• L’Agence est déterminée à assurer la santé de la forêt boréale au parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton.
• Le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton a collaboré avec ses partenaires mi'kmaq et provinciaux pour mettre en œuvre un projet de restauration de la forêt boréale sur cinq ans, afin de contrer le broutage excessif par la population surabondante d’orignaux.
• Le projet comprenait des mesures de réduction de la population d’orignaux dans un secteur de vingt kilomètres carrés du parc qui ont pris fin en novembre 2018, la plantation de semis d’arbres et la construction de clôtures pour prévenir le broutage excessif des jeunes arbres par les orignaux.
• Le projet pilote a eu un effet positif sur la végétation grâce à une réduction des rameaux broutés et à la plantation de 57 000 arbres.
• Aucune autre activité de réduction de la population d’orignaux n’est envisagée pour l’instant.
• Parcs Canada continuera de surveiller l’état de la forêt boréale avec ses partenaires afin de prendre de futures décisions de gestion éclairées dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton.

Contexte :

• La population d’orignaux dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton est élevée depuis la fin des années 1990, beaucoup plus élevée en fait que ce qu’une forêt saine pourrait habituellement soutenir. La population surabondante d’orignaux a contribué au déclin considérable des forêts du parc national, car les nouveaux arbrisseaux étaient incapables de croître et de fournir ombre et abri à une variété d’espèces présentes dans la forêt.
• Le projet pilote Rétablir la forêt boréale de Parcs Canada, qui a récemment pris fin le 31 mars 2019, a contribué à rétablir la santé de cet important écosystème par la plantation de semis d’arbres, la réduction de la population d’orignaux dans un secteur de 20 kilomètres carrés sur le mont Nord et la construction de barrières pour empêcher les orignaux de trop brouter les arbrisseaux en pleine croissance. La viande des orignaux chassés a été distribuée aux Mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse sous la supervision du Bureau de négociation Kwilmu'kw Maw-klusuaqn. Les peaux et autres produits de la chasse ont été utilisés par des Mi’kmaw pour fabriquer des vêtements et d’autres objets traditionnels. Parcs Canada a constaté un effet positif sur la végétation. Les résultats préliminaires sont prometteurs, avec une diminution statistiquement significative des rameaux broutés et plus de 57 000 arbres plantés grâce au projet.
• Un relevé de la population d’orignaux dans les hautes-terres du cap Breton, y compris le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton, a été mené en 2019 par le ministère des Terres et des Forêts de la Nouvelle-Écosse en partenariat avec Parcs Canada, l’Institut de ressources naturelles Unama’ki et la Confederacy of Mainland Mi'kmaq.
• Ce relevé montre une diminution de la population d’orignaux au cap Breton et dans le parc national. Selon les dernières estimations de la population, la densité d’orignaux dans le parc national est de 0,5 orignal par kilomètre carré, ce qui est considéré comme une population saine et durable. Il s’agit d’une évolution positive pour la santé des forêts du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton.
• Parcs Canada analysera les données du relevé de 2019 de la population d’orignaux des hautes terres du cap Breton au cours de l’année qui vient.
• Plusieurs facteurs ont pu faire fluctuer la population d’orignaux. Par exemple, des hivers rigoureux ont pu entraîner une mortalité hivernale plus élevée, il peut y avoir eu moins de vêlages que d’habitude ou moins de nourriture disponible en raison de la surabondance d’orignaux dans le parc. Il pourrait également s’agir d’une combinaison de ces facteurs, et d’autres facteurs inconnus.
• Aucune récolte d’orignal n’a été effectuée dans le parc national en 2019 et, d’après les résultats du dernier relevé des orignaux, aucune autre mesure de réduction de la population d’orignaux n’est envisagée pour le moment. Le prochain relevé de la population d’orignaux s’appuiera sur les données importantes recueillies lors du relevé de cette année et aidera à déterminer les tendances générales de la population d’orignaux.
• Parcs Canada continuera de surveiller la population d’orignaux dans le parc national avec ses partenaires, dont les Mi'kmaq de la Nouvelle-Écosse et le ministère provincial des Terres et des Forêts.

Renseignements supplémentaires :

Notes pour la période de questions telles que soumises au cabinet du ministre par le Ministère