Note pour la période des questions : Aires protégées et de conservation
About
- Numéro de référence :
- ECCC-2021-QP-00021
- Date fournie :
- 19 nov. 2021
- Organisation :
- Environnement et Changement climatique Canada
- Nom du ministre :
- Guilbeault, Steven (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Enjeu ou question :
Aires protégées et de conservation
Réponse suggérée :
• Il y a une crise de la biodiversité au Canada et dans le monde, et nous prenons des mesures pour y remédier.
• Nous nous sommes engagés à protéger 25 % des terres et des eaux intérieures du Canada et 25 % des océans d’ici 2025. Et, en tant que membre de la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, nous préconisons un objectif ambitieux de conservation de 30 % des terres et des océans du monde d’ici 2030.
• Ces objectifs sont importants, et nous sommes déterminés. Nous avons fait des investissements historiques. Plus récemment, dans le budget de 2021, le gouvernement a annoncé 2,4 milliards de dollars pour la conservation de la nature et plus de 900 millions de dollars pour la conservation marine.
• Depuis 2015, le Canada a augmenté de plus de 2 % ses aires terrestres protégées. En décembre 2020, 12,5 % des terres et des eaux intérieures avaient été protégées. Du côté maritime, le Canada a protégé 13,8 % de ses aires marines et côtières.
• Pour atteindre ces objectifs, il faut établir des partenariats avec les provinces, les territoires et les gouvernements autochtones. Grâce à ces partenariats et à un solide leadership fédéral, nous continuerons de réaliser des progrès mesurables.
Contexte :
• Dans le discours du Trône de 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger 25 % des terres et des eaux intérieures du Canada. Le plan de 25 % d’ici 2025 est fondé sur des données scientifiques, le savoir autochtone et les perspectives locales. Il s’appuie sur l’élan des investissements de 2018 dans le patrimoine naturel et met l’accent sur les partenariats et la collaboration clés établis à l’échelle du pays :
- poursuivre le leadership fédéral en ce qui concerne les aires protégées, y compris la science et la recherche sur les aires protégées;
- travailler à la mobilisation des provinces et des territoires;
- appuyer le leadership autochtone en matière de conservation;
- faire en sorte que les efforts du secteur privé contribuent à l’atteinte de l’objectif;
- accroître l’accès des Canadiens à la nature.
• Les aires protégées et de conservation sont établies en étroite collaboration avec les peuples autochtones, les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, les organisations non gouvernementales, les fondations philanthropiques et le secteur privé. Au Canada, les terres peuvent être comptées dans nos cibles de protection si elles sont considérées comme une aire protégée ou une autre mesure de conservation efficace (AMCE). Les deux types de mesures de conservation assurent une conservation durable, mais la conservation n’est pas nécessairement la principale utilisation dans un site qui est considéré comme une AMCE.
• La collaboration avec des partenaires est essentielle dans les efforts de conservation axés sur les terres, car les terres disponibles pour la conservation et la protection relèvent de diverses compétences – 70 % sont des terres de la Couronne provinciales et territoriales, 11 %, des terres privées, 6 %, des terres autochtones et 1 %, des terres fédérales.
• Le Fonds de la nature du Canada est un volet important de l’initiative du Patrimoine naturel de 2018. Il offre un investissement de 500 millions de dollars à l’appui du travail des partenaires non fédéraux dont l’engagement est essentiel à la réussite des efforts de conservation de la nature.
• Les contributions du Fonds de la nature du Canada sont assorties de financement équivalent de fondations philanthropiques, de sociétés, d’organismes à but non lucratif, des provinces, des territoires et d’autres partenaires.
• Les nouvelles aires protégées et de conservation établies en vertu de l’initiative du Patrimoine naturel comprennent :
o l’aire protégée Edéhzhíe Dehcho et future réserve nationale de faune dans les Territoires du Nord-Ouest - la première aire protégée et de conservation autochtone (APCA) au Canada créée dans le cadre de l’initiative Patrimoine naturel;
o la première aire reconnue comme une « autre mesure efficace de conservation par zone » au Canada, sur la Base des Forces canadiennes Shilo, au Manitoba;
o la réserve de parc national Thaidene Nëné, l’aire de conservation de la faune Thaidene Nëné et l’aire protégée territoriale Thaidene Nëné - désignés dans leur ensemble comme étant une aire protégée et de conservation autochtone par la Première Nation des Dénés de Łutsël K’é.
• Le Canada tire également parti des programmes existants de longue date qui contribuent à la protection des terres privées partout au Canada depuis des décennies, ce qui nous aide à en arriver là où nous en sommes aujourd’hui et offre d’importantes occasions aux propriétaires fonciers de participer à la protection de la biodiversité et de la nature. Par exemple, depuis 1986, dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine, plus de 9,4 millions d’hectares de terres humides et d’habitats connexes dans les terres hautes ont été protégés au Canada.
Aires marines
• Le premier ministre a confié au ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et au ministre de l’Environnement et du Changement climatique le mandat de présenter un nouveau plan ambitieux visant à conserver 25 % des océans du Canada d’ici 2025, en vue d’atteindre l’objectif de 30 % d’ici 2030, et qui sera fondé sur des données scientifiques, le savoir autochtone et les perspectives locales.
• La responsabilité du réseau est partagée entre trois ministères et organismes fédéraux ayant le mandat d’établir et de gérer des aires marines protégées : Pêches et Océans Canada, Parcs Canada et Environnement et Changement climatique Canada.
• Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique (responsable de l’Agence Parcs Canada) a le pouvoir d’établir des aires marines nationales de conservation (AMNC) en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, des réserves nationales de faune et des aires marines protégées en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada et des refuges d’oiseaux migrateurs en vertu de la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.
• Le système actuel d’aires protégées d’ECCC comprend environ 31 170 km2 (0,54 %) de l’habitat marin du Canada. Environ 42 % de ses 147 aires protégées ont une composante marine, et jusqu’à 53 % de ses aires protégées ont une composante marine ou sont adjacentes à la zone intertidale et sont fortement reliées au milieu marin
Renseignements supplémentaires :
aucun