Note pour la période des questions : Conservation de la nature et de la biodiversité
About
- Numéro de référence :
- ECCC-2021-QP-00018
- Date fournie :
- 19 nov. 2021
- Organisation :
- Environnement et Changement climatique Canada
- Nom du ministre :
- Guilbeault, Steven (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Enjeu ou question :
Conservation de la nature et de la biodiversité
Réponse suggérée :
• La perte de biodiversité est une crise et le gouvernement du Canada s'est engagé à prendre des mesures ambitieuses pour restaurer et protéger la biodiversité.
• Depuis le budget de 2018, nous avons investi plus de 5 milliards de dollars pour protéger la nature, le plus important investissement dans la conservation de la nature de l'histoire du Canada.
• Nos investissements nous permettront:
o d'atteindre notre objectif de conservation de 25 % des terres et des océans du Canada d'ici 2025,
o de soutenir la protection et le rétablissement des espèces en péril partout au Canada,
o de donner la priorité à la conservation dirigée par les Autochtones, que ce soit par le biais d'aires protégées et de conservation autochtones ou d'initiatives des Gardiens autochtones;
o de faire progresser les solutions climatiques basées sur la nature pour faire face aux crises jumelles du changement climatique et de la biodiversité.
• Nous n'agissons pas seulement au niveau national. À l'échelle internationale, le Canada plaide en faveur d'un ambitieux Cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020 afin de concentrer les efforts collectifs mondiaux pour endiguer la perte de biodiversité et la dégradation de la nature.
Contexte :
• Le Canada et le monde sont confrontés à une crise sans précédent touchant la biodiversité. Plus d’un million d’espèces, dont 630 en péril au Canada, sont menacées d’extinction partout dans le monde. La perte de biodiversité menace notre économie, notre sécurité alimentaire, notre santé et notre qualité de vie.
• Depuis 2018, le gouvernement a dépensé plus de 5 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de conservation, qui consistent notamment à protéger et à conserver une plus grande partie des terres et des étendues d’eau douce du Canada, à protéger les espèces en péril, à gérer les activités et menaces ayant des impacts sur la nature (p. ex. la foresterie, l’agriculture et le développement urbain), ainsi qu’à collaborer avec un éventail de partenaires et à les soutenir pour protéger la nature (p. ex. les provinces et territoires, les organisations non gouvernementales et les communautés autochtones).
• Depuis 2018, le Canada a investi plus de 100 millions de dollars dans le leadership autochtone en matière de conservation. En plus de contribuer, dans le cadre du Fonds de la nature du Canada, à la création de 27 aires protégées et conservées autochtones (APCA) et de 25 projets de planification et de renforcement des capacités des APCA dans tout le pays, le programme pilote des gardiens autochtones et l’initiative des partenariats autochtones ont respectivement permis de soutenir 81 initiatives communautaires sur le terrain et de financer des projets menés par 54 nations afin de promouvoir la conservation des espèces en péril.
• Les engagements du gouvernement à mettre en œuvre des solutions climatiques fondées sur la nature (SCFN) et à protéger 25 % des terres et des océans du Canada d’ici 2025 sont complémentaires et se renforcent mutuellement.
• Les travaux sur les SCFN consistent à maximiser le potentiel d’atténuation du changement climatique des écosystèmes en permettant de restaurer les écosystèmes, d’améliorer la gestion des terres et d’éviter la conversion des terres en zones riches en carbone. Les SCFN présentent d’importants avantages communs pour la faune, notamment les espèces en péril (p. ex. le caribou), et favorisent la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques.
• Les travaux visant à protéger 25 % des terres et des océans du Canada d’ici 2025 sont axés sur la conservation ou la protection à grande échelle du territoire pour soutenir la conservation de la biodiversité. La conservation des écosystèmes sous la forme d’aires protégées permettra d’emprisonner le carbone dans le sol, ce qui constituera une protection contre les rejets supplémentaires qui pourraient compromettre la réalisation des objectifs climatiques du Canada de 2030 et 2050.
• Le Canada collabore avec d’autres pays pour veiller à ce que les nouveaux objectifs mondiaux en matière de biodiversité prévus par le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 (en vertu de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique) soient axés sur les principaux facteurs directs de la perte de biodiversité à l’échelle mondiale, tiennent compte du rôle important des femmes, des jeunes et des peuples autochtones dans la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité et facilitent la mise en œuvre des mesures annoncées grâce à des systèmes qui rendent les pays plus responsables face à leurs engagements.
• Le cadre mondial devrait être adopté par les différentes parties en 2022, après quoi une stratégie nationale sera élaborée en collaboration avec les provinces, territoires, représentants autochtones et autres acteurs.
Renseignements supplémentaires :
aucun