Note pour la période des questions : Espèces en péril — aperçu

About

Numéro de référence :
ECCC-2021-QP-00022
Date fournie :
19 nov. 2021
Organisation :
Environnement et Changement climatique Canada
Nom du ministre :
Guilbeault, Steven (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique

Enjeu ou question :

Espèces en péril — aperçu

Réponse suggérée :

• Nous nous engageons à protéger les habitats uniques du Canada ainsi qu’à protéger et à rétablir les espèces en péril en nous appuyant sur des connaissances scientifiques solides, des partenariats et des plans de rétablissement rigoureux.
• Le budget de 2021 a consacré 2,3 milliards de dollars sur cinq ans, le plus important investissement dans la conservation de la nature de l’histoire du Canada. Cet investissement historique renforcera la protection et le rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats.
• Nos investissements et notre engagement permettent une action réelle, sur le terrain, visant à obtenir de meilleurs résultats pour les espèces en péril telles que le caribou, la Chouette tachetée et l’ours polaire.
• Pour respecter notre engagement, nous continuerons de collaborer étroitement avec les provinces et les territoires qui partagent avec nous la responsabilité des espèces en péril. Et nous nous associerons aux dirigeants autochtones pour faire progresser les mesures de conservation d’une manière qui reflète leurs besoins, leurs priorités, leurs droits et leurs connaissances uniques.

Contexte :

• Le budget de 2018 a consacré plus de 1,3 milliard de dollars dans de nouvelles initiatives de conservation des aires protégées et des espèces en péril. Le budget de 2021 s’appuie sur cet investissement historique en consacrant 2,3 milliards de dollars pour protéger 25 % des terres et des eaux douces du Canada d’ici 2025; renforcer la protection et le rétablissement des espèces en péril et de leurs habitats; et faire progresser la réconciliation par le leadership autochtone en matière de conservation.
• Le gouvernement du Canada s’est engagé à mettre de l’avant de nouvelles approches en matière de politiques et de programmes pour améliorer la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et obtenir de meilleurs résultats pour toutes les espèces en péril, avant d’envisager de modifier la Loi.
• La LEP est le principal outil législatif du gouvernement pour l’évaluation, l’inscription sur la liste, la planification du rétablissement, la protection, les mesures de rétablissement et la production de rapports sur le rétablissement des espèces en péril. Elle jette les bases de la conservation et de la protection de la diversité biologique du Canada et remplit les engagements internationaux pris par le gouvernement du Canada dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Elle soutient également les engagements fédéraux pris dans le cadre de l’Accord de 1996 pour la protection des espèces en péril et de l’Approche pancanadienne de 2018 pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada afin d’empêcher la disparition d’espèces au Canada en raison de l’activité humaine.
Approche pancanadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril

• Depuis 2018, le gouvernement du Canada collabore avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones et d’autres partenaires de la conservation pour mettre en œuvre l’Approche pancanadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada (Approche pancanadienne). Dans le cadre de l’Approche pancanadienne, nous concentrons les efforts de conservation sur des priorités partagées dans l’ensemble du Canada, surtout sur un ensemble de lieux, d’espèces et de secteurs prioritaires. Ces efforts concertés rassemblent les partenaires de la conservation pour planifier et mettre en œuvre collectivement des mesures d’intendance sur le terrain afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les espèces en péril.
• Nous avons établi 11 lieux prioritaires fédéraux-provinciaux-territoriaux comme étant des points névralgiques pour les espèces en péril. Ces lieux prioritaires englobent près de 30 millions d’hectares (y compris environ 2 millions d’hectares d’habitat essentiel pour les espèces en péril) et abritent environ 322 espèces en péril (dont 147 ont plus de 50 % de leur aire de répartition dans les lieux prioritaires). Dans les lieux prioritaires, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux collaborent avec les peuples autochtones et les intervenants pour élaborer des plans d’action en matière de conservation qui détermineront les principales mesures à prendre pour atténuer les plus grandes menaces qui pèsent sur les espèces.
• Six espèces prioritaires ont été répertoriées par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux : le caribou de la toundra; le Tétras des armoises; le caribou de Peary; le bison des bois; la population boréale du caribou des bois; et la population du caribou des bois des montagnes du Sud (« caribou des montagnes du Sud »). Les espèces prioritaires ont (ou ont eu) de vastes aires de répartition géographique ayant un rôle écologique important à l’échelle nationale ou régionale et dont beaucoup ont une grande signification culturelle, traditionnelle et spirituelle pour les peuples autochtones. Ensemble, l’aire de répartition de ces espèces englobe plus de 576 millions d’hectares, soit environ 58 % de la superficie du Canada. En obtenant des résultats en matière de conservation pour les espèces prioritaires ciblées, nous prévoyons récolter des avantages connexes importants pour d’autres espèces en péril, les espèces sauvages en général et les valeurs de biodiversité associées.
• Trois secteurs prioritaires ont été cernés : l’agriculture, le secteur forestier et l’étalement urbain. L’Initiative sur les secteurs prioritaires aborde chacun de ces secteurs au moyen d’une approche à trois volets : soutien de projets novateurs visant à explorer les possibilités au sein du secteur, création d’un mécanisme de collaboration et élaboration de mesures de conservation.

Renseignements supplémentaires :

aucun